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lundi 21 mars 2011

C’est reparti !

Aujourd’hui, premier jour du printemps et le temps comme les fleurs sont au rendez-vous. Mais leur beauté ne doit pas faire oublier que certaines sont dangereuses....

Jonquille (narcissus jonquilla), toxique,


 

Pervenche (vinca minor), non comestible,


 

Violette odorante (viola odorata), comestible,


 

Ficaire (ranunculus ficaria), comestible, mais ne pas en abuser,


 

Une sorte de coucou, la primevère élevée (primula elatior), comestible,


 

Hellébore fétide (helleborus foetidus), toxique,


 

Anémone sylvestre (anemone sylvestris), séchées, leur toxicité disparait, mais elles restent immangeables,


 

Lamier pourpre (lamium purpureum), comestible,


 

Cardamine hirsute (cardamine hirsuta), comestible.


 

Mais il n’y a pas que les fleurs… J’ai trouvé un coin visiblement débroussaillé il y a un ou deux mois, suffisant pour y voir pousser plein de belles orties toutes jeunes, tendres et charnues. Trop content, je me suis lancé dans la confection de quenelles avec des proportions hasardeuses. Résultat : un appareil trop liquide. Les belles quenelles vertes que j’avais en tête se sont transformées en galettes. Très bonnes gustativement parlant, l’aspect laisse un peu à désirer...

Galettes d’orties
(ou comment rattraper des quenelles mal parties)

Ingrédients :

  • 225g d’orties
  • 1 poignée d’ail des ours
  • 150g de pain rassis
  • 50cl de lait
  • 4 œufs
  • 2 cuillères à soupe de farine
  • 1 cuillère à café rase de sel
  • Un peu d'huile d'olive
  • Quelques tours de moulin à poivre

Préparation :

  • Réduire le pain rassis en petits morceaux et les faire tremper dans le lait
  • Hacher les orties et l’ail des ours puis les placer dans le bol d’un tumbler
  • Ajouter les œufs et lancer le tumbler
  • Continuer avec le pain imbibé, finir avec la farine
  • Saler, poivrer, couvrir et mettre au frais pendant deux heures
  • Juste avant le service, chauffer un fond d’huile dans une grande poêle
  • Y constituer des petites galettes (1 cuillère à soupe pour chacune) avec l’appareil aux orties (la surface de celui-ci se sera oxydée, mais il suffit de mélanger un peu pour revenir à un beau vert)
  • Les faire dorer sur les deux faces (attention au moment de les retourner, les galettes restent fragiles)

Pour la déco, j’ai utilisé quelques fleurs de ficaire et de coucou et accompagné d’un fromage blanc battu à l’ail des ours.

3 commentaires:

  1. chouette j'ai absolument tout , ma reserve de pain sec va servir..
    ( ça nous fait un kg de galettes ça, je vais réduire à moins que cela ne se congèle?)
    PS la consoude fleuri ici

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  2. En fait, j'en ai fait 2 fois moins, mais pour les proportions, c'était plus pratique.
    Au passage, j'ai mixé les orties directement car je n'ai prélevé que les feuilles sommitales, sans tige. Sur les jeunes spécimens que j'ai trouvé, ces feuilles étaient particulièrement tendres. Si tu utilises des orties plus âgées, il serait sans doute préférable de les blanchir préalablement (et de bien les égoutter en les pressant).

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  3. C'est quoi un "trumbler" ?
    Et il faut le lancer où ?

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