Mais je ne qualifierais pas la recette d'aujourd'hui de "variante du yassa" (non, je n'oserais pas commettre un tel sacrilège) et je me contenterai de n'en revendiquer que l'inspiration... Inspiration suscitée par un ingrédient à la saveur très particulière, acidulée comme un citron, mais aussi plus verte, plus végétale comme la rhubarbe et légèrement terreuse comme la betterave : et oui, la renouée du Japon, c'est un peu tout ça !
Poulet à la renouée du Japon, inspiration "yassa"
Ingrédients :
- 400g de jeunes tiges pelées de renouée du Japon
- 1 petit poulet (1,5 kg)
- 1 gros citron juteux
- 2 beaux oignons
- 4 gousses d'ail
- 1 verre d'eau
- 2 bonnes cuillères à soupe de moutarde forte
- 1 cuillère à soupe rase de sucre
- Huile d'arachide
- Quelques pincées de sel
- Débiter le poulet en morceaux pour les placer dans un grand bol (mettre de côté la carcasse qui pourra être utilisée pour réaliser un bouillon, à utiliser dans une autre recette)
- Émincer l'oignon, hacher l'ail et les ajouter dans le bol
- Mélanger le jus du citron et la moutarde, verser le tout dans le bol et mélanger de manière à ce que tous les ingrédients en soient nappés
- Couvrir et placer au réfrigérateur pour 2 heures
- Au bout des deux heures, mettre à chauffer un peu d'huile sur feu vif au fond d'un faitout
- Retirer les pièces de poulet du mélange et les placer dans le faitout pour bien les saisir
- Lorsque les morceaux ont bien doré, ajouter le reste de la marinade ainsi que le verre d'eau, le sel et le sucre
- Rajouter ensuite les tiges de renouée du japon débitées en tronçons d'un demi centimètres
- Baisser le feu et couvrir pour laisser mijoter entre 45 minutes et une heure tout en remuant régulièrement (arroser si cela devient trop sec, mais comme la renouée contient beaucoup d'eau, ça ne devrait pas être nécessaire)
- Servir avec un riz blanc
Par sa saveur acidulée et celle de la volaille, ce plat se rapproche énormément de sa source d'inspiration, tout en étant très différent grâce au goût si spécial de la renouée. Décidément, cette plante se mange vraiment à toutes les sauces !
Sacrilège ultime (toutes mes excuses auprès des puristes) et cerise sur la gâteau : vous pouvez rajouter dans le faitout dès le début de la cuisson quelques olives vertes dénoyautées et émincées. La saveur s'en trouve encore une fois complètement changée, mais c'est toujours aussi bon !
Ah, et puis aussi un grand merci à Sothy pour l'idée !
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