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mardi 8 juin 2010

Encore quelques découvertes 2/5

Et voici sans aucun doute possible la pire des cinq : la roquette de mer (cakile maritima). Avec des fleurs caractéristiques de crucifères (a l'instal du crambe dont j’ai parlé dans mon précédent billet), des feuilles charnues comme beaucoup de plantes du littoral, on aurait pu s’attendre à quelque chose d’intéressant. Quand en plus le nom de la plante fait allusion à une délicieuse salade sauvage...

Mais qui dit comestible ne dit pas forcément bon. Après dégustation, ça a carrément été le concours de grimaces : amertume prononcée suivie très rapidement d'un piquant très marqué (un peu comme les vieux radis qui "arrachent"). Il n’y avait guère que son goût salé qui aurait pu être « agréable » s’il la plante n'avait pas encore gardé en réserve quelques saveurs étranges et indescriptibles.

En gros : n'utilisez la roquette de mer que si vous êtes sur une ile déserte, que vous mourrez de faim et qu'il n'y a que ça ! Et si vous êtes plusieurs, passez directement à la courte-paille !...

La suite est heureusement plus réjouissante, mais elle attendra le prochain billet...

7 commentaires:

  1. Bon alors sur mon ( toutamoha )motu où je vis 365 jours par an...je ne gouterai pas cette roquette-piège !
    Ben c'est sympa de prévenir parce que tu sais, moi, la roquette je suis capable d'en cueillir même sur les parking de ma ville..où elle pousse à foison !

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  2. Pas bon! Au dommage parce que j'adore la roquette classique!
    Bises

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  3. Ben moi, j'attendrais pas d'être sur une île déserte ou de mourir de faim pour la manger, j'adore son goût "fort" (?) ! En début de printemps, elle est sans doute meilleure. Quant au beurre qu'on fait avec leurs fleurs (d'ici septembre), miam, juste sur un toast à peine grillé...

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  4. Je me demande si on parle de la même roquette. Celle dont je parle est la "roquette" de mer (cakile maritima). Ses petites fleurs blanc rosé sont déjà sorties (on en voit sur la photo)... Si c'est bien la même dont tu parles, il me faut la recette...

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  5. Oui, Nicolas, je parle du "Calike maritima Scop", calike de mer, aussi appelé roquette de mer ou coquillier maritime. Voilà la recette pour les fleurs, c'est la même que pour tous les "beurres de..." :
    prelever quelques bouquets de fleurs juste épanouies, les laver comme on fait habituellement pour toutes les sauvages, séparer les fleurs des tiges, ramollir une motte de beurre, y incorporer les fleurs, assaisonner selon goût, malaxer pour obtenir un mélange homogène et réfrigérer avant utilisation : sur des toasts, un poisson blanc ou des patates nouvelles cuites à la vapeur, miam ! Je ne trouve pas cette roquette de mer plus "forte" que le diplotaxis tenuifolia, avec, en prime un petit goût salé que j'aime bien. Mais c'est vrai que d'un palais à l'autre, tout devient relatif...

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  6. Il faut croire que je n'ai pas eu de chance et que je ne suis pas tombé sur les bons spécimens. Mais ce n'est pas tant le fait que le cakilier soit fort qui me gène (comme je le dis dans le billet, c’était assez proche du piquant des vieux radis), c’est plutôt son amertume... En tout cas, je note ta recette, merci.

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  7. oh la la, mes doigts font de plus en plus de fautes et en plus ils deviennent dyslexiques !!!! Cali..., CaKiLier, bien sûr, et cAquillier et non coquillier, là c'est le bord de mer qui me perturbe !!!

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