Je reviens d’un week-end prolongé passé chez mes parents en Drôme-Ardèche (merci les RTT). Entre une sortie champignon (sur laquelle je reviendrai dans un prochain article), et une rando-châtaignes à l’occasion des castagnades de Privas : un petit cadeau dégotté dans un vide grenier (merci papa, merci maman).
Le cadeau en question : un bouquin. 1252 recettes de boissons à base de 170 ingrédients naturels dont beaucoup de plantes sauvages. Bien qu’il y ait quelques "modèles" de boisson répétitifs, ce livre va probablement devenir une source d’inspiration. Difficile d’oser improviser sur un coup de tête un vin de chardon Marie, une bière de glands, un sirop de racines de consoude ou une liqueur de primevères !
Quel dommage qu’il faille attendre le printemps pour avoir l’occasion d’exploiter la quintessence des plantes aromatiques. En attendant, on pourra se contenter des derniers fruits de l’année et des racines. J’espère bien avoir l’occasion de relater quelques expérimentations sur le sujet !
...sans oublier le vin de pissenlit (très à la mode au Canada !), la liqueur de myrte (spécialité de la belle Corse où les herbes aromatiques et sauvages poussent à profusion), d'armoise, de tanaisie (*) ! Ah, rendez nous l'absinthe ! Ne fais pas exploser l'alambic, quand même Nicolas ! De mon côté, pour l'instant, je m'en tiendrai à la liqueur de prunelles, que je trouve facilement dans mes haies en Bretagne, où les fruits sont très gros et n'ont pas besoin de la gelée pour être consommables. C'est facile à trouver, à faire et c'est très bon, mais il faut être patient : à oublier derrière les fagots quelques bonnes années... Très belle, la maquette de ton livre, ça aussi, c'est une glane sympathique ! Heureux ceux qui bénéficient des RTT...
RépondreSupprimerColibri
(*) j'ai essayé une sauce à la tanaisie pour des pâtes, c'est très bon, son amertume se marie bien avec le parmesan. C'est hyper parfumé, ça vaut bien un pesto !