Le coulis de cynorhodon fait il y a quelques jours me rappelait un peu la pâte de tamarin qu’on utilise pour la confection de plusieurs soupes en Asie et particulièrement dans le coin du Vietnam. A la fois doux et acidulé, le tamarin donne une saveur toute particulière que nous, occidentaux, n’apprécions pas tous. Heureusement, ce n’est pas mon cas.J’avais tout particulièrement en mémoire une soupe d'inspiration vietnamienne, dégustée il y a quelques années dans les rues de George Town, sur l'ile de Penang en Malaisie. C’est donc sur la base de ce souvenir, et avec les ingrédients dont je disposais sur le moment que je me suis lancé dans la préparation d’une version quelque peu aménagée.
Soupe de cynorhodons et crevettes
Ingrédients (entrée pour 4) :
- 1 litre de bouillon de volaille
- 8 généreuses cuillères à soupe de coulis de cynorhodon (préparation ici)
- 150g de crevettes décortiquées
- 10g de cassonade
- 5g de gingembre frais épluché
- 1 demi bâton de citronnelle fraiche
- 2 gousses d’ail (environ 15g)
- 50g d’oignon
- 1 cuillère à soupe de sauce nuoc-mâm
- 1 cuillère à café de purée de piment
- 2 cuillères à soupe d’une huile neutre (pépins de raisin, tournesol)
- Quelques brins d'ail sauvage ("ciboulette")
Préparation :
- Découper le gingembre en fines tranches puis en julienne
- Découper le brin de citronnelle en fines rondelles
- Emincer l’oignon
- Chauffer l’huile dans une casserole et ajouter le gingembre, la citronnelle et l’oignon
- Faire revenir pendant 2 minutes puis ajouter l’ail préalablement découpé en fines rondelles
- Faire revenir encore pendant 1 minute avant de rajouter le bouillon, le coulis de cynorhodon, la sauce nuoc-mâm, le piment, la cassonade et les crevettes
- Amener délicatement jusqu’à ébullition légère et cuire doucement pendant 15 minutes
- Servir en saupoudrant avec la ciboulette ciselée
Il me manquait quelques ingrédients comme les feuilles de kaffir et de coriandre. D’un autre coté, la saveur du cynorhodon aurait été moins présente. Car même si on était loin de la saveur de mes souvenirs d'Asie, cette soupe était un délice.
C’est certain, j’en referais...
Dans ton restaurant ou ton boui boui en bord de route, comme tu veux, moi je retiens ma place pour manger !
RépondreSupprimerJe crois malheureusement être bien trop fainéant pour me lancer dans l'aventure de la restauration. Mais qui sait ? ...
RépondreSupprimerHmmmm, le tamarin, je le mange sous toutes ses formes, j'adore, et c'est frais que je le préfère, mais difficile d'en trouver... Et ta soupe me paraît bien appétissante et réconfortante, surtout à cette heure indue de la nuit, mais c'est vrai qu'en Asie, y pas d'heure pour manger ! Le kaffir, c'est quoi, déjà ???
RépondreSupprimerPS : tu n'affiches plus son e-mail, est-ce à dire qu'on ne peut plus de contacter par ce moyen ? J'ai une proposition à faire suivre, qui pourrait t'intéresser, est-ce que je peux l'envoyer à l'anciene adresse (si je la retrouve !) ou préfères-tu que je le fasse sur ton blog ?
Si si, il est toujours là, sous ma photo dans le bandeau de droite : sauvagement point bon arobase gmail point com. Si je le met sous cette forme, c'est juste pour éviter qu'il soit "aspiré" par un automate et qu'il se retrouve dans des listes de spamming...
RépondreSupprimerJ'oubliais : le kaffir (appelé aussi combawa), c'est un agrume, proche du citron. En plus des fruits, on en utilise les feuilles qui sont elles aussi très parfumées.
RépondreSupprimerJe suis sûr que réduit en poudre, ta purée de cynorrhodon ferait un malheur pour ce type de soupe; bien que je n'emploie pas la poudre de tamarin, MamanCitronVert ne jure que par cela.
RépondreSupprimerTu as mangé cette soupe avec du riz?
La poudre de cynorhodon, ça c'est une idée pour la conservation... En laissant bien réduire le coulis puis en le séchant, ça pourrait le faire !
RépondreSupprimerEt pour répondre à ta question : pas de riz, pas de pâtes, juste la soupe. Je voulais quelque chose de léger. Sur le moment, j'ai quand même hésité à rajouter quelques vermicelles de riz.