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vendredi 11 juin 2010

Encore quelques découvertes 5/5

Dernier de la série, mais non des moindres : le panicaut marin (eryngium maritimum). Avec ses feuilles hérissées de piquants acérés, il a plus que des faux airs de chardons. Il n’a pourtant rien à voir avec puisque c’est un cousin de la carotte, de la berce ou encore du fenouil (famille des apiacées ou ombellifères). Je le savais comestible mais n’avais jamais trouvé l’occasion de le tester.

Je ne sais pour quelle raison, j’en ai cisaillé un pied. Etonnement, celui-ci était tendre. Aussitôt coupé, il a dégagé un agréable parfum difficilement descriptible, entre l’artichaut et le fenouil (c’est carrément le grand écart !). Tellement agréable qu’après un lavage rapide à l’eau de mer puis à l’eau douce, j’en ai croqué un bout. Alors qu’on le dit souvent amère, rien de tel ici : un pur délice !

Tiges de panicaut sautées

Ingrédients (pour 4 personnes) :

  • 200g de tiges de panicaut (les plus tendres, débarrassées de leurs feuilles)
  • 20g de beurre demi-sel
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • Quelques fleurs de ciboulette ou d'ail sauvage en bouton

Préparation :

  • Blanchir 5 à 10 minutes les tiges de panicaut (selon leur dureté)
  • Bien les sécher avant de les découper en petits tronçons
  • Mettre à chauffer l’huile dans une poêle
  • Ajouter le beurre et lorsqu’il est mousseux, faire revenir le panicaut
  • Finir au dernier moment avec les boutons d'ail

Attention : plusieurs variétés de panicauts sont protégées. Bien que la variété maritime ne le soit pas de manière nationale, il reste préférable de le récolter avec modération (protégé en PACA, Bretagne et Nord Pas-de-Calais).

6 commentaires:

  1. Vous partez pique-niquer ? N'oubliez pas d'emporter un bon couteau et le Nicolas tiré du sac. Une mine d'or !
    Les plantes t'aiment aussi, je crois.

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  2. ouf, dès la première image , je me suis demandé comment tu allais accomoder les feuilles!

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  3. Mlle Pigut :
    Et pourtant ...

    Lôlà :
    Prévoyez quand-même un grand sac !

    CitronVert :
    Il parait que les feuilles aussi, très jeunes (mais alors vraiment très jeunes !), peuvent être mangées...

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  4. Euh... il n'avait pas ses gardes du corps autour de lui, comme par chez moi, enfin aux dernières nouvelles, mes infos ne sont peut-être pas à jour...

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  5. A ma connaissance, le panicaut marin n'est pas protégé de manière nationale (décret de 1995), contrairement à 4 autres eryngiums. Il n'est pas protégé en Normandie (là où je l'ai cueilli) mais il est effectivement protégé chez toi en Bretagne, et aussi en PACA et Nord Pas-de-Calais. J'ajoute l'info dans le billet.

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