tag:blogger.com,1999:blog-53880962881534912272024-03-05T11:45:53.192+01:00Sauvagement-BonA la découverte des richesses culinaires naturelles, plantes sauvages comestibles, champignons, algues et bien plus encore...Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.comBlogger684125tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-60722850957473348012023-03-21T18:07:00.002+01:002023-03-21T18:10:18.380+01:00Sortie d'hibernation<p>Cela fait déjà deux ans que les derniers articles de ce blog avaient été postés à l'occasion des "congés" forcés que la COVID nous avait imposés. Depuis, l'activité du restaurant a repris de plus belle et trouver du temps à consacrer à Sauvagement Bon est de nouveau devenu trop difficile.</p><p>Et pourtant, aujourd'hui, le blog sort de son sommeil pour une annonce : le lancement des sorties "plantes sauvages comestibles" que nous organisons mon associé et moi dans le cadre de notre restaurant localisé à Lamballe, dans les Côtes d'Armor.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9tUV1gEo55oGY5enlZA86ryiwcbIGcy6o9waZ-XzOslQxfHsV94ZiaY9sGOYI467rtSkJsmC2HzVEU2MMieXBp7UVl0GxVFmQLpXU1trhXN9A6DBs_qWQGP3dBgXq7zjNb6bWXXDCG7pvSJwrNVNyoBdpHuFC1ORXs_ru_MqIxSXKe1x_h5nNBeVttQ/s1000/groupe2.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="726" data-original-width="1000" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9tUV1gEo55oGY5enlZA86ryiwcbIGcy6o9waZ-XzOslQxfHsV94ZiaY9sGOYI467rtSkJsmC2HzVEU2MMieXBp7UVl0GxVFmQLpXU1trhXN9A6DBs_qWQGP3dBgXq7zjNb6bWXXDCG7pvSJwrNVNyoBdpHuFC1ORXs_ru_MqIxSXKe1x_h5nNBeVttQ/w400-h290/groupe2.JPG" width="400" /></a></div><div></div><p>Et voici les détails :</p><p>Ces sorties commencerons dès le dimanche 16 avril et jusqu'en juin. Le restaurant <a href="https://tete-noire.blogspot.com/" rel="nofollow" target="_blank">La Tête Noire</a> en organisera toutes les 2 semaines à Lamballe ou dans ses environs.</p><p>Elles seront animées par moi-même et mon associé du restaurant.</p><p>Chaque session se divisera toujours en deux parties :</p><p><b>1. La promenade découverte.</b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOhckaGmhdRNgPv86sAzUcl9iuR6eLN4RuAikx1oj1-w00_P_b3ICyubPMHXDChxRPYyLfbunCfmzykWkLHUrh5JJHHgFs3M6883medllvx-cFX8CdsmpUcy4wqHmg4-Uzm9I2UiVOM4Ss9K-WFBiBxyI0mGYBTGETi8Amdc40KrdemIOivEWc5ZDY4Q/s1068/groupe1.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="688" data-original-width="1068" height="206" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOhckaGmhdRNgPv86sAzUcl9iuR6eLN4RuAikx1oj1-w00_P_b3ICyubPMHXDChxRPYyLfbunCfmzykWkLHUrh5JJHHgFs3M6883medllvx-cFX8CdsmpUcy4wqHmg4-Uzm9I2UiVOM4Ss9K-WFBiBxyI0mGYBTGETi8Amdc40KrdemIOivEWc5ZDY4Q/w320-h206/groupe1.jpg" width="320" /></a></div>Rendez-vous par vos propres moyens aux alentours de 9h directement sur le site de promenade (entre 500m et 10km du restaurant selon le site). L'heure exacte ainsi que l’adresse du site seront communiquées aux contacts du groupe au minimum une semaine avant la session. Une présentation générale du déroulement et les consignes de sécurités seront dispensées avant d’effectuer la promenade (2 à 3 km maximum).<p></p><p>Au cours de celle-ci, les plantes sauvages comestibles, toxiques ou remarquables rencontrées vous seront présentées. Nous en cueillerons quelques-unes et pourrons même en déguster un ou deux directement sur place.</p><p><b>2. Cuisine et repas.</b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo0YaRjghy1aaAmU1lfF27jaz2cB7tO6IOjLpWZCb1HrCEZZisJ4_5gMXam4ym8PlEmvgB-4XRB0tcACn9TdUsYsPr-QZ9sR94OlUJjQjTVLZaam6-0d6K6fBjGi5A_zg2ywAr5anZUsUIIXlGmShBR2wFTDMSrHwZ7tGI4NWaQl3WXmLTgdr_gEcb2A/s1068/panier.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="688" data-original-width="1068" height="206" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo0YaRjghy1aaAmU1lfF27jaz2cB7tO6IOjLpWZCb1HrCEZZisJ4_5gMXam4ym8PlEmvgB-4XRB0tcACn9TdUsYsPr-QZ9sR94OlUJjQjTVLZaam6-0d6K6fBjGi5A_zg2ywAr5anZUsUIIXlGmShBR2wFTDMSrHwZ7tGI4NWaQl3WXmLTgdr_gEcb2A/s320/panier.JPG" width="320" /></a></div>Rendez-vous ensuite au restaurant. Celui-ci étant situé en centre-ville, l'utilisation des véhicules personnels est à prévoir pour le rejoindre depuis les sites les plus éloignés (tout au plus quelques kilomètres, penser covoiturage).<p></p><p>Sur place, après un apéritif maison offert (apéritif sauvage bien entendu), les plantes cueillies durant la balade et d'autres cueillies par nous-mêmes au préalable seront cuisinées "en live" avec présentation des recettes et dégustation au cours d'un repas convivial (boissons non comprises hors eau et apéritif).</p><p>Fin de la session entre 14 et 15h.</p><p>Chaque sortie s'effectuera avec un groupe de 20 participants maximum pour 2 encadrants.<br />Prévoir une tenue adaptée à la promenade en milieu naturel et à la météo du jour (imperméable, coupe-vent, parapluie, chapeau, crème solaire, etc.), un couteau pliant (type opinel), un panier ou des sacs en tissus/papier et éventuellement de quoi prendre des notes.<br />Prévoir également une gourde ou une bouteille d'eau et un petit sac à dos.</p><p>Tarifs : 50 euros par participant, 30 euros pour les enfants de moins de 12 ans. Concernant la participation des enfants, la compréhension des risques liés à la toxicité de certaines plantes est nécessaire.</p><p>Inscription par e-mail : latetenoire22@gmail.com</p><p>Formulaire d'inscription disponible <a href="https://drive.google.com/uc?id=1RoCkzTKaVr9FKjiY696C4Ix60Sp2417S&export=download" rel="nofollow" target="_blank">[ICI]</a>.</p><p>Site du restaurant <a href="https://tete-noire.blogspot.com/" rel="nofollow" target="_blank">[ICI]</a>.</p><p>Page Facebook du restaurant <a href="https://www.facebook.com/LaTeteNoireLamballe" rel="nofollow" target="_blank">[ICI]</a>.</p><p>Les organisateurs se réservent la possibilité d'annuler une sortie si le nombre de participants n'atteint pas un minimum de 10 adultes.</p>Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-69809247498169965502021-04-10T13:28:00.002+02:002021-04-10T13:28:25.240+02:00Blanc ou rouge, le compagnon, c'est bon !<p>Les silènes sont des plantes que je n'ai commencé à apprécier que très récemment. Bien entendu, j’avais déjà eu auparavant l’occasion de cueillir et de goûter les feuilles du compagnon rouge et celles du compagnon blanc et même de les cuisiner, mais hormis leur légère amertume, elles ne m’avaient pas laissé de souvenir impérissable. Je me suis d'ailleurs rendu compte que la plante n'avait pas encore fait l'objet d'un article sur le blog.</p><p>C’est finalement l’an dernier, à l’occasion du premier confinement que j’y suis revenu. En effet, bien qu’habitant désormais dans la campagne bretonne, le kilomètre autorisé à l’époque ne me permettait pas d’avoir accès à toutes les plantes que je cueillais habituellement au printemps, soit parce qu’elles étaient tout simplement absentes du périmètre, soit parce qu’elles n’étaient pas présentes en quantité suffisante pour supporter une cueillette. Faute de pouvoir élargir mon périmètre de recherche, j’avais donc élargi mon éventail des espèces et c’est ainsi que les compagnons se sont rappelés à moi. A l'époque, j'avais testé les feuilles <a href="https://www.facebook.com/nicolas.sauvagementbon/posts/2848650148561223">juste blanchies</a> et en <a href="https://www.facebook.com/nicolas.sauvagementbon/posts/2842058045887100">tempura</a>, réussite dans les deux cas.</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; width: 530px;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdULGUe2hmHZHdyJ2yNWsFh6TRSpbpXk1R2K9JQnnvMmnOhgYyXxdCkCmPy2h9SsiNY9fppLubYr4woxL1yzaxsfkJN6hMaNk3NG0h4vRf9Q4fZbaKjJCf-TVsvaH4lLsSaprf57vSSM4p/s900/a_IMG_3520.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdULGUe2hmHZHdyJ2yNWsFh6TRSpbpXk1R2K9JQnnvMmnOhgYyXxdCkCmPy2h9SsiNY9fppLubYr4woxL1yzaxsfkJN6hMaNk3NG0h4vRf9Q4fZbaKjJCf-TVsvaH4lLsSaprf57vSSM4p/w500-h500/a_IMG_3520.JPG" width="500" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Compagnon rouge ou silène dioique (silene dioica).<br />Ses fleurs rouge-rosé à 5 pétales échancrés sont caractéristiques, tout comme le calice enflé dans lequel elles s'insèrent. A l'origine, dans la mythologie grecque, Silène était le père adoptif de Dionysos, dieu de la vigne et du vin. Silene était représenté sous forme d'un satyre bedonnant et adepte de la boisson. C'est donc probablement à l'aspect bedonnant de leur calice que les silènes doivent leur nom.</td></tr></tbody></table><p>Il pousse principalement 3 espèces de silènes autour de la maison : le compagnon rouge (silene dioica), le compagnon blanc (silene latifolia) et le silène enflé (silene vulgaris). Pour la cuisine, je ne retiens que les deux premiers, le silène enflé a en effet des feuilles trop petites et pas assez tendre pour être intéressant. Avant floraison, compagnons rouges et blancs sont visuellement très proches. Autour de chez moi, c’est le compagnon rouge qu’on voit d’abord fleurir, suivi de deux ou trois semaines par le compagnon blanc. Il semble que les deux espèces s’hybrident assez facilement, raison pour laquelle on en trouve avec des fleurs allant de toutes les nuances du blanc lumineux au rouge-rosé le plus vif.</p><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuS5c-fa4lPa7YdE1N3CXEGsMr4_GT8xqXPkLEKqtyN6HpEIfzERpOl89jAG5USnLOxc4R0OR0OM8k3rxoWZdmIDPSTo4Toke3L4U_IDjsv31stYrmSBIJBLsC-QxDCs-txIwhxQvMXfeA/s1200/a_IMG_3487.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="396" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuS5c-fa4lPa7YdE1N3CXEGsMr4_GT8xqXPkLEKqtyN6HpEIfzERpOl89jAG5USnLOxc4R0OR0OM8k3rxoWZdmIDPSTo4Toke3L4U_IDjsv31stYrmSBIJBLsC-QxDCs-txIwhxQvMXfeA/w594-h396/a_IMG_3487.JPG" width="594" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Compagnon (silene sp.), probablement compagnon rouge (silene dioica).<br />La plante est velue, plus particulièrement les tiges. Les feuilles caulinaires (sur la tige) sont opposées et n'ont plus ou presque plus de pétiole alors que les basales en ont un. Leurs nervures arquées sont caractéristiques.</td></tr></tbody></table></div><p>La cueillette des feuilles se fait du stade où la plante est à l’état de rosette jusqu’au stade ou elle commence à monter, avant apparition des boutons floraux. Du fait de leur amertume, elles devront d’abord être blanchies en les cuisant 5 bonnes minutes dans de l’eau bouillante, en les plongeants ensuite dans de l’eau glacées, puis en les égouttant et finalement en les pressant pour en évacuer un maximum d’eau. D’un saladier plein de feuille au départ, il ne restera plus qu’une petite boule verte, mais celle-ci aura perdu une bonne partie de son amertume tout en conservant l’essentiel des autres saveurs de la plante. Ensuite, toutes les utilisations des légume feuille sont possibles.</p><p>A noter que les fleurs, débarrassées de leur calice enflé peuvent être utilisées en décoration comestible.</p><h2 style="text-align: center;">Tarte aux compagnons</h2><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigjKdTj0TFu419Iq2RyNqA-SB3oPhtxEveTCRO2EQsDvj6y1wRwTeGTMEiUDswxZ_tQqWl4nCsINkso8E2NGCwDXVAawfMk5rEEFl6WJCQ2ZkW6JeId3D5lewME7n3xvfdzboaKC-XQYp2/s1200/a_IMG_3474.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigjKdTj0TFu419Iq2RyNqA-SB3oPhtxEveTCRO2EQsDvj6y1wRwTeGTMEiUDswxZ_tQqWl4nCsINkso8E2NGCwDXVAawfMk5rEEFl6WJCQ2ZkW6JeId3D5lewME7n3xvfdzboaKC-XQYp2/w448-h298/a_IMG_3474.JPG" width="448" /></a></div></div><p>Ingrédients :</p><p></p><ul style="text-align: left;"><li>Au moins un plein saladier de feuilles de compagnon rouge ou blanc (plus il y en a, meilleur c’est)</li><li>Environ 200g de pâte brisée à ajuster selon la taille et la profondeur du moule à tarte (mélange homogène de farine et beurre, à raison de 2 fois plus de farine que de beurre, plus quelques pincées de sel et un peu d'eau si besoin plus une heure de repos à température ambiante)</li><li>100g de fromage râpé (emmenthal, comté jeune, mozzarella)</li><li>3 œufs</li><li>20cl de crème liquide</li><li>100g de poitrine fumée découpée en allumettes (facultatif, peut aussi être remplacé par du saumon fumé)</li><li>Sel et poivre</li></ul><p></p><p>Préparation :</p><p></p><ul style="text-align: left;"><li>Réaliser la pâte brisée, l’abaisser et la placer dans un moule à tarte chemisé (beurré puis fariné)</li><li>Etaler une feuille de papier sulfurisé au-dessus puis verser un leste (des haricots secs, des petits cailloux propres, du riz etc.)</li><li>Placer au four à 180°C 10 à 15 minute jusqu’à obtenir un début de coloration</li><li>Blanchir les feuilles de compagnon (les cuire 5 bonnes minutes dans de l’eau bouillante, les plonger ensuite dans de l’eau glacées, puis les égoutter et finalement les presser vigoureusement pour en évacuer un maximum d’eau)</li><li>Hacher finement les feuilles, les mélanger avec les œufs, la crème, le fromage, les lardons, le sel (pas trop, les lardons en apportent déjà un peu) et le poivre</li><li>Verser l’appareil ainsi obtenu dans le fond de tarte en s’assurant une répartition homogène</li><li>Enfourner à 180°C pour 45 minutes</li></ul><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV1BnnDt6uqq04xvWjteFiQ0Zw6gnxRaI4EpYfVMAEvxh5Vj3gggN9D7debN5xkPbKBBQijXvNIHQi-ytQBqMXHdM2zDAAfux5S5NW6xG6YfcfI2TRjJetmbpAL8vO0aMto9w-htVH5X4G/s1200/a_IMG_3478.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="375" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV1BnnDt6uqq04xvWjteFiQ0Zw6gnxRaI4EpYfVMAEvxh5Vj3gggN9D7debN5xkPbKBBQijXvNIHQi-ytQBqMXHdM2zDAAfux5S5NW6xG6YfcfI2TRjJetmbpAL8vO0aMto9w-htVH5X4G/w564-h375/a_IMG_3478.JPG" width="564" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tarte à déguster tiède accompagnée de salade verte, pourquoi pas agrémentée de feuilles de marguerite.</td></tr></tbody></table>Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-43372644173565866142021-04-08T18:59:00.000+02:002021-04-08T18:59:00.829+02:00Et si on faisait des boulettesOn a beau être au printemps, et celui-ci a beau être précoce malgré la fraicheur passagère actuelle, les marguerites sauvages sont encore loin de la floraison. Ici, en Bretagne nord, elles commencent tout juste à monter. Plutôt discrètes au milieu des autres plantes lorsqu’elles sont à l’état de rosette, elles peuvent désormais être repérées plus facilement.<div><br /></div><div>Et ça tombe bien car chez la marguerite, ce ne sont pas les fleurs qui m’intéressent mais bien les feuilles. Contrairement à ce à quoi on pourrait s’attendre quand on les touche, celles-ci ne sont pas coriaces du tout, mais surtout, elles sont très aromatiques et bien entendu comestibles, comme le reste de la plante d’ailleurs.</div><div><br /></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; width: 500px;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpNro6J7ugAsXZMp40g9WINgSqwc9s9UahVHbwTkb85reUlbPZmgT1CmE7OWpn_n9QDFbW3XRtTZJ55OwwhpVC4G4ULpmVjMc79i5CkP_txQ-8ReEJFfTDcF5UCFFJDLpscAniGwjDf2cF/s1200/a_IMG_3490.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="399" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpNro6J7ugAsXZMp40g9WINgSqwc9s9UahVHbwTkb85reUlbPZmgT1CmE7OWpn_n9QDFbW3XRtTZJ55OwwhpVC4G4ULpmVjMc79i5CkP_txQ-8ReEJFfTDcF5UCFFJDLpscAniGwjDf2cF/w600-h399/a_IMG_3490.JPG" width="600" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Marguerite commune (leucanthemum vulgare). Les feuilles basales de la marguerite sont organisées en rosette. Elles sont munies d’un pétiole (la « tige » des feuilles) et ont la forme de spatules irrégulièrement dentée. Les feuilles caulinaires (celles situées sur la tige) sont alternes et plus la plante monte, plus leur pétiole est court jusqu’à ne plus être présent. La tige, de couleur vert à pourpre est velue à très velue.</td></tr></tbody></table><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; width: 500px;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbzT8_CntO2qpZgrYQSWfDsM7_3OFaCUOzRNbRHIm94Lg8L5XnHAgc8rhH8HIkJt7NVjbnDIrfCKoHLXLKZQnRPgPaN1rxk-6SDut6YYudYFRVm8Pd0hC39NufuEqvKm_hlI9FsDEG32-2/s900/a_IMG_3513.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="489" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbzT8_CntO2qpZgrYQSWfDsM7_3OFaCUOzRNbRHIm94Lg8L5XnHAgc8rhH8HIkJt7NVjbnDIrfCKoHLXLKZQnRPgPaN1rxk-6SDut6YYudYFRVm8Pd0hC39NufuEqvKm_hlI9FsDEG32-2/w489-h489/a_IMG_3513.JPG" width="489" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Marguerite commune (leucanthemum vulgare).<br />Risques de confusion avant floraison : Séneçon commun (senecio vulgaris), jacobée commune (jacobaea vulgaris), toxiques toutes les deux, mais dont les tiges sont glabres contrairement à celles de la marguerite.</td></tr></tbody></table><div><br /></div></div><div>Pour ceux qui connaissent la cuisine asiatique en particulier celle de Hong Kong ou du Japon, la saveur des feuilles de marguerite est proche de celle des feuilles du chrysanthème comestible ou chrysanthème couronné (glebionis coronaria). Ce légume feuille y est très utilisé en association avec le poisson, ce qui m’a orienté pour la recette du jour.</div><div><br /></div><h2 style="text-align: center;">Boulettes de poisson à la marguerite</h2><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMp6C8O4T6HfEiV2gKu9Nx9IyopWJKxA71rwtU7OZ8W6mq9Qco7YGtEJQWhPCv0ztt1rhL35-9_83eJCO3ZhhokMZLtoCkQeJAdLHIK8xdmCU1H4gYaf-PK3FB3wp30UZfiZa_65hPQ9ii/s1200/a_IMG_3466.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="359" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMp6C8O4T6HfEiV2gKu9Nx9IyopWJKxA71rwtU7OZ8W6mq9Qco7YGtEJQWhPCv0ztt1rhL35-9_83eJCO3ZhhokMZLtoCkQeJAdLHIK8xdmCU1H4gYaf-PK3FB3wp30UZfiZa_65hPQ9ii/w539-h359/a_IMG_3466.JPG" width="539" /></a></div><div><br /></div><div>Ingrédients (pour deux douzaines de boulettes) :</div></div><div><ul style="text-align: left;"><li>300g de chair de poisson (dans mon cas, du lieu noir, mais fonctionne très bien avec tous les poissons à chair blanche)</li><li>50g de jeunes feuilles de marguerite</li><li>Pain rassis</li><li>Farine</li><li>1 œuf</li><li>2 à 3 gousses d’ail</li><li>1 cuillère à soupe de sauce soja</li><li>1 cuillère à soupe de sauce nuoc-mâm</li><li>1 cuillère à café de poivre moulu</li></ul></div><div>Préparation :</div><div><ul style="text-align: left;"><li>Mettre à tremper le pain rassis dans de l’eau pendant une bonne heure</li><li>Une fois bien imbibé, l’égoutter puis le presser vigoureusement et en garder 150g</li><li>Découper le poisson en petits cubes, hacher grossièrement la marguerite et l’ail</li><li>Les placer dans un blender avec l’œuf, les 150g de pain, la sauce soja, la sauce nuoc-mâm et le poivre et mixer jusqu’à obtenir un appareil homogène, mais pas trop lisse</li><li>Utiliser cet appareil pour former les boulettes à la main</li><li>Les rouler ensuite dans la farine et réserver</li><li>Porter une grande quantité d’eau à ébullition avant d’y plonger délicatement les boulettes</li><li>Cuire ainsi pendant environ 3 minutes : en principe, les boulettes qui sont tout d’abord tombées au fond vont remonter</li><li>Transférer les boulettes dans de l’eau bien froide pendant quelques minutes pour stopper la cuisson et les refroidir</li><li>Bien les égoutter (note : à ce stade, les boulettes peuvent être réservées au réfrigérateur et conservées quelques jours, voire-même congelées)</li><li><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsJoZadgSWz8Kw6BeEpcn6QlUFpiYAG1CqLcY7ciPicrxXMwAP0bAucEyt00QpFH7CnhF_lmaxeF8Fjgrt2rfQM-t5OO5n43V17RyaojmB5ILWfh_0dV2ucz4SU5iELzqKXThT2jgLG5hS/s1200/a_IMG_3459.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsJoZadgSWz8Kw6BeEpcn6QlUFpiYAG1CqLcY7ciPicrxXMwAP0bAucEyt00QpFH7CnhF_lmaxeF8Fjgrt2rfQM-t5OO5n43V17RyaojmB5ILWfh_0dV2ucz4SU5iELzqKXThT2jgLG5hS/w385-h256/a_IMG_3459.JPG" width="385" /></a></div>Juste avant le service, faire dorer les boulettes dans une poêle avec un bon fond d’huile de tournesol ou carrément les passer à la friteuse</li><li>A servir avec la sauce ci-dessous et quelques feuilles crues de marguerite</li></ul></div><div>Sauce d’accompagnement :</div><div><ul style="text-align: left;"><li>Mélanger ensemble le jus d’un citron, deux cuillères à soupe de sauce nuoc-mâm, une cuillère à soupe de sirop de canne, une cuillère à soupe de sauce de piment (type « Sriracha »), une gousse d’ail finement haché, un piment thaï séché réduit en miettes. </li></ul></div><div><br /></div><div>Et pour conclure, un peu de botanique :</div><div>Comme pour toutes les astéracées, famille dont la marguerite est membre, ce qu’on a tendance à appeler « fleur » n'en est pas exactement une. C'est en fait un capitule, c’est-à-dire une inflorescence regroupant de nombreuses fleurs minuscules appelés fleurons. Dans le cas de la marguerite, ceux-ci sont de minuscules tubes agglomérées par centaines et constituent ainsi le cœur jaune du capitule. Les fleurons sont tous munis de 5 vrais pétales qu'on peut parfois observer à l'œil nu. Quant aux « faux pétales » blancs, il s’agit plutôt de ligules, c’est-à-dire d’excroissances que possèdent les fleurons périphériques du capitule. Ces caractéristiques peuvent être beaucoup plus facilement observées sur les inflorescences d'une plante comme le tournesol à l’anatomie très semblable (photo ci-dessous), mais à une échelle ne nécessitant pas de loupe. A noter que certaines astéracées n'ont que des fleurons ligulés (pissenlit ou salsifis par exemple) ou au contraire, que des fleurons tubulaires (matricaire odorante, sur certaines variétés de séneçon commun par exemple).</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZFuHVCQw2jKzBmQ0OpR7nRc0btl9ap0WHpS8gbOzyuInpXb_dsZkugWKOnlTl_jwhJkH3Os2Ii3ygYrQWyanqt3VVgBkSi3DIAqZ8lqQ-uyPSpfcjirDY5RSOZ7_Lj8_k1menRTT7Pj71/s800/800px-Sunflower_with_a_bee.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZFuHVCQw2jKzBmQ0OpR7nRc0btl9ap0WHpS8gbOzyuInpXb_dsZkugWKOnlTl_jwhJkH3Os2Ii3ygYrQWyanqt3VVgBkSi3DIAqZ8lqQ-uyPSpfcjirDY5RSOZ7_Lj8_k1menRTT7Pj71/s320/800px-Sunflower_with_a_bee.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Photo Olivier Rousseil sous licence <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/deed.fr">CC-BY-SA-2.0-FR</a>.</span></td></tr></tbody></table>Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-50373002064049809902021-03-16T20:04:00.000+01:002021-03-16T20:04:18.517+01:00Chou printanier<p>Le printemps a beau ne commencer officiellement que ce week-end, dans la réalité il est déjà là depuis quelques temps et avec lui arrivent plein de délicieuses plantes sauvages. Et cette année, pas de confinement, donc il était impensable pour moi de rater la montée du colza, et encore moins celle de l'ail des ours.</p><p><br /></p><div>Je viens d'ailleurs de prendre conscience que plus on se dirige vers l'ouest de la France et moins l'ail des ours est présent. Malgré tout, cela ne m'a pas empêché de trouver un premier coin et même d'en faire ma première récolte depuis mon déménagement en Bretagne. Si vous aussi vous cherchez votre coin, orientez vos recherches en ciblant les sous-bois frais et humides, si possible en bordure d'un ruisseau, d'une rivière ou d'un étang.</div><div><br /></div><div><br /></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9R4VsVjf7m_b4pL6riLL42KlspBhX1igxEZTsg0KNTrbJyg2hR00_FizxhiPcpwTIkv1tbcHDg9XXDgAQ5joNEbh30mf3dC9raV2uC0xi2B3qn59V5QpgRQlOLb2s2BY2LNg-buEXd54l/s1200/a_IMG_4049.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9R4VsVjf7m_b4pL6riLL42KlspBhX1igxEZTsg0KNTrbJyg2hR00_FizxhiPcpwTIkv1tbcHDg9XXDgAQ5joNEbh30mf3dC9raV2uC0xi2B3qn59V5QpgRQlOLb2s2BY2LNg-buEXd54l/w426-h640/a_IMG_4049.JPG" width="426" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ail des ours (allium ursinum).<br />Attention : ne pas confondre ses délicieuses feuilles avec celles très toxiques du muguet. Le meilleur moyen pour ne pas se tromper avant floraison : l'odeur d'ail qui ne manquera pas de chatouiller vos narines aussitôt que vous manipulerez les feuilles de l'ail des ours. Une fois les fleurs présentes, les clochettes du muguet et leur parfum ôteront tout doute (si toutefois il en restait).</td></tr></tbody></table><div><br /></div></div><div>Concernant le colza, dans une région agricole telle que la Bretagne où il est cultivé assez fréquemment, il n'est pas rare d'en trouver en dehors des champs, malheureusement, c'est souvent en bordure des routes où il vaudra mieux éviter de le récolter. Mais il existe certains endroits où il est naturalisé et où on peut donc le retrouver d'une année sur l'autre, à l'abri des nombreux traitements phytosanitaires avec lesquels les champs sont régulièrement traités. Et quand on a la chance de connaitre un tel coin, on y passe tous les ans au printemps pour faire le plein.</div><div><br /></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJl2yc8yIdZ7mG0KZEJt4fdWDZrTWaAJApT08ix98S51BpM2XGjzpTuV5Poo8jLru3g8LGshBCgjuwd8iTLaER_QB76e99PMhCRNGcXN5LhtAwhViadXr5nlsjAKdOQIFvZ58VmPUx30Oo/s1200/a_DSC_0725.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJl2yc8yIdZ7mG0KZEJt4fdWDZrTWaAJApT08ix98S51BpM2XGjzpTuV5Poo8jLru3g8LGshBCgjuwd8iTLaER_QB76e99PMhCRNGcXN5LhtAwhViadXr5nlsjAKdOQIFvZ58VmPUx30Oo/w426-h640/a_DSC_0725.JPG" width="426" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Colza ou canola (brassica napus).<br />Ses fleurs jaunes à 4 pétales en croix lui valent parfois d'être confondus avec la moutarde (un autre chou), mais la couleur "vert de gris" des feuilles du colza permettent de l'en distinguer assez facilement.</td></tr></tbody></table><div><br /></div></div><p>Du colza, beaucoup n'en connaissent que l'huile. Mais ce chou (car oui, c'est un chou) peut aussi être cuisiné : comme au Japon, juste blanchi avec un peu de sauce soja et d'huile de sésame, comme en Italie à la manière des "cime di rapa", comme au Portugal à la manière des "grelos" ou tout simplement en suivant votre inspiration du moment.</p><p>Pour l'utiliser en légume, on récolte les 20 à 30 derniers centimètres des plants dont les inflorescences sont encore en boutons : La tige doit casser net à la torsion sans être fibreuse. La plante étant naturellement amère, il est préférable de les blanchir (5 minutes suffisent) avant de les utiliser d'une manière ou d'une autre.</p><h2 style="text-align: center;">Colza à la pomme de terre et à l'ail des ours</h2><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRg4g_f02VoQEEoFM1sqlsoj7JKsEnadxOiUbU82iLhC_Mioww85ke3G9n7QjauViD0uVVS-Y1bxw6_QbE5JtwNixcnJZkE6vk6d8rlh51gT1pxDUgXCJ_H9Tv2J5zKYw3L7JvmC2OH4_W/s1200/IMG_20210316_123814.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="383" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRg4g_f02VoQEEoFM1sqlsoj7JKsEnadxOiUbU82iLhC_Mioww85ke3G9n7QjauViD0uVVS-Y1bxw6_QbE5JtwNixcnJZkE6vk6d8rlh51gT1pxDUgXCJ_H9Tv2J5zKYw3L7JvmC2OH4_W/w575-h383/IMG_20210316_123814.jpg" width="575" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Dans mon cas, j'ai utilisé cette recette pour accompagner un peu de poitrine de porc découpée en fine lamelles. Au final, avec le colza faisant office de chou, l'ail des ours faisant office de poireau, les patates et le porc, on retrouve les ingrédients de base de beaucoup de potées.</td></tr></tbody></table><p>Ingrédients pour 4 (accompagnement):</p><p></p><ul style="text-align: left;"><li>300g de pommes de terre</li><li>200g de tiges de colza</li><li>50g de feuilles d'ail des ours</li><li>Sel et poivre</li></ul><p></p><p>Préparation :</p><p></p><ul style="text-align: left;"><li>Bien cuire les pommes de terre à l'eau ou à la vapeur</li><li>Et parallèle, plonger les tiges de colza pendant 5 minutes dans de l'eau bouillante avant de bien les égoutter</li><li>Découper les feuilles d'ail des ours en fines lanières</li><li>Emietter grossièrement les pommes de terre</li><li>Verser tous les ingrédients dans une poêle avec un fond d'huile d'olive sur feu vif</li><li>Continuer la cuisson tout en remuer pendant 5 minutes</li><li>Saler, poivrer, servir</li></ul><p></p><p><br /></p>Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-71851973634785434942021-02-28T11:54:00.006+01:002021-03-12T18:23:06.920+01:00De retour avec un pestoCa faisait un bout de temps que je n'avais rien posté sur le blog.<div>Entre les (très bons) débuts du resto, interrompus par le premier confinement et la (très bonne) reprise l'été dernier, interrompue par le second confinement, j'avais en effet très peu de temps à consacrer à "Sauvagement-Bon". Sans parler de la (grosse) chute de motivation durant les périodes d'inactivité forcée, qui malheureusement durent encore, sans qu'on semble voir le bout du tunnel.</div><div>Toutefois, avec l'arrivée des premiers jours printaniers, la motivation remonte et me voilà devant mon PC pour parler d'une nouvelle version de pesto testée hier avec succès : un pesto à base de vergerette du Canada.</div><div><br /></div><div>Tout d'abord, quelques mots sur la plante : la vergerette du Canada (erigeron canadensis syn. conyza canadensis) est une invasive depuis son introduction accidentelle en France avec la régularisation des échanges avec les Amériques au XVIIe. On la retrouve désormais partout en France. On la repère facilement en été avec sa tige dressée qui monte parfois jusqu'à 1,5 m. Et on se rend vite compte qu'elle s'accommode de presque tous les milieux, ce qui explique qu'elle est omniprésente en ville où elle exploite le moindre morceau de terre et pousse même entre les pierres des vieux murs.</div><div><br /></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNt-5WnbJ8R4Lxc2cUMjTrrvLOF3eETp9cqwrKfJ4pO8cJ4uRE9yOVbD1ymuV2pCheWsomof2epoivoPnYdlbcBayephomUps1Lo2JYuBVr8jjOSHWBzsNOIkZMTIOgteC9miR9TxjxnFj/s900/a_IMG_8070.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="547" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNt-5WnbJ8R4Lxc2cUMjTrrvLOF3eETp9cqwrKfJ4pO8cJ4uRE9yOVbD1ymuV2pCheWsomof2epoivoPnYdlbcBayephomUps1Lo2JYuBVr8jjOSHWBzsNOIkZMTIOgteC9miR9TxjxnFj/w547-h547/a_IMG_8070.JPG" width="547" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vergerette du Canada (erigeron canadensis) à l'état de rosette (hiver/printemps).<br />C'est au printemps, à ce stade, que ses feuilles sont les plus intéressantes, à la fois tendres et parfumées. Leur aspect denté permet les reconnaitres.</td></tr></tbody></table><div><br /></div><div>Comestibles, ses feuilles ont un goût aromatique plutôt agréable assorti d'une note poivrée. Ce sont justement ces caractéristiques qui m'ont donné l'envie de la tester en pesto, en attendant l'ail des ours et surtout en attendant de me trouver un nouveau coin. En effet, ayant maintenant migré en Bretagne, je n'ai plus accès à mes anciens coins de la région parisienne, mais j'ai déjà des pistes.</div></div><div><br /></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgViaieyhpkiLe4gSFiiEfRIw2W-Qb0W0nW9MSqIxnGpG1GFFb2PUcfGLUxXicLYWqdouVJi2LGg8zCrOmy6e8rXOQCMfQs-8DP03TsrGZGDMoklUjlOlfhYY7BtzYeBehrjG3f0DmFfyrr/s1200/a_IMG_8693.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgViaieyhpkiLe4gSFiiEfRIw2W-Qb0W0nW9MSqIxnGpG1GFFb2PUcfGLUxXicLYWqdouVJi2LGg8zCrOmy6e8rXOQCMfQs-8DP03TsrGZGDMoklUjlOlfhYY7BtzYeBehrjG3f0DmFfyrr/w426-h640/a_IMG_8693.JPG" width="426" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vergerette du Canada (erigeron canadensis) ayant entamé sa montée (printemps/été). A ce stade, les feuilles ne sont plus ou presque plus dentées. Mais on peut encore utiliser les sommités.</td></tr></tbody></table><div><br /></div></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh91mGL26Yn-fWTQAGBVNdpEZEgSuYMSve4VJ5uJ93JRoMpIvNw7gYooyyM0PShATVSwr8O09C5lOiQ5RPLDK7eLADpwf64HGV20Ih15dRaO6bg8VJdc863GfhtMUaNP5ak1LGNnZowXQvA/s900/a_IMG_8685.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="578" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh91mGL26Yn-fWTQAGBVNdpEZEgSuYMSve4VJ5uJ93JRoMpIvNw7gYooyyM0PShATVSwr8O09C5lOiQ5RPLDK7eLADpwf64HGV20Ih15dRaO6bg8VJdc863GfhtMUaNP5ak1LGNnZowXQvA/w578-h578/a_IMG_8685.JPG" width="578" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Inflorescences caractéristiques de la vergerette du Canada (erigeron canadensis) avec une forme cylindrique, à la périphérie desquelles on trouve de petites et fines ligules blanches pointant vers l'avant en couronne.</td></tr></tbody></table><div><br /></div><h2 style="text-align: center;">Pesto de vergerette du Canada</h2><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9GIOz95_Yask7rh1K8gr3ZjjybpZlXmfOv5zTyYJdGM5ciVR92BkDOLWqEejiopyIjG04QB0SqoSGOjSvlAABbPwtG_x-Eh_kbNtlHcriwoHY0JsoBIoCaHNfgErsxSXZrNlQpYNwvzG8/s1160/a_IMG_20210227_194048.jpg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="870" data-original-width="1160" height="418" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9GIOz95_Yask7rh1K8gr3ZjjybpZlXmfOv5zTyYJdGM5ciVR92BkDOLWqEejiopyIjG04QB0SqoSGOjSvlAABbPwtG_x-Eh_kbNtlHcriwoHY0JsoBIoCaHNfgErsxSXZrNlQpYNwvzG8/w557-h418/a_IMG_20210227_194048.jpg.jpg" width="557" /></a></div><br /></div><div>Ingrédients :</div><div><ul style="text-align: left;"><li>Un grand saladier de feuilles nettoyées, lavées et séchées de vergerette du Canada</li><li>100g râpés de parmigiano reggiano, de grana Padano ou d'un autre fromage à pâte pressée cuite très affiné</li><li>3 poignées d'amandes émondées</li><li>1 cuillère à soupe de gros sel</li><li>10cl d'huile d'olive</li><li>Le jus d'un demi citron</li><li>3 gousses d'ail</li></ul></div><div>Préparation :</div><div><ul style="text-align: left;"><li>Hacher tout d'abord les feuilles au couteau</li><li>Placer ensuite tous les ingrédients dans un blender (en plusieurs fois si le blender est trop petit) en commençant par les feuilles et en finissant par l'huile</li><li>Mixer jusqu'à obtenir un mélange homogène mais pas trop lisse</li></ul></div><div>A déguster de manière classique avec des pâtes, ou encore étalé sur des toast, ou même avec des pommes de terre vapeur.</div><div><br /></div><div>Attention : ne pas cuire ce pesto qui perdrait toutes ses saveurs. Pour sa conservation, c'est donc maximum quelques jours au réfrigérateur (on peut le recouvrir d'une couche d'huile d'olive pour améliorer sa préservation) ou plusieurs mois au congélateur.</div><div><br /></div><div>A noter que la vergerette du Canada est aussi une plante ayant des vertus diurétiques.</div><div><br /></div><div>Et pour ceux qui sont intéressés par le pesto à l'ail des ours, c'est <a href="http://sauvagement-bon.blogspot.com/2010/03/quelques-rayons-de-soleil-et-lours-sort.html">[ici]</a>.</div><div><br /></div>Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-32286637919304128902019-12-20T16:44:00.000+01:002019-12-20T18:18:16.145+01:00Une nouvelle aventure qui commence<div>
A la création de ce blog, je m'étais fixé comme principe de ne pas faire de pub pour des entreprises commerciales. Mais aujourd'hui, je vais trahir ce principe en parlant de celle que je suis en train de créer avec mes deux associés Sothy et Julien. Cette entreprise que nous créons, c'est le fameux projet auquel j'ai plusieurs fois fait allusion dans de précédents posts.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
Cette entreprise, c'est tout simplement un restaurant.
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4ljx7zkcXgYqs3iczSeaPo5AwBShyphenhyphenku_5SdRBkKxYGe1Lm8zZLQ6PCenYdZKU2NYAg9_pPLQyzgxvHXJEl_jUpUEflpYsZt4w5L_zlXw8LTvbSNejBA0X8ajYyGRqpJvq3objTqHHWUGI/s1600/tete-noire.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="227" data-original-width="991" height="91" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4ljx7zkcXgYqs3iczSeaPo5AwBShyphenhyphenku_5SdRBkKxYGe1Lm8zZLQ6PCenYdZKU2NYAg9_pPLQyzgxvHXJEl_jUpUEflpYsZt4w5L_zlXw8LTvbSNejBA0X8ajYyGRqpJvq3objTqHHWUGI/s400/tete-noire.png" width="400" /></a></div>
<br /></div>
<div>
Même si j'ose croire que je ne suis pas un débutant dans le domaine culinaire, c'est un véritable changement de vie pour l'informaticien que <strike>je suis</strike> j'étais. D'autant que ce virage professionnel à 180° est aussi accompagné d'un changement de région. C'est en effet en Bretagne que nous allons exercer, et plus précisément à Lamballe, dans les Côtes d'Armor.
<br />
<br /></div>
<div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgE2AXqZlOEYlvY_37zveOHN2H7a1t_9v41M29TJHTayFUhw9GXPMMWsGK5oO7-1ZVTWYGdabGhx0i03noLPm4_C735Upzt7-33wL_knUCl-Cb-zh6x5OF2brPrF07LkBNwgzJn48KkKPn/s1600/79150649_2586960861396821_6744803232750501888_o.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgE2AXqZlOEYlvY_37zveOHN2H7a1t_9v41M29TJHTayFUhw9GXPMMWsGK5oO7-1ZVTWYGdabGhx0i03noLPm4_C735Upzt7-33wL_knUCl-Cb-zh6x5OF2brPrF07LkBNwgzJn48KkKPn/s400/79150649_2586960861396821_6744803232750501888_o.jpg" width="300" /></a>De ce fait, il y a fort à parier que le blog et la page Facebook de Sauvagement-Bon ne soient plus trop actifs dans les mois qui viennent. Mais j'essaierai quand même de trouver le temps pour un ou deux posts au moins sur Facebook, ceux-ci me demandant moins de temps.
<br />
<br /></div>
<div>
Les propriétaires actuels vont encore exercer jusqu'à la fin de l'année. De notre côté, l'ouverture est prévue pour le 28 janvier 2020. Le début de l'année va donc être très occupé car nous avons encore beaucoup de choses à faire. Lorsque nous aurons atteint notre rythme de croisière et afin de rester dans une thématique qui nous tient à cœur, nous organiserons aussi des ateliers culinaires mêlant cueillette sauvage et cuisine, profitant des nombreuses ressources disponibles dans la région, entre estran, sentiers littoraux et forêt. Mais ça, c'est pour plus tard, probablement au printemps 2021.
</div>
<div>
Et donc, en attendant, si vous êtes dans le coin de Lamballe à partir de février 2020, n'hésitez pas à venir manger !
</div>
<div>
<br />
Pour plus de détails sur "La Tête Noire", vous pouvez d'ores et déjà visiter son tout nouveau <a href="https://tete-noire.blogspot.com/">[<u>site web</u>]</a> ou sa <a href="https://www.facebook.com/LaTeteNoireLamballe/">[<u>page Facebook</u>]</a> (en cours de transition).
</div>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-69576580514611057012019-10-22T12:10:00.003+02:002019-10-23T08:36:42.841+02:00Les cèpes, c'est le pied !<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right; width: 320px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-vtYWYCWaKMIzAmbiLEU_kPkf47Pg2knxE3Nlw_Mgnzw8ZICQ1V483i_45tPTkGJxKlaIIcZCumZbefRlgzCd-uqGHCAVr2ShPSb_9P7-QCE1Eox9CUQXHzI6aBiFEvWivptANFuokOMo/s1600/IMG_1947.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-vtYWYCWaKMIzAmbiLEU_kPkf47Pg2knxE3Nlw_Mgnzw8ZICQ1V483i_45tPTkGJxKlaIIcZCumZbefRlgzCd-uqGHCAVr2ShPSb_9P7-QCE1Eox9CUQXHzI6aBiFEvWivptANFuokOMo/s320/IMG_1947.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cèpe de Bordeaux (boletus edulis).<br />
En France, il n'existe que 5 espèces considérées comme de vrais cèpes, toutes appartenant au genre mycologique "boletus" : le cèpe de Bordeaux et ses proches (clade des boletus edulis), le cèpe d'été (boletus reticulatus syn. boletus aestivalis), le cèpe bronzé (boletus aereus), le cèpe des pins (boletus pinophilus syn. boletus pinicola) et enfin le cèpe de la Maâmora (boletus marmorensis) qu'on ne trouve qu'en zone méditerranéenne.</td></tr>
</tbody></table>
Dans les forêts automnales, le cèpe, c'est <b>LE</b> champignon que tout le monde recherche.<br />
Du coup, lorsqu'ils sont absents, nombreux sont ceux qui repartent déçus. Bien moins nombreux sont ceux qui osent se rabattre sur d'autres espèces plus méconnues et parfois aussi bonnes, voire même meilleures.<br />
Mais même pour ces derniers (et j'en fait partie), trouver un beau cèpe a quelque chose d'exaltant, presque magique.<br />
Est-ce dû à son allure majestueuse, à la prestance que lui donne son pied en massue ? Est-ce dû à sa taille ou à sa masse souvent imposantes ? Est-ce dû aux délicieuses préparations qu'on s'imagine déjà déguster ?<br />
Quelle qu'en soit la raison et quoi qu'on en dise, le cèpe, c'est vraiment le roi des champignons. Mais c'est un roi au trône fragile et pour lequel on ne compte plus les tentatives d'usurpation. Car si avoir des tubes sous son chapeau suffit généralement pour mériter le nom de "bolet", avoir un beau pied n'est pas un attribut exclusif des cèpes.<br />
<br />
Voici donc, pour vous faire une idée, quelques-uns des usurpateurs aux beaux pieds, plus ou moins proches, plus ou moins comestibles, plus ou moins toxiques :<br />
<table style="width: 0px;"><tbody>
<tr style="vertical-align: middle;"><td style="padding-bottom: 1em; padding-right: 1em; padding-top: 1em;" width="240"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWSFpzYEJ2PfFl8_034X8fs7ksPlaOfwRGseLFTB5y5VC8XrFPlcamy8RYuS0yU7kR68Yk7p0Rd6wrNbSB5PRTftZSlZfm2rEaL12Y-C1rEf2KD7ibWH2FvmSyOp3_QgLOlZ-7RJJIknif/s1600/a_IMG_6069.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="167" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWSFpzYEJ2PfFl8_034X8fs7ksPlaOfwRGseLFTB5y5VC8XrFPlcamy8RYuS0yU7kR68Yk7p0Rd6wrNbSB5PRTftZSlZfm2rEaL12Y-C1rEf2KD7ibWH2FvmSyOp3_QgLOlZ-7RJJIknif/s250/a_IMG_6069.JPG" width="250" /></a></div>
</td><td style="padding-bottom: 1em; padding-top: 1em;"><b>Bolet de fiel ou bolet amer (tylopilus felleus)</b><br />
C'est sans doute le bolet avec lequel la confusion est la plus facile. Même couleur de chapeau que les cèpes, pied couvert d'un réseau nettement visible, tube blancs pour les spécimens les plus jeunes, on pourrait s'y laisser tromper. Mais à regarder de plus près, plusieurs différence apparaissent. Tout d'abord le réseau sombre voire noir sur fond brun clair alors qu'il est blanc ou ocre sur les cèpes, selon les espèces. Ensuite, les tubes dont les pores sont un peu plus larges que ceux des cèpes et qui ont tendance à rosir puis à noircir (alors qu'ils jaunissent puis verdissent avec les cèpes). Heureusement, cet usurpateur de première n'est pas toxique. Il est seulement amer, très amer, très très très amer, au point qu'un seul spécimen au milieu d'une dizaine de cèpe suffirait à gâcher un plat !
</td></tr>
<tr style="vertical-align: middle;"><td style="padding-bottom: 1em; padding-right: 1em; padding-top: 1em;" width="240"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUNeqZT7tfS15N-I0v2TmptFTieqo9qGJy2pocbKYtY6gdZlHovHAUzj2DEF5CvmCc02gJTauX571CvHZU3MKabqHVfojMk8d6odikR8ldKbwr-BS3cLBGWNzLOk2-6Jzhf8n63oi5QyTN/s1600/a_IMG_3269.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1078" data-original-width="902" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUNeqZT7tfS15N-I0v2TmptFTieqo9qGJy2pocbKYtY6gdZlHovHAUzj2DEF5CvmCc02gJTauX571CvHZU3MKabqHVfojMk8d6odikR8ldKbwr-BS3cLBGWNzLOk2-6Jzhf8n63oi5QyTN/s240/a_IMG_3269.JPG" width="200" /></a></div>
</td><td style="padding-bottom: 1em; padding-top: 1em;"><b>Bolet à pied rouge (neoboletus erythropus, anciennement boletus erythripus puis boletus luridiformis)</b><br />
Une silhouette familière, mais un pied rouge sans réseau et une chair jaune bleuissant intensément à la coupe, plus ferme et plus dense que celle des cèpes. Avec, pour finir le portrait, un chapeau brun velouté sur le dessus et des tubes jaunes bleuissant avec des pores rouges sur le dessous. Cette couleur rouge très présente conduit d'ailleurs beaucoup de néophytes à la prendre pour le bolet satan, alors qu'il est très différent d'aspect (voir un peu plus loin) et surtout, c'est un bon comestible lorsqu'il est cuit (il est toxique cru). A noter qu'il pousse plutôt sur sols non calcaires, sous feuillus et sous conifères.
</td></tr>
<tr style="vertical-align: middle;"><td style="padding-bottom: 1em; padding-right: 1em; padding-top: 1em;" width="240"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx8ntyuT_WSpLouhQAVRny-Qq39L9x3-tUEiCJxKvG1uU4S6dnY0hyphenhyphengSPZsYgsPmMFK2Wff94AMbKedriz6XfS6sGbCkwV6Glk6iLk7ixMBevmQ-yGeXQy_mXLhprxXRBtpiKvfdiZaOCz/s1600/a_IMG_4373.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="712" data-original-width="1068" height="167" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx8ntyuT_WSpLouhQAVRny-Qq39L9x3-tUEiCJxKvG1uU4S6dnY0hyphenhyphengSPZsYgsPmMFK2Wff94AMbKedriz6XfS6sGbCkwV6Glk6iLk7ixMBevmQ-yGeXQy_mXLhprxXRBtpiKvfdiZaOCz/s250/a_IMG_4373.JPG" width="250" /></a></div>
</td><td style="padding-bottom: 1em; padding-top: 1em;"><b>bolet radicant (caloboletus radicans, anciennement boletus radicans)</b><br />
Là, le pied n'est pas en massue mais carrément en bulbe, façon ampoule électrique (il lui arrive aussi d'être plus droit, mais massif dans tous les cas). Il est couvert d'un réseau très discret. Sa chair est jaune et bleuit à la coupe. Quant au chapeau, blanc au dessus, ses tubes et pores sont jaunes sur le dessous. Poussant principalement sous feuillus et sur sol calcaire, ce champignon n'est pas comestible, il est juste immangeable du fait de son amertume.
</td></tr>
<tr style="vertical-align: middle;"><td style="padding-bottom: 1em; padding-right: 1em; padding-top: 1em;" width="240"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizyaGnVAvDsbAEZlZZZ_OYJ5bQARIkr1ftDLxWSfAy3EwwyR9eSfbvlwcKSOnK14I0natw76-W-8t-e4CqliqfhvpfTYnBR-Aa-2ldguwAyqGz5DJ0oCICb6MnNi1MQ8Nc7BH3r015JfPd/s1600/a_IMG_4375.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="712" data-original-width="1068" height="167" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizyaGnVAvDsbAEZlZZZ_OYJ5bQARIkr1ftDLxWSfAy3EwwyR9eSfbvlwcKSOnK14I0natw76-W-8t-e4CqliqfhvpfTYnBR-Aa-2ldguwAyqGz5DJ0oCICb6MnNi1MQ8Nc7BH3r015JfPd/s250/a_IMG_4375.JPG" width="250" /></a></div>
</td><td style="padding-bottom: 1em; padding-top: 1em;"><b>Bolet satan (rubroboletus satanas, anciennement boletus satanas puis Suillellus satanas)</b><br />
Le voilà celui que les néophytes redoutent. Pied enflé, rouge vers le bas, orangé puis jaune vers le chapeau, couvert d'un discret et fin réseau rouge sur le haut, avec une chair jaune très claire bleuissant sans excès à la coupe. Chapeau blanc au dessus, avec au dessous des tubes jaunes et des pores jaune-orangé virant au rouge avec l'âge. Toxique cru (gastro-entérite durant plusieurs jours), selon certains, il serait comestible après une longue cuisson, mais ce dernier point fait toujours débat. Dans le doute, mieux vaut donc s'abstenir. A noter que c'est un champignon plutôt thermophile poussant sous feuillus sur sol calcaire.
</td></tr>
<tr style="vertical-align: middle;"><td style="padding-bottom: 1em; padding-right: 1em; padding-top: 1em;" width="240"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz6Jifrk6tMzIB8IDaHI22JF6j-_SOhCIvuM9VGzDq6nvv7TnAJR0dEKx-O7i5DhbczdfkvB7P7tfkzzwU9yyQJb_0ewP9hURjjzyxSMr5ondug0hzTMlDbIyJlw9hvmQVC2HB7L2FYP70/s1600/a_IMG_5007.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1068" data-original-width="712" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz6Jifrk6tMzIB8IDaHI22JF6j-_SOhCIvuM9VGzDq6nvv7TnAJR0dEKx-O7i5DhbczdfkvB7P7tfkzzwU9yyQJb_0ewP9hURjjzyxSMr5ondug0hzTMlDbIyJlw9hvmQVC2HB7L2FYP70/s250/a_IMG_5007.JPG" width="167" /></a></div>
</td><td style="padding-bottom: 1em; padding-top: 1em;"><b>Bolet orangé (leccinum aurantiacum syn. leccinum quercinum)</b><br />
Le pied méchuleux est assez caractéristique des champignons de ce genre (leccinum) dont certains, surtout lorsqu'ils sont jeunes, peuvent présenter un pied massif façon cèpe. Que ce soit le bolet rude (leccinum scabrum), le bolet orangé (leccinum aurantiacum syn. leccinum quercinum) comme sur la photo ou leurs autres cousins à tubes blancs, aucun n'est toxique. Jeunes, ils sont même considérés par certains comme de bons comestibles (surtout le bolet orangé), mais la fermeté extrême de leur pied sur les spécimens avancés en dissuade plus d'un ! Leurs espèces sont parfois difficiles à distinguer les unes des autres, mais l'identification des arbres sous lesquels ils poussent permet de faire une partie du chemin.
</td></tr>
<tr style="vertical-align: middle;"><td style="padding-bottom: 1em; padding-right: 1em; padding-top: 1em;" width="240"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy8w4tq-CKyEOXFjfPi6Eio5hbIenUakEp0U4IBp_x7XGVvpumcBurXlSKoMwjIZtkfNa5VURuA2mJBNUAXGUUIsgBEEQJ2DiusvGqYXZiyPXOu1JiaDweycoo9wGG3HH-YEgVh7Npbyll/s1600/a_IMG_5926.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy8w4tq-CKyEOXFjfPi6Eio5hbIenUakEp0U4IBp_x7XGVvpumcBurXlSKoMwjIZtkfNa5VURuA2mJBNUAXGUUIsgBEEQJ2DiusvGqYXZiyPXOu1JiaDweycoo9wGG3HH-YEgVh7Npbyll/s225/a_IMG_5926.JPG" width="225" /></a></div>
</td><td style="padding-bottom: 1em; padding-top: 1em;"><b>Bolet blafard (suillelus luridus, anciennement boletus luridus)</b><br />
De nouveau la silhouette typique du cèpe, mais là non plus, la couleur ne correspond pas. Que ce soit le réseau rougeâtre nettement visible sur le pied, la chair bleuissante et les tubes jaunes à pores orangés puis rouges avec l'âge. Mais cette description reste assez vague car le bolet blafard a des couleurs très variables. Il est toxique cru mais comestible cuit. Moins ferme que le bolet à pied rouge, une fois bien cuit, il se rapproche même des cèpes !
</td></tr>
<tr style="vertical-align: middle;"><td style="padding-bottom: 1em; padding-right: 1em; padding-top: 1em;" width="240"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJmDWaWAMuR_eGytJ8_Y-O7ptJ0X-D45dnfJoKcN2qLRbzRmnqaxq48zTqF20JivHB50r49ONFYWnefcQ_CnCOAt430JY0c4IPmgozfOM164tQY62j0e3ec3EBc1TN7rmRNXF13Mjnu4VU/s1600/a_IMG_20191019_154923.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJmDWaWAMuR_eGytJ8_Y-O7ptJ0X-D45dnfJoKcN2qLRbzRmnqaxq48zTqF20JivHB50r49ONFYWnefcQ_CnCOAt430JY0c4IPmgozfOM164tQY62j0e3ec3EBc1TN7rmRNXF13Mjnu4VU/s225/a_IMG_20191019_154923.jpg" width="225" /></a></div>
</td><td style="padding-bottom: 1em; padding-top: 1em;"><b>Bolet bai (imeleria badia, anciennement xerocomus badius puis boletus badius)</b><br />
Les "cueilleurs du dimanche" les appellent souvent juste "bolets", mais cette courte désignation ne veut pas dire grand chose, puisque comme dit précédemment, le nom vernaculaire "bolet" désigne quasiment tous les champignons à tube poussant en terre, y compris les cèpes. En gros, "bolet" désigne plus généralement tous les membres de la famille des boletacés. Il suffit pourtant juste de 3 lettres supplémentaires pour désigner l'espèce de la photo sans ambiguïté car il s'agit en effet du bolet bai. Leur pied est généralement assez frêle, mais on en trouve parfois avec un pied gonflé aux faux-air de cèpe. Avec des tubes jaunes bleuissant, un pied ocracé à la chair blanc-beige pouvant légèrement bleuir à la coupe et un chapeau brun, il est assez facilement identifiable. Et surtout, même s'il n'a pas la finesse du cèpe, c'est un bon comestible, malheureusement trop souvent véreux.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Lorsqu'ils sont très jeunes, les cèpes, les vrais, peuvent être dégustés crus, qualité qui n'est pas donnée au premier champignon venu. A tout bien y réfléchir, je ne vois d'ailleurs que quelques agarics (dont le champignon de Paris), la langue de bœuf, quelques pézizes et bien entendu l'amanite des césars (merci à <a href="https://sauvagement-bon.blogspot.com/2019/10/les-cepes-cest-le-pied.html?showComment=1571780172732#c7612933159952718580" target="_blank"><u>Colibri</u></a> pour son rappel) à partager cette qualité, si on exclut tout ceux qui ne sont pas toxiques, mais sans intérêt culinaire à être consommés crus.<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7KQ0HRESzswTLNCZ5GMwx4wHB34h8dMi8h-nuytLu3p9BD2YQfkTX2Ey8lmgJYKyE_wdXJC3T4DGCGP6qZ50xvwCbkXbDqjI00OFP6qw27yhchF7-0g3n753hkFcohO6KnBPmemaEHn42/s1600/a_IMG_20191019_113454.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin: 1em auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7KQ0HRESzswTLNCZ5GMwx4wHB34h8dMi8h-nuytLu3p9BD2YQfkTX2Ey8lmgJYKyE_wdXJC3T4DGCGP6qZ50xvwCbkXbDqjI00OFP6qw27yhchF7-0g3n753hkFcohO6KnBPmemaEHn42/s320/a_IMG_20191019_113454.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Un bouchon idéal pour un carpaccio, mais...</td></tr>
</tbody></table>
Mais attention, en dégustant un champignon cru, on prend le risque d'une contamination par des parasites tels que l'échinocoque (à l'origine de la "maladie du renard" ou échinococcose alvéolaire).<br />
Pour minimiser les risques (et je parle bien de minimiser, pas de les supprimer), un cèpe consommé cru devra donc être cueilli loin de toute zone souillée. A noter au passage que contrairement aux idées reçues, ce n'est pas via l'urine mais via les fèces des carnivores que le parasite peut se transmettre.<br />
Les cueilleurs habitant l'ouest de la France prendront de base moins de risques puisque les principaux foyers de cette zoonose se situent à l'est (bande allant des Hautes Alpes à la Meuse en passant par le Jura) et en Auvergne.<br />
Pour vous faire une idée par vous-même, je vous invite d'ailleurs à lire l'article de wikipedia sur le sujet et en particulier les passages sur les zones et les facteurs de risques (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chinococcose#Zones_%C3%A0_risque" target="_blank"><u><b>ici</b></u></a> et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chinococcose#Contamination_humaine" target="_blank"><u><b>là</b></u></a>). C'est, je le pense, une assez bonne synthèse.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnszO39TGdwDxp3oSKBhybaCWkWvrka9z_OhpKXdPPyJ6Ie32GLfmzd7nLmBD6O-8fPxrCSNmoT_7EcjWuzv366KqWGcspzDsM5j0Me9cy0Whj2zM9eNXnKOQzZGrkX8w_pGQXzG8e8W4j/s1600/a_IMG_6317.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnszO39TGdwDxp3oSKBhybaCWkWvrka9z_OhpKXdPPyJ6Ie32GLfmzd7nLmBD6O-8fPxrCSNmoT_7EcjWuzv366KqWGcspzDsM5j0Me9cy0Whj2zM9eNXnKOQzZGrkX8w_pGQXzG8e8W4j/s600/a_IMG_6317.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Bien que délicieux, le carpaccio de cèpes est un plat que, personnellement, je ne consommerai pas avec des champignons qu'on m'aurait donnés, qui auraient été achetés ou que j'aurais moi-même <span style="font-size: 12.8px;">cueillis dans une région à risque</span><span style="font-size: 12.8px;">. Ceux de la photo ont par exemple été cueillis dans une forêt des Côtes d'Armor, région peu, voire pas atteinte par la zoonose. Malgré tout, même dans ces conditions, le risque ne peut pas être totalement nul.</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
Pour consommer les cèpes sans risque de contamination, la cuisson est la seule solution. Mais cru ou cuit, s'il vous plait, ne les lavez pas à l'eau. Les champignons, et particulièrement les cèpes, agissent comme des éponges et vous gâcheriez votre récolte. Un cèpe, ça se gratte avec le couteau, ça se frotte avec un pinceau, ça se nettoie avec un linge humide... mais ça ne se lave pas !<br />
<br />
Si vous les saisissez rapidement à la poêle sur feu vif dans un peu de matière grasse, il ne faudra surtout pas en mettre trop à la fois, ne pas les saler (une fois cuits uniquement), ne pas les couvrir et résister à l'envie d'y toucher ou de les remuer avant que la face en contact avec le métal ait commencé à dorer. Ne pas respecter ce délai aurait pour effet de leur faire rendre de l'eau et au final de les ramollir, voire d'en faire de la bouillie. Pour garder de la mâche, une coupe en tranches de 1 à 2 cm d'épaisseur est idéale. Ce mode de cuisson aura pour effet de provoquer la fameuse réaction de Maillard, une sorte de caramélisation qui va concentrer et amplifier toutes les saveurs du champignon en lui donnant cet aspect doré. Pour compléter, pourquoi ne pas rajouter un peu d'ail pressé en fin de cuisson (il doit quand même cuire un minimum, sans griller, pour ne pas prendre le dessus sur le cèpe) et une pincée de persil finement haché en dehors du feu. Préparés ainsi, ils se suffisent à eux-mêmes, mais font aussi un excellent accompagnement.<br />
<br />
Autre possibilité : la cuisson lente, qui permet d'infuser les délicates saveurs du cèpe dans votre préparation, comme avec la recette suivante.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCp7UrI1qiE9sWf-a7ZuweCjKPlKVzFnmS4A_w4Ai_-OJ2iV70Q3hHHrfK9l4zTLBk7Li3rcG9-HLP4h8LVIYek-5z6TRdmZP33F8Kd8sHXRFINDV5KM5PksdpH0wnz3yemvM9fLAlBMBs/s1600/a_IMG_6338.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; margin-top: 2em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCp7UrI1qiE9sWf-a7ZuweCjKPlKVzFnmS4A_w4Ai_-OJ2iV70Q3hHHrfK9l4zTLBk7Li3rcG9-HLP4h8LVIYek-5z6TRdmZP33F8Kd8sHXRFINDV5KM5PksdpH0wnz3yemvM9fLAlBMBs/s320/a_IMG_6338.JPG" width="320" /></a></div>
<h3 style="text-align: center;">
Gratin de pommes de terre<br />aux cèpes</h3>
Ingrédients :<br />
<ul>
<li>1kg de pommes de terre</li>
<li>300g de cèpes bien fermes</li>
<li>20cl de crème entière liquide</li>
<li>50cl de lait entier</li>
<li>50g d'emmental</li>
<li>1 gousse d'ail</li>
<li>Une noix de beurre</li>
<li>Poivre et sel</li>
</ul>
Préparation :<br />
<ul>
<li>Laver et peler les pommes de terre</li>
<li>Les émincer finement à la mandoline (tranches de 1 à 2mm d'épaisseur)</li>
<li>Nettoyer les cèpes et les émincer finement (tranches de 2mm d'épaisseur)</li>
<li>Beurrer le fond d'un plat à gratin</li>
<li>Y parsemer l'ail finement haché</li>
<li>Ajouter ensuite en alternant de fines couches de pommes de terre et de fines couches de cèpes (3 à 4 de chaque) pour finir avec les cèpes</li>
<li>Saler, poivrer</li>
<li>Râper l'emmental et le répartir sur le dessus</li>
<li>Verser la crème et le lait</li>
<li>Enfourner pour à 180°C pour 1h30</li>
</ul>
<div>
Important : Ne pas plonger les pommes de terre dans l'eau une fois émincées, elles perdraient l'amidon qui participe grandement à la tenue du gratin.<br />
<br /></div>
<div>
<div>
</div>
<div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNM2e-H7jpHPQFyOt2pB7DB-S2rtiprdAdD8D7Z4hFTQYRVdD1NBsWwYp9mQBC3-hezblfvfMJD1nWT3bA0Baus_BWYDZzo6qh0Um1cDbawvbs7llkMtJTzjXtWktZxDpOwWUyjajeEPzL/s1600/a_IMG_6348.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNM2e-H7jpHPQFyOt2pB7DB-S2rtiprdAdD8D7Z4hFTQYRVdD1NBsWwYp9mQBC3-hezblfvfMJD1nWT3bA0Baus_BWYDZzo6qh0Um1cDbawvbs7llkMtJTzjXtWktZxDpOwWUyjajeEPzL/s600/a_IMG_6348.JPG" width="600" /></a></div>
<br /></div>
</div>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-40077800769832959572019-10-21T10:09:00.001+02:002019-10-21T20:18:34.649+02:00Retour aux fondamentauxAvec le retour de la pluie et d'une température plus douce, l'automne n'est pas que la saison des champignons et des fruits. C'est aussi la saison des repousses.<br />
C'est le cas pour beaucoup de plantes là où elles ont été fauchées, et c'est particulièrement le cas avec les orties. Désormais, à la place des tiges desséchées, vestiges d'un été difficile, se dressent de jeunes pousses toutes neuves, bien vertes et tendres : l'idéal pour qui veut les cuisiner.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidUdNYFC9y4gENTBnMOcBwivZCi2ebIGVRHHrw2UZ2opNSO-CbVP8IG9SZ5XoaP31wCmoGBoIf5NoQ6Rx2ev-nnz_SQZ1145hK4bORND4WfdFxVVtFcBMF3gQyLC3TL1t9PibtlITGVgvi/s1600/a_IMG_5652.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidUdNYFC9y4gENTBnMOcBwivZCi2ebIGVRHHrw2UZ2opNSO-CbVP8IG9SZ5XoaP31wCmoGBoIf5NoQ6Rx2ev-nnz_SQZ1145hK4bORND4WfdFxVVtFcBMF3gQyLC3TL1t9PibtlITGVgvi/s600/a_IMG_5652.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'ortie dioïque (urtica dioica), la plus commune, se distingue de l'ortie brûlante (urtica urens) par des inflorescences ramifiées. A noter que les tiges ne sont pas les seules parties de la plante couvertes d'aiguillons. On peut en trouver sur les feuilles, aussi bien dessus que dessous, sur les pétioles et même sur les inflorescences !</td></tr>
</tbody></table>
Et cuisiner cette "mauvaise herbe", c'est plutôt intéressant. Très protéique (de 30 à 40% de la masse sèche), elle fournit une très grande diversité d'acides aminés, dont les 8 essentiels pour l'homme (tryptophane, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, valine, leucine et isoleucine). Elle est aussi source de nombreuses vitamines (C et A en particulier) ainsi que de minéraux. En gros, c'est le "super-aliment" sauvage par excellence !<br />
<br />
Si d'aventure vous vouliez les cueillir à mains nues sans vous faire piquer, voici la technique : passer deux doigts sous les feuilles et les resserrer tout en remontant. Une fois la tige bien serrée, il suffit de tordre la tige et de tirer. Cette technique toute simple permet de casser ou au moins de coucher les aiguillons qui autrement injecteraient sous la peau leur cocktail d'acide formique, d'histamine, d'acétylcholine et de sérotonine (pour les principales substances). De quoi effectivement faire réagir la peau !<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4uYr9sguNxkeznp3JDRoOxmr5GDMRWfiFcjZq1wvxJcfktWTXxWJGhsDXg0ba-jRSBDLQKmHrAkM2g58JfRRNvds_fe3uf541RrTNdNtBZqAIYjKEwhRFSySNYJvkPY2pZeZLVB69EAYq/s1600/a_IMG_5650.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4uYr9sguNxkeznp3JDRoOxmr5GDMRWfiFcjZq1wvxJcfktWTXxWJGhsDXg0ba-jRSBDLQKmHrAkM2g58JfRRNvds_fe3uf541RrTNdNtBZqAIYjKEwhRFSySNYJvkPY2pZeZLVB69EAYq/s500/a_IMG_5650.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Ne cueillir que les sommités des orties, c'est à dire les 3 à 4 dernières paires de feuilles. En dessous, la tige est trop fibreuse et les feuilles plus anciennes peuvent former des cystolhites, des concrétions minérales microscopiques susceptibles d’irriter le système urinaire.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
La recette d'aujourd'hui est à la fois classique et très simple, mais c'est peut être celle qui permet de profiter au mieux des saveurs spécifiques de la plante (hormis si on la mange crue, à tester au moins une fois)... et puis en plus, elle a toujours du succès.<br />
<br />
<h3 style="text-align: center;">
Omelette aux orties et au fromage de chèvre</h3>
<br />
Ingrédients (pour 4) :<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right; width: 400px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhun2gEOcr10HlgZZ7SoLSCxf6ZDbqb170y6sdKET2m9Cr8AnivTvzBBqgD_lAkUOcr3JwzzswKj4JpPbtHttvLilk2WELt9fchuJcbjpvhlrIQ80f9eQLmPwMcFDWtLt4iRfvdypzuYNpF/s1600/a_IMG_6117.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhun2gEOcr10HlgZZ7SoLSCxf6ZDbqb170y6sdKET2m9Cr8AnivTvzBBqgD_lAkUOcr3JwzzswKj4JpPbtHttvLilk2WELt9fchuJcbjpvhlrIQ80f9eQLmPwMcFDWtLt4iRfvdypzuYNpF/s400/a_IMG_6117.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Très bonne chaude avec un peu de salade, cette omelette peut aussi se déguster froide, par exemple découpée en cubes pour l'apéritif.</td></tr>
</tbody></table>
<ul>
<li>Un grand saladier d'orties fraîches</li>
<li>Un fromage et demi de chèvre mi-sec type picodon, </li>
<li>8 œufs</li>
<li>Un peu de lait entier (optionnel)</li>
<li>Deux cuillères à soupe d'huile d'olive</li>
<li>Sel et poivre</li>
</ul>
Préparation :<br />
<ul>
<li>Faire bouillir une grande quantité d'eau salée</li>
<li>Y plonger les orties jusque au retour de l'ébullition et attendre encore 2 minutes</li>
<li>Égoutter les orties (on peut récupérer l'eau de cuisson qui est assez aromatique et peut être utilisée comme bouillon végétal pour cuire des pâtes ou du riz par exemple)</li>
<li>Les refroidir en les plongeant dans de l'eau froide</li>
<li>Les égoutter à nouveau, former une boule avec et la presser modérément de sorte à en évacuer une bonne partie de l'eau qu'elles ont fixé</li>
<li>Hacher la boule le plus finement possible</li>
<li>Incorporer les œufs et optionnellement un peu de lait si l'appareil est trop "sec"</li>
<li>Incorporer le picodon découpé en petits cubes</li>
<li>Saler, poivrer (attention, le fromage apporte déjà du sel)</li>
<li>Bien chauffer une poêle sur feu vif et ajouter une cuillère à soupe d'huile d'olive</li>
<li>Y verser l'appareil lorsque celle-ci est bien chaude,</li>
<li>Une fois celui-ci bien saisi, baisser le feu et couvrir</li>
<li>Lorsque le fond est bien doré et que le dessus a commencé à coaguler, retourner l'omelette dans une grande assiette</li>
<li>Remonter l'intensité du feu, ajouter la seconde cuillère d'huile d'olive dans le fond de la poêle</li>
<li>Y faire glisser l'omelette le temps qu'elle finisse de dorer</li>
</ul>
<div>
Note: On peut compléter les orties par d'autres plantes de saison. A essayer par exemple avec des feuilles de moutarde.</div>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-27643691679657476952019-09-10T18:03:00.000+02:002019-09-10T18:19:41.888+02:00Une consolation sortie de la mousseEn feuilletant rétrospectivement les pages de ce blog, je me suis rendu compte que cela faisait bien longtemps que je n'avais pas cueilli et préparé d'alises, fruits des alisiers (<a href="http://sauvagement-bon.blogspot.com/2011/10/bye-bye-lete.html" target="_blank"><b><u>ici</u></b></a>) Me trouvant actuellement dans le sud Vercors, région où l'alisier blanc est plutôt fréquent, j'étais impatient de partir en balade (pour l'occasion accompagné de ma maman) dans un coin repéré plus tôt cet été. Je me régalais déjà à l'idée d'un fromage de chèvre frais accompagné de confiture d'alises.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsCPA_vPZ4U0rryoEVpKdEwflw0Wt3NBjed6nkZ8x6xLKhwGUq7R-hXxTzR7aiPWVgPegRYVZsdTx0P5sRGf4uW5X7pP_mpCtBn3ICpdOWH9P_h7VO_ocmXzN7CBZMOcfnEX9GDk4hgOxs/s1600/a_IMG_5773.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsCPA_vPZ4U0rryoEVpKdEwflw0Wt3NBjed6nkZ8x6xLKhwGUq7R-hXxTzR7aiPWVgPegRYVZsdTx0P5sRGf4uW5X7pP_mpCtBn3ICpdOWH9P_h7VO_ocmXzN7CBZMOcfnEX9GDk4hgOxs/s640/a_IMG_5773.JPG" width="426" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Nombreuses grappes d'alises, fruits de l'alisier qui en principe mûrissent entre la fin de l'été et le début de l'automne. Ici, un alisier blanc (sorbus aria) dont les feuilles au revers argenté sont typiques. A noter qu'o<span style="font-size: 12.8px;">n peut aussi trouver des alises sur l'alisier torminal (sorbus torminalis).</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
Pourtant, après une petite heure de marche le long des chemins forestiers, ça a plutôt été la déception : en effet, bien que très nombreuses, les alises sont encore bien vertes et seules quelques rares baies commencent à peine à prendre une teinte plus dorée. Il leur manque bien 3 à 4 semaines avant qu'elles atteignent leur pleine maturité !<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwC3Kgd2uim80d0TYgIw7zftCWMLqvtZMY4dyquDv5Zly054jWnB4ovEOieWBZN8cTCcqYWgHLs28vMZpchWTQyBjBfeyXhdFKPh14fFhcuHtv_0p_OUrqVjUMiPOG6pqir7HruXbXuBrs/s1600/a_IMG_5789.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwC3Kgd2uim80d0TYgIw7zftCWMLqvtZMY4dyquDv5Zly054jWnB4ovEOieWBZN8cTCcqYWgHLs28vMZpchWTQyBjBfeyXhdFKPh14fFhcuHtv_0p_OUrqVjUMiPOG6pqir7HruXbXuBrs/s600/a_IMG_5789.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les fruits de l'alisier blanc sont couverts d'un fin duvet. Mûrs, ils prennent une couleur variant du rouge brique au brun-rouge. Pour les utiliser dans une confiture, il faut que les fruits soient ultra-mûrs, voire blettis <span style="font-size: 12.8px;">(âpres sinon)</span><span style="font-size: 12.8px;">. On en est donc encore loin !</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
Sur ce constat, nos regards qui jusque là étaient plutôt tournés vers le haut, ont changé d'orientation et ont tout d'abord repéré une belle clavaire dorée (non comestible). Après plusieurs semaines sans pluie et juste de légères averses la veille, sa présence ici était plutôt surprenante. Mais comme elle était bien là, cela pouvait aussi indiquer la présence d'autres espèces plus intéressantes. Et la confirmation n'a pas tardé avec tout d'abord une belle série de lactaires saumon, puis deux beaux cèpes et enfin de nombreux écailleux.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiD4xxm2mnAq8vTyq9uasB0RZctDVRZr2YwkH3rGqbsezwAGS4-D4waf1mBPIx7ZpqImq7YZ2T33JoR4E8MUQYCz_5ciU_wgKWWTrx57zAwwFr1NxJKw9ikixHFksMWPfYQGrC0vXqTpIUZ/s1600/a_IMG_5745.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiD4xxm2mnAq8vTyq9uasB0RZctDVRZr2YwkH3rGqbsezwAGS4-D4waf1mBPIx7ZpqImq7YZ2T33JoR4E8MUQYCz_5ciU_wgKWWTrx57zAwwFr1NxJKw9ikixHFksMWPfYQGrC0vXqTpIUZ/s500/a_IMG_5745.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Lactaire saumon ou lactaire des sapins (lactarius salmonicolor). Il peut être confondus avec plusieurs de ses cousins lactaires à lait orange (dont aucun n'est toxique à ma connaissance). Mais la distinction des différentes espèces peut se faire en fonction des arbres sous lesquels on les trouve : lactaire délicieux (lactarius deliciosus) sous les pins, lactaire des épicéas ou lactaire détestable (lactarius deterrimus) sous les épicéas, lactaire saumon (lactarius salmonicolor) sous les sapins.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuHzMU1QhzZYUKlPAliQqaZS5VznotldCsU5_xMkTkCQQnInag_OTmfqMq0WAyjsWuKg5JabQdNTHPCqgbaKBK0VpbeACip-0mlKbOZPaKQxHhUnWYqGau9ai4f-VxdWQ1M4WVEK__aqYA/s1600/a_IMG_5817.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuHzMU1QhzZYUKlPAliQqaZS5VznotldCsU5_xMkTkCQQnInag_OTmfqMq0WAyjsWuKg5JabQdNTHPCqgbaKBK0VpbeACip-0mlKbOZPaKQxHhUnWYqGau9ai4f-VxdWQ1M4WVEK__aqYA/s500/a_IMG_5817.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Lactaire saumon ou lactaire des sapins (lactarius salmonicolor). On voit bien ici les principales caractéristiques de ce champignon qui ne pousse que sous les sapins : scrobicules (fossettes) sur un pied creux ou farci, lait peu abondant de couleur orange virant au brun en 20-30 minutes, marge enroulée sur les jeunes spécimens, lames subdécurentes.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQw3CwqKxntGP55XxvmvugGkPJDk35kxLEn9moOUQRm3xMFCkWTRfjOeEZlyXeh-YBjIlZncfprOYolSCgZWOE1gGwDBHSPtiFsSYKNDcK_GIQkvZP5kDdMfTyH5sY_jMEJNGoEdhfSh6b/s1600/a_IMG_5735.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQw3CwqKxntGP55XxvmvugGkPJDk35kxLEn9moOUQRm3xMFCkWTRfjOeEZlyXeh-YBjIlZncfprOYolSCgZWOE1gGwDBHSPtiFsSYKNDcK_GIQkvZP5kDdMfTyH5sY_jMEJNGoEdhfSh6b/s600/a_IMG_5735.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Un joli cèpe de Bordeaux (boletus edulis) malheureusement trop véreux.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK21DCosHsQobV4R-g24jYvrQV1Y4_MICIRPeNqgYfFlk-OhR5KZq5JaAkCh2uvnK-bhA_osds89u_sdEDQffSuLAoB8r-Zra62XG2sWD62XReVVpoFTX4l6dQcdt6Egemdfnqh6ixMkNC/s1600/a_IMG_5759.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK21DCosHsQobV4R-g24jYvrQV1Y4_MICIRPeNqgYfFlk-OhR5KZq5JaAkCh2uvnK-bhA_osds89u_sdEDQffSuLAoB8r-Zra62XG2sWD62XReVVpoFTX4l6dQcdt6Egemdfnqh6ixMkNC/s500/a_IMG_5759.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ecailleux, éperviers ou encore hydnes imbriqués (sarcodon imbricatus). Très appréciés en Franche-Comté et en Suisse où ils sont généralement préparés au vinaigre, ils sont délaissés ailleurs. L'aspect écailleux de la partie supérieure de leur chapeau, la présence d'aiguillons et non de lamelles sur la partie inférieure laissent peu de doutes quant à leur identification. Ils peuvent toutefois être confondus avec leur cousin l'hydne rugueux (sarcodon scabrosus) qui a des écailles bien moins marquées et un pied plus sombre tirant vers le bleu-vert à sa base. La confusion n'aurait toutefois pas de grave conséquence, l'hydne rugueux n'étant pas toxique.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Bien que n'étant pas les meilleurs des lactaires, les lactaires saumon ou lactaires des sapins (lactarius salmonicolor) ont un certain intérêt. Utilisables grillés, sautés, au vinaigre, à la grecque, je trouve personnellement que c'est dans les plats mijotés en sauce qu'ils se révèlent vraiment. Ils ont en effet deux caractéristiques intéressantes pour ce type de préparation : d'une part leur très bonne tenue à la cuisson (peu de réduction et texture restant assez ferme), d'autre part leur mucilage qui à la cueillette les rend gluants (surtout par temps humide) mais qui, lors de la cuisson, donne du liant à la sauce.<br />
<br />
<h3 style="text-align: center;">
Mijoté de bœuf aux lactaires</h3>
Ingrédients pour 4 :<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKaNAnbJHLIvKgiym-s0QVu1UeBMPcFbwvVmKflhlm2xzomJyvPQ0jUXkWc54kVjKDR71lz-W_iljqOzRiuP-WQD7qsK7VfntQOBwALd5e2ovs-uAXHl-ABIw3yWq_-T691D8eCgobs0LN/s1600/a_IMG_5820.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKaNAnbJHLIvKgiym-s0QVu1UeBMPcFbwvVmKflhlm2xzomJyvPQ0jUXkWc54kVjKDR71lz-W_iljqOzRiuP-WQD7qsK7VfntQOBwALd5e2ovs-uAXHl-ABIw3yWq_-T691D8eCgobs0LN/s400/a_IMG_5820.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">A servir avec du riz, des pâtes ou encore des pommes vapeur.</td></tr>
</tbody></table>
<ul>
<li>700g de viande de bœuf à pot au feu (type paleron, jumeau, gîte, macreuse etc.) parée</li>
<li>100g de poitrine de porc fumée découpée en lardons</li>
<li>500g de lactaires frais</li>
<li>4 tomates</li>
<li>2 oignons</li>
<li>1 carotte</li>
<li>3 gousses d'ail</li>
<li>1 cuillère à soupe rase de feuilles séchées de thym</li>
<li>1 feuille de laurier</li>
<li>Huile d'olive</li>
<li>Sel et poivre</li>
</ul>
Préparation :<br />
<ul>
<li>Bien nettoyer puis laver les champignons avant de les égoutter</li>
<li>Découper les plus gros, garder les plus petits entiers et réserver</li>
<li>Hacher l'oignon grossièrement et le faire revenir sans coloration dans un peu d'huile d'olive avec les lardons, puis réserver</li>
<li>Découper la viande en gros cubes et la laisser se colorer dans un filet d'huile d'olive bien chaude</li>
<li>Lorsque la viande est bien saisie, ajouter les champignons, l'oignon et les lardons, les tomates préalablement concassées, les gousses d'ail pelées et écrasées, la carotte découpée en fines rondelles, le thym, le laurier et un peu de poivre</li>
<li>Ajouter de l'eau à hauteur</li>
<li>Amener doucement à frémissement puis laisser mijoter à couvert pendant 2 heures</li>
<li>Découvrir et laisser réduire la sauce à feu moyen pendant encore 1 petite heure</li>
<li>Les lardons apportant leur dose de sel et la réduction concentrant les saveurs, ne saler qu'à la fin selon votre goût</li>
</ul>
<br />
Et pour ceux qui se posent la question des écailleux, voici selon moi la manière la plus simple de les préparer :<br />
<br />
<h3 style="text-align: center;">
Écailleux au vinaigre</h3>
<ul>
<li>Laver les champignons et les débiter en morceaux assez gros</li>
<li>Diluer une bonne quantité de vinaigre blanc à 8% avec 2 fois plus d'eau (mélange 1/3 vinaigre - 2/3 eau, voire plus d'eau si vous ne cherchez pas une longue durée de conservation)</li>
<li>Porter ce liquide à ébullition</li>
<li>Y ajouter les champignons</li>
<li>Attendre que l'ébullition reprenne et laisser cuire 5 bonnes minutes</li>
<li>Ajouter une pincée de sel fin au fond des bocaux avant d'y verser les champignons et de compléter à hauteur avec le liquide brûlant</li>
<li>Fermer les bocaux et les laisser refroidir tête en bas</li>
</ul>
<div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwbBG-7KJbdelrrabT1zVPpHYci3-Xm19pawkPdceaJ7GNlHCvGjbHAQPcNO6ANrk9jbPYdaT8qxrWs9DzdUL69T-28PPjqnPb2uMkGNxKpSfvlRjrwg7M9fWsrLVilnj25fr8vUit4cAI/s1600/a_IMG_5832.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwbBG-7KJbdelrrabT1zVPpHYci3-Xm19pawkPdceaJ7GNlHCvGjbHAQPcNO6ANrk9jbPYdaT8qxrWs9DzdUL69T-28PPjqnPb2uMkGNxKpSfvlRjrwg7M9fWsrLVilnj25fr8vUit4cAI/s640/a_IMG_5832.JPG" width="425" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Préparés de cette manière, les écailleux peuvent se conserver 2 à 3 ans sans problème.<br />
A noter qu'il existe beaucoup de variantes. Par exemple, sur la même base, on peut commencer par faire dégorger les champignons au sel pendant quelques heures pour les affermir avant de les ébouillanter. On peut aussi utiliser un liquide vierge (bouillant avec la même proportion eau-vinaigre) pour la mise en bocal car le liquide de cuisson a tendance à noircir. Enfin, on peut ajouter des aromates, mais personnellement, je préfère le goût du champignon nature.</td></tr>
</tbody></table>
</div>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-76124963429192157072019-07-13T16:39:00.000+02:002019-07-13T17:03:01.627+02:00Des algues dans tous leurs étatsDifficile de trouver du temps à consacrer au blog lorsqu'on mène un projet très prenant en parallèle, mais depuis maintenant plus d'un mois que Sauvagement-Bon était muet, il fallait que ça change !<br />
<br />
Les algues que j'avais récoltées et séchées mi-juin sont tombées à pic :<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUmnENb-_9-EGiLbajmJhJ5D5rjCLqiWsPYjNT61jv5qsHn02upT6HNlLLkzST9Yc71NcOH4Hz12ZCWif0lCQ-X69t0OlTe4dxQSNxMldWAL1OH0yJGFPJ7hpXYeeyF0EWGW_OdNiVGVkk/s1600/a_IMG_4948.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUmnENb-_9-EGiLbajmJhJ5D5rjCLqiWsPYjNT61jv5qsHn02upT6HNlLLkzST9Yc71NcOH4Hz12ZCWif0lCQ-X69t0OlTe4dxQSNxMldWAL1OH0yJGFPJ7hpXYeeyF0EWGW_OdNiVGVkk/s600/a_IMG_4948.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le spaghetti de mer (himanthalia elongata) est une algue brune qui peut dépasser 3m de long. On l'appelle aussi haricot de mer, mais ce nom peut prêter à confusion car il est également donné aux salicornes (qui, contrairement à ce que j'ai encore entendu dans une émission télévisée culinaire, ne sont pas des algues, mais bien des plantes de la famille des épinards). En été, la surface des longues branches aplaties se couvre d'aspérités : ce sont ses cellules reproductrices. Mais pas d'inquiétude, hormis un aspect visuel plus granuleux et moins attrayant, cela n'a aucune conséquence sur la comestibilité de ces algues. Coupées en tronçons de quelques centimètres et cuites à l'eau, on peut les utiliser de la même manière que des haricots verts. Fait amusant : Fraîches, elles sont brun-kaki, mais avec la chaleur de la cuisson, elles prennent <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiXHQzjtoTCKnujIPX3l08D0iGDGXznhfynVtQ6KlmhDVgpwbZvGvRH8ADoRmoQnCLZq7SHiB9iaLJO-1wp8F6hx2mHt9CZMKU4Fa3clSDzRU6p_Ez8lDZnW8bKstJwuGF_m-xGtW0usss/s1600/IMG_9847.JPG" target="_blank"><u>une teinte bien verte</u></a>. Elles méritent donc d'autant plus leur nom de haricot de mer.<br />
Confusion possible : lacet de mer (chorda filum), qui peut être encore plus long, n'a pas de <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOewIMo1LJQjJqOsyTqELYGms5_YFPGv-CXQB0DT3rb3UhdlgtBAHm8pizFJHJBIVn0bS8wZUKBfzgLOmK0iij-knwOUmH2itZ4jN0MSQ4pnYL8Wp6W7hPJyonr2_Jah9XxbhnqNJpO8Fl/s1600/IMG_9723.JPG" target="_blank"><u>cupule</u></a> à sa base, n'a pas d'embranchements et a une section circulaire. Cette algue n'est probablement pas toxique, mais certainement immangeable car beaucoup trop coriace (on peut même l'utiliser pour produire des cordages, mais ceux-ci deviennent rapidement cassants).</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjtxdwSVt5kwyR2VOsSoB1EEubJjJujgGGNm2v77cwqDVXVGHbXYf0fZDvdgrdID5UYtZOyjhA7xgnurbh8NkKcNzZWt7Lx-4Io8K7PozvfP129zdm1PLPGMQdnS27Jdr_-jXGMn4VSI_f/s1600/a_IMG_5019.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjtxdwSVt5kwyR2VOsSoB1EEubJjJujgGGNm2v77cwqDVXVGHbXYf0fZDvdgrdID5UYtZOyjhA7xgnurbh8NkKcNzZWt7Lx-4Io8K7PozvfP129zdm1PLPGMQdnS27Jdr_-jXGMn4VSI_f/s640/a_IMG_5019.JPG" width="426" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">La laitue de mer (ulva lactuca) a mauvaise presse à cause des plages où elle et ses cousines prolifèrent, alimentées par des eaux de ruissellement trop riches en substances nutritives (généralement issues du lessivage de terres agricoles par la pluie). Lorsque ces algues vertes poussent en trop grande quantité, leurs thalles (les "feuilles" des algues) arrachés par la houle s'accumulent en bordure d'estran. Là, avec la chaleur et l'humidité, ils ont tendance à fermenter et à générer un gaz toxique (hydrogène sulfuré). Mais fraîches, elles ne sont nullement toxiques. Et ce sont même d'excellentes algues qui apportent une saveur très marine aux préparations. Immangeables lorsqu'elles sont crues et fraîches (on dirait des feuille de plastique), elles nécessitent au moins une cuisson pour être plus agréables en bouches. L'idéal, c'est de les sécher et d'en faire des paillettes utilisables un peu partout (excellentes avec un poisson en papillote par exemple).</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiKEh6YBIA1HknhdDoWcdtswyGlEns2XQHwkGgwj-XUzIa8STbe8ldVy4jDffzCv449L1b97j107ZVNljw4FKrFDz15O-aGpX4KYp6cilxPG2y_HeoGYOJi3w3WXwtHgAZ_IuKkO22viaM/s1600/a_IMG_4972.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiKEh6YBIA1HknhdDoWcdtswyGlEns2XQHwkGgwj-XUzIa8STbe8ldVy4jDffzCv449L1b97j107ZVNljw4FKrFDz15O-aGpX4KYp6cilxPG2y_HeoGYOJi3w3WXwtHgAZ_IuKkO22viaM/s600/a_IMG_4972.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le pioka est un terme générique qui désigne deux espèces d'algues rouges : d'une part chondrus crispus (mousse irlandaise, carragheen, lichen de mer, goémon frisé) à droite sur la photo et d'autre part mastocarpus stellatus (gigartine ou fausse mousse irlandaise) à gauche. Bien qu'il s'agisse d'algues rouges, lorsqu'elles sont situées haut dans l'estran, leur exposition régulière à la lumière les jaunit (comme sur la photo), voire même les verdit. Les deux espèces sont polymorphes et il est parfois difficile de les distinguer, mais pour ce qui m'intéresse, à savoir leur comestibilité et leur propriété gélifiante, elles sont plutôt équivalentes. Le mucus qu'elles produisent est en effet un gélifiant à l'origine de l'additif alimentaire E407 (carraghénanes). Plus souple que l'agar agar, les texture qu'il permet d'obtenir sont plus agréables. Pour l'extraire, il suffit d'infuser deux à trois minutes ces algues dans un liquide à ébullition (lait ou eau par exemple). Contrairement à d'autres algues, le pioka n'apporte quasiment aucun goût, il peut donc être utilisé pour les desserts.<br />
A noter que s'ils sont chauffés à plus de 80°C dans un milieu fortement acide (ce qui n'est ni le cas de l'eau, ni du lait), les carraghénanes peuvent être dégradés en poligeénane, potentiellement toxiques (à l'origine de plusieurs controverses sur le E407).</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0uCFI2rvcx3iomJhM8GADC8sNCUI6UMeJaCXIbP63oh8eoIaVW69vdhXGLsIsMhyphenhyphenQa01dMJIqsstUzOWI2oqCcmkdQLLY1QAKE1abSnrM-KjOWc1_z1f1f0gDGXRjh_xIzFDM5IugMTQr/s1600/a_IMG_4964.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0uCFI2rvcx3iomJhM8GADC8sNCUI6UMeJaCXIbP63oh8eoIaVW69vdhXGLsIsMhyphenhyphenQa01dMJIqsstUzOWI2oqCcmkdQLLY1QAKE1abSnrM-KjOWc1_z1f1f0gDGXRjh_xIzFDM5IugMTQr/s500/a_IMG_4964.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">En voyant ces deux formes sombres sur les rochers, on pourrait penser à des algues, mais un regard plus attentif permettrait d'observer que celles-ci se déplacent. Par ailleurs, bien que de tailles différentes, les deux spécimen de la photo ont une morphologie rigoureusement identique. Il s'agit en fait de deux lièvres de mer (aplysia sp.). Pas forcément rares, c'est quand-même la première année que j'en vois autant.<br />
A noter que les toxines que contiennent leur corps les rend non comestibles.</td></tr>
</tbody></table>
Et avec autant d'algues, on peut même faire un repas complet (ingrédients pour 4) :<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<h3>
Entrée : haricots de mer au sésame</h3>
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMt7v3PRTcTonN5jziFVBZIq_wC9KaiZnHmCl-KWn5KE97zbr-04gCnjBQAhzv0zNWp1p0kcb9IRm5bGUDmYg4I9BLVb8jGz-JcqHpYQ0eGSSvSLtGVQnJ5xWuWClvVf9_B0M9FcQJV1lj/s1600/a_IMG_5078.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMt7v3PRTcTonN5jziFVBZIq_wC9KaiZnHmCl-KWn5KE97zbr-04gCnjBQAhzv0zNWp1p0kcb9IRm5bGUDmYg4I9BLVb8jGz-JcqHpYQ0eGSSvSLtGVQnJ5xWuWClvVf9_B0M9FcQJV1lj/s500/a_IMG_5078.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Laisser tremper pendant deux heures dans de l'eau froide 4 petites poignées de haricots de mer séchés.<br />
Les ébouillanter ensuite pendant une dizaine de minute.<br />
Les refroidir en les plongeant dans de l'eau glacée.<br />
Verser dessus un peu de sauce composée de sauce soja, d'huile de sésame et de mirin <span style="font-size: 12.8px;">en quantités égales et éventuellement un peu de pulpe d'ail.</span><br />
Finir avec une bonne pincée de sésame blanc.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: center;">
<h3>
Plat : tomagoyaki (omelette japonaise) à la laitue de mer</h3>
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHLMVca9LDIGFISsCP7_CAvTaf6oUIe4AIS6yXd4D5iezzYxpdFBuMSOcIcyjvT1-clkGRV5pqlRCWRUqvQDIwCfKoz4ROlT4JFyF7nFQEsdRpFVqhATszZM_c13W6hlr23y3DWtJw9Xfd/s1600/a_IMG_5044.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHLMVca9LDIGFISsCP7_CAvTaf6oUIe4AIS6yXd4D5iezzYxpdFBuMSOcIcyjvT1-clkGRV5pqlRCWRUqvQDIwCfKoz4ROlT4JFyF7nFQEsdRpFVqhATszZM_c13W6hlr23y3DWtJw9Xfd/s600/a_IMG_5044.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Plonger deux poignées de laitue de mer séchée dans de l'eau bouillante salée.<br />
Les laisser se réhydrater et cuire pendant 5 bonnes minutes.<br />
Les égoutter et les hacher.<br />
Les mélanger à 8 œufs préalablement battus omelette.<br />
Puis confectionner le tomagoyaki en suivant la technique expliquée <u><a href="https://www.youtube.com/watch?v=ZMXJldjI9UA" target="_blank">ici</a></u><span style="font-size: 12.8px;">.</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<h3 style="text-align: center;">
Dessert : Panna cotta à la mélisse et coulis de framboise</h3>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzQg6Uk8e9GG7xuwgSKX0E7NsQFY0ER93pjCNqbj9bbuDS7_2V9Dq4z-vSocYw3KLOAxWEu12qVSfdfGmS52kRQa5V_eRcGf0lNG_ASFR0K3_YSDhF1RH1WAmy5xvqwOj_tkojLJ5xACmT/s1600/a_IMG_5049.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzQg6Uk8e9GG7xuwgSKX0E7NsQFY0ER93pjCNqbj9bbuDS7_2V9Dq4z-vSocYw3KLOAxWEu12qVSfdfGmS52kRQa5V_eRcGf0lNG_ASFR0K3_YSDhF1RH1WAmy5xvqwOj_tkojLJ5xACmT/s500/a_IMG_5049.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Placer 40cl de lait entier et 15cl de crème fraîche dans une casserole.<br />
Ajouter 2 poignées de pioka séché (10g), 120g de sucre et deux poignées de feuilles de mélisse séchée.<br />
Mettre sur le feu, couvrir et porter à frémissement.<br />
Maintenir ainsi pendant 2 bonnes minutes tout en mélangeant pour dissoudre le sucre et bien extraire le gélifiant.<br />
Au travers d'un chinois, tout en pressant, verser directement le liquide dans des grands verres de service (15cl).<br />
Laisser tiédir une petit dizaine de minute.<br />
Pendant ce temps, passer 100g de framboises au mixeur avec une cuillère à soupe de sucre, quelques gouttes de jus de citron et un peu d'eau.<br />
Recouvrir la panna cotta avec ce coulis, couvrir (ou filmer) et mettre au réfrigérateur pendant au moins deux heures avant de servir.</td></tr>
</tbody></table>
Important :<br />
La réglementation pour la pêche à pied de loisir et la récolte des algues a changé récemment en Bretagne. La récolte des algues n'est en effet autorisée que de jour (du lever au coucher du soleil) et pendant une période particulière de l'année, ajustée selons les espèces. Par exemple, pour le pioka (chondrus crispus et mastocarpus stellatus), la période annuelle s'étend du 1er mai au 31 octobre inclus.<br />
Pour certaines espèces, une taille minimum doit également être respectée. Par exemple, 80cm pour le spaghetti de mer (himanthalia elongata).<br />
Afin de préserver les algues, la récolte doit se faire en les coupant au dessus de leur crampon (les instruments autorisés sont le couteau, la faucille, les ciseaux et le sécateur) et surtout pas en les arrachant. Pour une espèce comme le goémon noir (ascophyllum nodosum), la réglementation impose même de laisser un minimum de 30cm au dessus du crampon.<br />
Enfin, et ça, ce n'est pas la réglementation, mais du bon sens : pour une utilisation alimentaire, ne pas récolter d'algues non cramponnées. En effet, lorsqu'elles se détachent et dérivent , elles peuvent garder très longtemps un aspect "sain" alors qu'elles ne sont plus du tout consommables.<br />
<br />
Et pour vous aider dans l'identification des espèces marines, un petit tour chez <a href="http://doris.ffessm.fr/" target="_blank"><u>DORIS</u></a> vous aidera à vous y retrouver. Voici par exemple les fiches des 4 espèces d'algues citées : <a href="http://doris.ffessm.fr/Especes/Himanthale3/(rOffset)/0" target="_blank"><u>haricot de mer</u></a>, <a href="http://doris.ffessm.fr/Especes/Ulva-lactuca-Ulve-laitue-de-mer-808/(rOffset)/0" target="_blank"><u>laitue de mer</u></a>, <a href="http://doris.ffessm.fr/Especes/Chondrus-crispus-Goemon-frise-2302/(rOffset)/1" target="_blank"><u>carragheen</u></a> et <a href="http://doris.ffessm.fr/Especes/Mastocarpus-stellatus-Gigartine-3062/(rOffset)/3" target="_blank"><u>gigartine</u></a>.Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-18633757702440844942019-06-03T12:35:00.001+02:002019-06-03T12:35:54.777+02:00Sauvagement beauHier était pour moi une journée consacrée à la recherche d'orchidées. La période mai-juin est en effet la plus propice pour observer les fleurs d'une bonne partie des quelques 160 espèces de nos orchidées terrestres.<br />
Beaucoup d'entre-elles sont protégées et de manière générale, qu'elles le soient ou non, il ne faut pas les cueillir. Ces plantes-là, c'est uniquement pour le régal des yeux (cliquer sur les images pour les agrandir)...<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglYrB6fRsA_ll7mDc7s7iZvZmO8uOOoBNbxrx1-Kr5Rw3OOINda8wFnmq7gmtWqdraUucRY_3dryx4V_mKrUurt3kAokKb156N0_kiUj1nIDhkEgf4DPeZp6j5xUWtaU6LydwyPXkmPBhl/s1600/a_IMG-Anacamptis-pyramidalis-3.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglYrB6fRsA_ll7mDc7s7iZvZmO8uOOoBNbxrx1-Kr5Rw3OOINda8wFnmq7gmtWqdraUucRY_3dryx4V_mKrUurt3kAokKb156N0_kiUj1nIDhkEgf4DPeZp6j5xUWtaU6LydwyPXkmPBhl/s400/a_IMG-Anacamptis-pyramidalis-3.JPG" width="265" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Orchis pyramidal (anacamptis pyramidalis)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTXVHytH14m1sGfzN8CI9r6nXt_rfdz_Zm435SVtLp0vAIlecjdjUQUYy-QYINIOiW8bx6TwmGYA0hWFrbhXynGbWUknH9IYL3-MDrXAtk35JoEpvGQJc5xhdd73FAN_Hl6zPgBMdWINoD/s1600/a_IMG-Cephalanthera+damasonium-2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTXVHytH14m1sGfzN8CI9r6nXt_rfdz_Zm435SVtLp0vAIlecjdjUQUYy-QYINIOiW8bx6TwmGYA0hWFrbhXynGbWUknH9IYL3-MDrXAtk35JoEpvGQJc5xhdd73FAN_Hl6zPgBMdWINoD/s400/a_IMG-Cephalanthera+damasonium-2.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Céphalantère pâle (cephalanthera damasonium)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT8RPeTjnACUrpb5ybftHDmCCsHcmLbtsWy5SDsTQrWgEtKM8ahB_jEhMssCA5cY8yopj5_s3DxETnYi3xfzqj2iEyvnmYObCh9u3vWUy6MitJvkbrXKd6GinJX__y9PIWsj2GNeIEv5wL/s1600/a_IMG-Dactylorhiza-2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT8RPeTjnACUrpb5ybftHDmCCsHcmLbtsWy5SDsTQrWgEtKM8ahB_jEhMssCA5cY8yopj5_s3DxETnYi3xfzqj2iEyvnmYObCh9u3vWUy6MitJvkbrXKd6GinJX__y9PIWsj2GNeIEv5wL/s640/a_IMG-Dactylorhiza-2.JPG" width="425" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Zygène sur un dactylorhiza</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYmoaWcmErYkEVTsAtE17QQLyS8_8rJK5qWJmk-I8ctK1nDxP4mTQOuE1lwgGjNUrLhLuICmVrDoCpq0q60VkLyXe3rDgUUD76iaROEGUgXAK0JI5e9MH6fL1-uHe07QjQibM_kcGQBMtZ/s1600/a_IMG-Anacamptis-pyramidalis-1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYmoaWcmErYkEVTsAtE17QQLyS8_8rJK5qWJmk-I8ctK1nDxP4mTQOuE1lwgGjNUrLhLuICmVrDoCpq0q60VkLyXe3rDgUUD76iaROEGUgXAK0JI5e9MH6fL1-uHe07QjQibM_kcGQBMtZ/s400/a_IMG-Anacamptis-pyramidalis-1.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Orchis pyramidal (anacamptis pyramidalis)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZH2WrPTfBXe_ViQ_4Q_wfX7tQngx6-XCTiz2Q36HYB_oW6mIBIeqhg3SitENuvo0R0MdsKMGKvxZ1wUG1yI-YBtv-tDCG4iVlZSBhK_7PtKj5VsBiG0SG7eC8I31qBJfBrCCAUymB8HYc/s1600/a_IMG-Gymnadenia+conopsea-1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZH2WrPTfBXe_ViQ_4Q_wfX7tQngx6-XCTiz2Q36HYB_oW6mIBIeqhg3SitENuvo0R0MdsKMGKvxZ1wUG1yI-YBtv-tDCG4iVlZSBhK_7PtKj5VsBiG0SG7eC8I31qBJfBrCCAUymB8HYc/s400/a_IMG-Gymnadenia+conopsea-1.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Orchis moucheron (gymnadenia conopsea)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJSEu8bhwI5FCjlu36R-Sncw3bp620skPuhwCHInnILz57JZLPAFEPY1YG3YLFch-rZfkrVwloMza20wI1aOckmk5eItUvM5G1Jvy5p00-z1iCmqQeRdQfy7MbY3SBxl2JiEVPt27iuucn/s1600/a_IMG-Anacamptis-pyramidalis-2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJSEu8bhwI5FCjlu36R-Sncw3bp620skPuhwCHInnILz57JZLPAFEPY1YG3YLFch-rZfkrVwloMza20wI1aOckmk5eItUvM5G1Jvy5p00-z1iCmqQeRdQfy7MbY3SBxl2JiEVPt27iuucn/s400/a_IMG-Anacamptis-pyramidalis-2.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Orchis pyramidal (anacamptis pyramidalis)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghzPDMhwgQZpa9hwz03BiqHd6RUA9l9yZO-ivRzNOPXbgi5TrbqLqEjD7B4evqMpVMCXrdd7vTtr6NkE-Oj6Rpu8AoxbWvaS6WJzOiwrp_Nkfh2xIxN_6I_im1FPhjBs7Mba7qJ8gnGTvE/s1600/a_IMG-Dactylorhiza-3.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghzPDMhwgQZpa9hwz03BiqHd6RUA9l9yZO-ivRzNOPXbgi5TrbqLqEjD7B4evqMpVMCXrdd7vTtr6NkE-Oj6Rpu8AoxbWvaS6WJzOiwrp_Nkfh2xIxN_6I_im1FPhjBs7Mba7qJ8gnGTvE/s400/a_IMG-Dactylorhiza-3.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Dactylorhiza sp.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg32x3kXR5cEZDGbcss9HFiNxqOCSjiG87sIuAcvVLbGzdxh1Ij3vVqNmmcgL7TV30VNKcio2iAYR2jjFiTTj_jmYBsat6d83XNc5pK8Sbj6uISnLZiF1EtDv3mgP4nlP641S1sAKp9rR2d/s1600/a_IMG-Ophrys+apifera-1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg32x3kXR5cEZDGbcss9HFiNxqOCSjiG87sIuAcvVLbGzdxh1Ij3vVqNmmcgL7TV30VNKcio2iAYR2jjFiTTj_jmYBsat6d83XNc5pK8Sbj6uISnLZiF1EtDv3mgP4nlP641S1sAKp9rR2d/s400/a_IMG-Ophrys+apifera-1.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Ophrys abeille (ophrys apifera)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnqq-NwexUbvzD74ImcfUW9vwaMBZ2kjwMPx4xS5DXJizND5QhSRcYrotki_By0NkKPb8AOd97pYQEbRippyDFItioCKNiWWBUmY7nI37yjNPBUotwXYkf5BcY-Wbbwh-lY97iziRdT1Bt/s1600/a_IMG-Dactylorhiza-1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnqq-NwexUbvzD74ImcfUW9vwaMBZ2kjwMPx4xS5DXJizND5QhSRcYrotki_By0NkKPb8AOd97pYQEbRippyDFItioCKNiWWBUmY7nI37yjNPBUotwXYkf5BcY-Wbbwh-lY97iziRdT1Bt/s400/a_IMG-Dactylorhiza-1.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Dactylorhiza sp.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlw2m3vFV61AzInrG8rtUAUDJeMvFOs0fuPJ0RiMY4XzbUmRc-pWilW6m2dquV8xza6K7UfW8i_JknVVgh8QC78DW8KOi6-bHyzkXSzt5iiFDMry7BtqEPFybszRJedQlJjUBSCPJGX8p6/s1600/a_IMG-Himantoglossum+hircinum-1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlw2m3vFV61AzInrG8rtUAUDJeMvFOs0fuPJ0RiMY4XzbUmRc-pWilW6m2dquV8xza6K7UfW8i_JknVVgh8QC78DW8KOi6-bHyzkXSzt5iiFDMry7BtqEPFybszRJedQlJjUBSCPJGX8p6/s400/a_IMG-Himantoglossum+hircinum-1.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Orchis bouc (himantoglossum hircinum)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtzwvmypSfhCsRJVobcBwVmnpX69C2Nhge5B-Jr8efZYWK2t9bF1HjlCccD-rb53ElEOY1XeDfT24cBC_EiO24qTU0DAtcIkd0glzkBMENVhn7w8K7jCJi5ahKjabiRhzTvW2nm3MLFpAA/s1600/a_IMG-Dactylorhiza-4.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtzwvmypSfhCsRJVobcBwVmnpX69C2Nhge5B-Jr8efZYWK2t9bF1HjlCccD-rb53ElEOY1XeDfT24cBC_EiO24qTU0DAtcIkd0glzkBMENVhn7w8K7jCJi5ahKjabiRhzTvW2nm3MLFpAA/s400/a_IMG-Dactylorhiza-4.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Dactylorhiza sp.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgykNWZSwV4ieZLLuydJ3Qpin2-cF9AkuiqxpJ00bEgKtpW4alBEp8UyhX7miwhAslD0C8ZEVqPRm8SAchJgQQkQTwD3nz_tDNcZw7nyvx2xpfZBQc2WAJqV73nQ5IJZKE71Yh7KtRVjilP/s1600/a_IMG-Gymnadenia+conopsea-2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgykNWZSwV4ieZLLuydJ3Qpin2-cF9AkuiqxpJ00bEgKtpW4alBEp8UyhX7miwhAslD0C8ZEVqPRm8SAchJgQQkQTwD3nz_tDNcZw7nyvx2xpfZBQc2WAJqV73nQ5IJZKE71Yh7KtRVjilP/s400/a_IMG-Gymnadenia+conopsea-2.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Orchis moucheron (gymnadenia conopsea)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcPmBzxIYcLj-mlFZnzGuQr58WcOwIE0UDgqmBVJYNhwc0QaI6OivV4Qy75vEUf4wArISCvW8fhlAVioUedGa8MPL67KEm3ifnOZtxqXVmntPGvs_QKuLZioCaMwT2kxIH5qUpKyz24rlP/s1600/a_IMG-Listera-ovata-1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcPmBzxIYcLj-mlFZnzGuQr58WcOwIE0UDgqmBVJYNhwc0QaI6OivV4Qy75vEUf4wArISCvW8fhlAVioUedGa8MPL67KEm3ifnOZtxqXVmntPGvs_QKuLZioCaMwT2kxIH5qUpKyz24rlP/s400/a_IMG-Listera-ovata-1.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Listère à feuilles ovales (listera ovata)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7u4h9Ks1QYg0n6Ko9ywWTJJiDNm5oCuiW1SA06EcD9F1B9_HVu9Lr9TSInD3cvg7jpbFi0xp2uQkshvKPR_WDeNGcg13NV1PLSZ4wiHzq9WZO6w0ner61HcN8Q-6rNVHFSc5COUFoy2zA/s1600/a_IMG-Cephalanthera+damasonium-3.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7u4h9Ks1QYg0n6Ko9ywWTJJiDNm5oCuiW1SA06EcD9F1B9_HVu9Lr9TSInD3cvg7jpbFi0xp2uQkshvKPR_WDeNGcg13NV1PLSZ4wiHzq9WZO6w0ner61HcN8Q-6rNVHFSc5COUFoy2zA/s400/a_IMG-Cephalanthera+damasonium-3.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Céphalantère pâle (cephalanthera damasonium)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdn8mYzI6ojQRT95C_ETaYKKbnAE4PQ5_XbFbU3D3jyNTtCvmbTBpau-63csg1qIFu8-4Id6SLjxPaC0FhCzuwyz6E0NHLhMd8nyByc_JO9h5bh728Wp9vXF_Suo5hovzN_HUsHzQUSCLg/s1600/a_IMG-Himantoglossum+hircinum-2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdn8mYzI6ojQRT95C_ETaYKKbnAE4PQ5_XbFbU3D3jyNTtCvmbTBpau-63csg1qIFu8-4Id6SLjxPaC0FhCzuwyz6E0NHLhMd8nyByc_JO9h5bh728Wp9vXF_Suo5hovzN_HUsHzQUSCLg/s400/a_IMG-Himantoglossum+hircinum-2.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Orchis bouc (himantoglossum hircinum)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc1X7Ptnf7hSde1TOGG1BfGwzojU0Lr_Sms-MQHF1lAAlAvJl1XmgxmfsxkeQeeBGvmDiH3pUl2A_uADEDQgFmDGKL35Azm0qBeN5oq9j6sCZUYXhEsBSqsU_yPMhsO6wsv7yJ8_knsZzs/s1600/a_IMG-Ophrys+apifera-2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc1X7Ptnf7hSde1TOGG1BfGwzojU0Lr_Sms-MQHF1lAAlAvJl1XmgxmfsxkeQeeBGvmDiH3pUl2A_uADEDQgFmDGKL35Azm0qBeN5oq9j6sCZUYXhEsBSqsU_yPMhsO6wsv7yJ8_knsZzs/s400/a_IMG-Ophrys+apifera-2.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Ophrys abeille (ophrys apifera)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf8e-ky5b_cp0pwEWYHvcOHPFzhts7mx25ORhOf5_QQojRIyOz6A_vLhsEKEmLePBsc6_ChBTZA6060jxIOk3yoTNRZ64DLjM7AxRMdnVL7JHmYOwZP7VB2yfgMaGkLLIh-v6k3PrnO1FT/s1600/a_IMG-Dactylorhiza-5.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf8e-ky5b_cp0pwEWYHvcOHPFzhts7mx25ORhOf5_QQojRIyOz6A_vLhsEKEmLePBsc6_ChBTZA6060jxIOk3yoTNRZ64DLjM7AxRMdnVL7JHmYOwZP7VB2yfgMaGkLLIh-v6k3PrnO1FT/s400/a_IMG-Dactylorhiza-5.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Dactylorhiza sp.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizmyiogzUxHcbq12B_jCF2o-ReC0I9eLzyYKfoB8-VLsovyF8d2LkJcRlwikwaDj6IXOpGAooj1ytvgU7h3ewpvL3iOQgqGFqNEvF1p_Xtgyisxx4mFeepFYNanUcj8u9qpc5HwpWOyfE4/s1600/a_IMG-Orchis+militaris-2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizmyiogzUxHcbq12B_jCF2o-ReC0I9eLzyYKfoB8-VLsovyF8d2LkJcRlwikwaDj6IXOpGAooj1ytvgU7h3ewpvL3iOQgqGFqNEvF1p_Xtgyisxx4mFeepFYNanUcj8u9qpc5HwpWOyfE4/s400/a_IMG-Orchis+militaris-2.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Orchis militaire (orchis militaris)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLtE4ltTtTFESIn9Ejz44RtybJAHLf0ng8vMCrzZMHOQiEHBt3alNeJKoSGVQ7t9v1LVhEPJct1vPuLEofCgCDwaOPybyKNMNaBPlSPbjLrpMgfcO_u0Yhpez3ymdgyI8O0s0BK6pwC09Z/s1600/a_IMG-Orchis+militaris-1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLtE4ltTtTFESIn9Ejz44RtybJAHLf0ng8vMCrzZMHOQiEHBt3alNeJKoSGVQ7t9v1LVhEPJct1vPuLEofCgCDwaOPybyKNMNaBPlSPbjLrpMgfcO_u0Yhpez3ymdgyI8O0s0BK6pwC09Z/s400/a_IMG-Orchis+militaris-1.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Orchis militaire blanc (orchis militaris)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjk9bX-kEf2BJAf_BdMsj-4J99WrCWuPv2xz1auw-tvwzX-bRd5QocUeB6g83B6LLfPQBe6HzLG7KZsCrgWX0SsNd9S31rwHd-I6J6U0caUlRr9pfqZTq-poBHmIm7zl1laKwkXYlcUpnz/s1600/a_IMG-Orchis+purpurea.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjk9bX-kEf2BJAf_BdMsj-4J99WrCWuPv2xz1auw-tvwzX-bRd5QocUeB6g83B6LLfPQBe6HzLG7KZsCrgWX0SsNd9S31rwHd-I6J6U0caUlRr9pfqZTq-poBHmIm7zl1laKwkXYlcUpnz/s400/a_IMG-Orchis+purpurea.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Orchis pourpre (orchis purpurea)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3dI7JTp1r_efIa-62Ob1_oyvZ2ZL_GGeMSejjhK9R_sJdZNYy94KHO6BKogyBXiTPFD1zTbOr9A9NwddfMLY7c64vZebkDoWGKFCLGE8ZwpLpUP5Pmm1U2VbTpWPWyGo_524iq4PrlBXP/s1600/a_IMG-Orchis+militaris-3.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3dI7JTp1r_efIa-62Ob1_oyvZ2ZL_GGeMSejjhK9R_sJdZNYy94KHO6BKogyBXiTPFD1zTbOr9A9NwddfMLY7c64vZebkDoWGKFCLGE8ZwpLpUP5Pmm1U2VbTpWPWyGo_524iq4PrlBXP/s400/a_IMG-Orchis+militaris-3.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Orchis militaire (orchis militaris)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUn_V4UBQkLtuvD_a1YcbCDgOTmmLMDIS6c3sK9H9lXLxEwwJscicYjEM5bSZOJ5QZ0Ky0tD25hm9E7iTnvYOSCx6ZditMxY8jtfATVx7QMFl5V9s9mqYsPr36zmEeW8KN3CLO2OrORm7t/s1600/a_IMG-Orchis+purpurea+x+militaris.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUn_V4UBQkLtuvD_a1YcbCDgOTmmLMDIS6c3sK9H9lXLxEwwJscicYjEM5bSZOJ5QZ0Ky0tD25hm9E7iTnvYOSCx6ZditMxY8jtfATVx7QMFl5V9s9mqYsPr36zmEeW8KN3CLO2OrORm7t/s400/a_IMG-Orchis+purpurea+x+militaris.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Peut-être un hybride entre orchis militaire et orchis pourpre (orchis militaris x purpurea)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ1CyN9oGQ2WegbX7Q7hnGCtofBILH4PA4jly6J_Nn-wNK-xmfq9qG2oD2LDbAD1RNibP1GZZddzCf2jOD01C9cfHPmG69g_U54HEMQ_wrJrelbhLmoIf32rWlFbwX5zeb0Xoe2MafgzQ_/s1600/a_IMG-Ophrys+fuciflora.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ1CyN9oGQ2WegbX7Q7hnGCtofBILH4PA4jly6J_Nn-wNK-xmfq9qG2oD2LDbAD1RNibP1GZZddzCf2jOD01C9cfHPmG69g_U54HEMQ_wrJrelbhLmoIf32rWlFbwX5zeb0Xoe2MafgzQ_/s400/a_IMG-Ophrys+fuciflora.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIyAlsFLFA-FrTa37XQ85p0plltRUkHTfWmuPu94fsJpGUhLjT5sKm4AumJq-FJqgAl1-DQCSE77KX534H9hXQleaOAyxxFNtPRWFPlxwHJn0jBz4q_5680BT6GkrXTqUq7i3RpcVDRYmr/s1600/a_IMG-Ophrys+scolopax.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIyAlsFLFA-FrTa37XQ85p0plltRUkHTfWmuPu94fsJpGUhLjT5sKm4AumJq-FJqgAl1-DQCSE77KX534H9hXQleaOAyxxFNtPRWFPlxwHJn0jBz4q_5680BT6GkrXTqUq7i3RpcVDRYmr/s320/a_IMG-Ophrys+scolopax.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Peut-être un ophrys bécasse (ophrys scolopax),<br />mais la forme du labelle est assez étrange, en particulier son appendice...</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvjybiTXnXIsIDIxMbyGpZVMG4zIRdVegh_OrVsisSuV4jU-wKanYqjR8oeKeHAYUtjFCLUtt1wEXmrmHoiQjU9LwMiS478EuSgg3BHBjShyk2MV96-vEitiuyhJJL6A6tfTPmr01lFV4Y/s1600/a_IMG-Platanthera+chlorantha.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvjybiTXnXIsIDIxMbyGpZVMG4zIRdVegh_OrVsisSuV4jU-wKanYqjR8oeKeHAYUtjFCLUtt1wEXmrmHoiQjU9LwMiS478EuSgg3BHBjShyk2MV96-vEitiuyhJJL6A6tfTPmr01lFV4Y/s640/a_IMG-Platanthera+chlorantha.JPG" width="426" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Platanthère à fleurs verdâtres (platanthera chlorantha)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGejZV9FAuP8-XSrqB9SwOmjJni899GcuRX22ChAzLCKJ_dbNPgyhIbBRMS8cte7I5Y-2I1_CkKgYvi-wBluWYANicO0sG9NDbyjbRdcbWEm0lQZnizNFQAmRN39btCeCSbdKJZjEi3u_K/s1600/a_IMG-Ophrys+insectifera.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGejZV9FAuP8-XSrqB9SwOmjJni899GcuRX22ChAzLCKJ_dbNPgyhIbBRMS8cte7I5Y-2I1_CkKgYvi-wBluWYANicO0sG9NDbyjbRdcbWEm0lQZnizNFQAmRN39btCeCSbdKJZjEi3u_K/s400/a_IMG-Ophrys+insectifera.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ophrys mouche (ophrys insectifera)</td></tr>
</tbody></table>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-39221091220651859492019-05-21T22:47:00.001+02:002019-05-22T18:18:28.719+02:00Beignets de plantes sauvages (3/3)Chose promise chose due : après les beignets salés, c'est maintenant le tour des beignets sucrés.<br />
<br />
Et avec eux, les fleurs sont à l'honneur, en particulier celles du robinier faux-acacia et du sureau noir.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEime9msJs3YyutDdK21SLQs6wvODyPSp0wTTmMRhB2I5-WZIJeZqaAe_FQYGU5ZGQonYn97AfDireH_7-4Je4OGRgp16Cg47b2vLhtufTxHxNPc5jJWEpVxEtPKQ5tQIttJlazGieoMw747/s1600/a_IMG_20190512_101423.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEime9msJs3YyutDdK21SLQs6wvODyPSp0wTTmMRhB2I5-WZIJeZqaAe_FQYGU5ZGQonYn97AfDireH_7-4Je4OGRgp16Cg47b2vLhtufTxHxNPc5jJWEpVxEtPKQ5tQIttJlazGieoMw747/s600/a_IMG_20190512_101423.jpg" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Robinier faux-acacia (robinia pseudoacacia).<br />
Les grappes doivent être cueillies entières. Plus les fleurs seront ouvertes, meilleur sera leur parfum. Mais attention, à l'exception des fleurs, toutes les autres parties de cet arbre sont toxiques. Et même les fleurs peuvent provoquer des vomissements si elles ne sont pas cuites et consommées en trop grande quantité. Il faut aussi se méfier des fleurs du cytise, extrêmement toxiques : elles forment des grappes très proches de celles du robinier, mais de couleur jaune. Pour mieux les distinguer : les feuilles du cytise sont "trifoliées" (c'est à dire composées de 3 folioles, comme celles du trèfle) alors que celles du robinier comptent beaucoup plus de folioles (de 7 à 21, toujours en nombre impair).</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirRWCjlPDlj_lHpQ6u8G5imMVgrd1iik17anxfiEsyYKaeAJVn2vp8Zux-FPv4bZfQ-E55vdCf0-YG562YH-TP98KxyRyXYZ8xj43PYIx-rDBux7bVpRGY6xwIN6CI8RFNsJqCTtHns0Yb/s1600/a_IMG_20190511_115047.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirRWCjlPDlj_lHpQ6u8G5imMVgrd1iik17anxfiEsyYKaeAJVn2vp8Zux-FPv4bZfQ-E55vdCf0-YG562YH-TP98KxyRyXYZ8xj43PYIx-rDBux7bVpRGY6xwIN6CI8RFNsJqCTtHns0Yb/s600/a_IMG_20190511_115047.jpg" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Sureau noir (sambucus nigra).<br />
<span style="font-size: 12.8px;">Comme pour le robinier, les corymbes (nom donné aux fausses ombelles constituées par les inflorescences) doivent être cueillis bien ouverts p</span>our profiter au mieux du parfum des fleurs. <span style="font-size: 12.8px;">Certains comparent cette odeur à celle du pipi de chat et je dois dire qu'on n'en est pas loin. Pourtant, ce parfum est aussi celui qu'on retrouve dans beaucoup de vins blancs à base de muscat. Quoi qu'il en soit, à la cuisson, il perd en intensité et devient vraiment très agréable.<br />Lors de vos cueillettes, attention à ne pas confondre les fleurs du sureau noir avec celles du sureau hièble (ou yèble, les deux orthographes existent). Même si elles ne sont pas hautement toxiques, vous en seriez probablement quitte pour quelques vomissements (décidément !). Pour les distinguer : le sureau noir est un arbre (pas forcément très grand), mais il a un tronc et des branches en bois alors que le sureau hièble est une plante herbacée sans bois et dépassant rarement 1,5m ; en fleurs, les corymbes du sureau noir sont orientés vers le haut mais ont tendance à se pencher avec le temps (à l'apparition des fruits, ils piquent carrément vers le bas) alors que ceux du sureau hièble regardent bien vers le haut ; enfin, toutes les parties supérieures des fleurs du sureau noir sont blanches (blanc crème) alors que les anthères (extrémités des étamines) des fleurs du sureau hièble sont teintées de rose voire de violet.</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
Mais ces deux fleurs ne sont pas les seules capables de faire de bons beignet. En voici d'autres donnant aussi des résultats très intéressants :<br />
- Glycine (grappes de fleurs),<br />
- Tussilage (inflorescences),<br />
- Pissenlit (inflorescences),<br />
- Carotte (ombelles en fleurs),<br />
- Fenouil (ombelles en fleurs).<br />
<br />
Enfin, les fleurs ne sont pas les seules parties utilisables, les feuilles de certaines aromatiques le sont aussi comme en particulier la mélisse et la menthe. C'est d'ailleurs une façon très intéressante de cuisiner la menthe odorante (parfois appelée menthe à feuilles rondes) voire la menthe aquatique. Deux menthes sauvages des plus courantes en France.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjjySmjzMNVjpQI_iA_sGlfjn7kMLk-HARORdME-jUAG8T5nPlqzcNuwaXzfu4pUvtN-O6kNhF8jAtpeI_6h-wA6lCUf2EufXk8Vf4KWYdTVMdsaQvk-z1L872GiyOmnFaGf-RvDEHt-5-/s1600/a_IMG_3926.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjjySmjzMNVjpQI_iA_sGlfjn7kMLk-HARORdME-jUAG8T5nPlqzcNuwaXzfu4pUvtN-O6kNhF8jAtpeI_6h-wA6lCUf2EufXk8Vf4KWYdTVMdsaQvk-z1L872GiyOmnFaGf-RvDEHt-5-/s280/a_IMG_3926.JPG" width="280" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtSqZ-brpRoW5OdfKY58TuvCy135y1zJFmDNBufyPG-WxFmkjIU6Jba7p-2W8AnmnqeRbInFv7RQzBtsY2j8ykcqgbnNEkIF2M-aR4oej0PCFtHgMEDp3vswTqCwhwS1WktvCp_dBT84b6/s1600/a_IMG_3954.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtSqZ-brpRoW5OdfKY58TuvCy135y1zJFmDNBufyPG-WxFmkjIU6Jba7p-2W8AnmnqeRbInFv7RQzBtsY2j8ykcqgbnNEkIF2M-aR4oej0PCFtHgMEDp3vswTqCwhwS1WktvCp_dBT84b6/s280/a_IMG_3954.JPG" width="280" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">A gauche : Menthe aquatique (mentha aquatica).<br />
A droite : Menthe odorante<span style="font-size: 12.8px;"> (</span><span style="font-size: 12.8px;">mentha </span><span style="font-size: 12.8px;">suaveolens</span><span style="font-size: 12.8px;">).</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
Et pour toutes ces plantes, une seule et même recette de pâte.<br />
<br />
Ingrédients :<br />
<ul><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW-w8IcT0JNOBkobO1_44k2lP_cipxNpgAl6EGrvVcmiJaDx7OvrugMaWsK1o6OsSGJ97k6tcdaIszGcVQGoXCL-E-ybuFEK1Ta7CCoaXEKxUnnhIi2hrx1EKQq3z19iy_bu0q-ssyqguE/s1600/a_IMG_4284.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW-w8IcT0JNOBkobO1_44k2lP_cipxNpgAl6EGrvVcmiJaDx7OvrugMaWsK1o6OsSGJ97k6tcdaIszGcVQGoXCL-E-ybuFEK1Ta7CCoaXEKxUnnhIi2hrx1EKQq3z19iy_bu0q-ssyqguE/s320/a_IMG_4284.JPG" width="320" /></a>
<li>150g de farine</li>
<li>20g de sucre</li>
<li>1 gros œuf </li>
<li>15cl de bière, de cidre brut (ou d'eau gazeuse pour ceux qui ne veulent pas utiliser de boisson alcoolisée)</li>
<li>10cl de lait (entier)</li>
<li>Une pincée de sel.</li>
</ul>
Préparation<br />
<ul>
<li>Mélanger tous les ingrédients secs ensemble</li>
<li>Incorporer l’œuf et le lait</li>
<li>Finir avec la bière pour préserver un maximum de gaz</li>
<li>Ajuster la quantité de bière pour obtenir une pâte liquide, mais bien enrobante</li>
<li>Laisser la pâte reposer au moins une heure au réfrigérateur (plus elle est froide et plus elle a reposé, mieux c'est)</li>
<li>Utiliser une huile de friture à 170°C</li>
</ul>
<div>
Conseil : Ne lavez pas les parties cueillies en hauteur (fleurs de robinier, de sureau, de glycine, de carotte ou de fenouil) car cela aurait pour effet d'atténuer leur goût. Pour le reste, après les avoir lavées, pensez à bien les sécher avant de les utiliser car une goutte d'eau dans l'huile bouillante pourrait générer de violentes éclaboussures.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFfxDkUabH_Nq069Xdnp-S2Ipcqwo1uv_tM01ZSochwiIkF-Qt3wKtJgspWAva0nLLgtuOWhlV_u-FQCxejJu0n3UERi47rIBZ2QYm93AHLG0uGnd9mntj71J9n7sHkzUUpCIgkgKQZu84/s1600/a_IMG_4286.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="406" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFfxDkUabH_Nq069Xdnp-S2Ipcqwo1uv_tM01ZSochwiIkF-Qt3wKtJgspWAva0nLLgtuOWhlV_u-FQCxejJu0n3UERi47rIBZ2QYm93AHLG0uGnd9mntj71J9n7sHkzUUpCIgkgKQZu84/s600/a_IMG_4286.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Avec le sucre, la pâte à beignet blondit beaucoup plus rapidement, il faut donc un appareil assez liquide pour qu'il ne soit pas trop épais autour des inflorescences. La pâte cuira plus rapidement et sera bien croustillante. Trop épaisse, elle risque de brûler à l'extérieur et de rester pâteuse à cœur.<br />
Pour les plus gourmands, on peut aussi saupoudrer les beignets d'un peu de sucre glace.</td></tr>
</tbody></table>
</div>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-38834424943600294022019-05-12T18:32:00.000+02:002019-05-12T18:32:03.902+02:00Beignets de plantes sauvages (2/3)A l'origine, j'étais parti pour ne poster que 2 articles consacrés au beignets de plantes sauvages. Un premier, consacré au salé a été posté il y a maintenant quelques jours (<a href="http://sauvagement-bon.blogspot.com/2019/05/beignets-de-plantes-sauvages.html" target="_blank"><u>ici</u></a>). Le second devait à l'origine être destiné au sucré, mais suite à une récolte très intéressante, ce sont finalement 3 articles que je vais consacrer au beignets.<br />
<br />
Après une telle série, j'aurai définitivement eu ma dose de friture pour le mois de mai !<br />
<br />
Donc, aujourd'hui, on continue sur le salé, mais en changeant de plantes, en utilisant celles trouvées hier sur la côte normande ou à ses abords.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3RG2FKJe5vIjV-1-Bl3Uc4MAI4Q_frs9S32kq7rqMWGSGEXFbyE-rHDLOU1qeTbEVVYiyVi-G-cW7BTQJCGWeRYYtwd8BxHfemPRwP5d3DhZ1n8_Dl_PcHeMZR9MgAUBlJ-wdiIuDGNyz/s1600/a_IMG_4111.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3RG2FKJe5vIjV-1-Bl3Uc4MAI4Q_frs9S32kq7rqMWGSGEXFbyE-rHDLOU1qeTbEVVYiyVi-G-cW7BTQJCGWeRYYtwd8BxHfemPRwP5d3DhZ1n8_Dl_PcHeMZR9MgAUBlJ-wdiIuDGNyz/s600/a_IMG_4111.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ail rose (allium roseum).<br />
C'est en principe une espèce plus méridionale mais on le trouve de-ci, de-là le long des côtes jusqu'en Normandie. Il pousse rarement seul comme on le voit sur la photo. Ses fleurs sont idéales pour la décoration comestible des plats salés car son goût d'ail est assez prononcé. Il l'est encore plus dans les petites bulbilles regroupées à la base des fleurs. Ce sont justement ces bulbilles qui font tout l'intérêt d'une préparation en beignets. Pour mieux en profiter, il ne faut surtout pas les séparer mais les garder avec l'inflorescence complète ainsi qu'un peu de tige.<br />
Attention : espèce protégée en Aquitaine.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiigiX6tvyyK60xNCzSZw7Hlky4WVhdGH6GkGiyetTdpFwVMTu52GE9UD6qP-17HPia-Ut240q75h1ez5jLUnqYM3VnlziRxAbnu7acx5E1QLxPUFo1dzQ7URlwXH7Ojm2KChkDlBZXxHt_/s1600/a_IMG_4120.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="340" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiigiX6tvyyK60xNCzSZw7Hlky4WVhdGH6GkGiyetTdpFwVMTu52GE9UD6qP-17HPia-Ut240q75h1ez5jLUnqYM3VnlziRxAbnu7acx5E1QLxPUFo1dzQ7URlwXH7Ojm2KChkDlBZXxHt_/s340/a_IMG_4120.JPG" width="340" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL4RnIioYdZWVmqBqlosTYhFPT29dJJ8_5r_W9SW-08i-J1lulTFp0Hh4gjpc-ao_CNPhHsj1hBNY_64gYB5VkBAuVsRf1bviMzGzRDmF2KOlQyHy0a1rys-KBRDXGAyeM1p4nOt3lHq2K/s1600/a_IMG_20190512_092430.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="340" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL4RnIioYdZWVmqBqlosTYhFPT29dJJ8_5r_W9SW-08i-J1lulTFp0Hh4gjpc-ao_CNPhHsj1hBNY_64gYB5VkBAuVsRf1bviMzGzRDmF2KOlQyHy0a1rys-KBRDXGAyeM1p4nOt3lHq2K/s340/a_IMG_20190512_092430.jpg" width="227" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ail des ours (allium ursinum).<br />
Celui-là, on ne le présente plus. Mais c'est maintenant la fin de saison pour lui. Il reste pourtant intéressant, non plus pour ses feuilles ou ses fleurs, mais pour ses fruits. Encore verts, ceux-ci ont l'aspect de 3 billes collées les unes aux autres. Égrainés dans une salade, ils lui donnent une touche aillée discrète jusqu'au moment où on croque dedans... Cuits en beignets (inflorescence complète), ils prennent un goût d'ail confit légèrement sucré, un délice.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihpq_LvXiWtfptnXdx4AiKLRH1YlVx7c8zoVf5axh6V8FmoWXgQnsi3YbRb65HqaTZuK5CoXQwHPFyQuJiBIWUQgS0nJpFLdGc7qtFbuHUL0DVla5xIFdLcxjgjSY-KDlpKXNUGSMoBCJH/s1600/a_IMG_4154.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihpq_LvXiWtfptnXdx4AiKLRH1YlVx7c8zoVf5axh6V8FmoWXgQnsi3YbRb65HqaTZuK5CoXQwHPFyQuJiBIWUQgS0nJpFLdGc7qtFbuHUL0DVla5xIFdLcxjgjSY-KDlpKXNUGSMoBCJH/s600/a_IMG_4154.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Passerage drave (lepidium draba, syn. cardaria draba).<br />
Bien que souvent nommé "brocoli sauvage", il s'agit d'une espèce différente du vrai brocoli (brassica oleracea var. italica). Il forme des bouquets beaucoup plus petits, mais on retrouve indéniablement un goût familier. Ce sont malheureusement les derniers de l'année : la plupart des fleurs sont maintenant toutes ouvertes et il devient difficile de trouver des inflorescences encore fermées. Si vous en trouvez, pour les beignets, ce sont les 5 à 10 derniers centimètres des sommités qu'il faut prendre (longueur <span style="font-size: 12.8px;">à ajuster selon la tendreté de la tige) </span><span style="font-size: 12.8px;">avec quelques feuilles. </span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHed7OMWHsuVnF5HYC3kkbGv2fwPqSyBDaP3KTKXnc98D2GQn2T5NjCPtSVhl-C_9_qbv621-Vn-uHNsdW85lm-EyhQNZ8mJ5uHMGVV6k3zdv0AIDm3EDgewetuLaYoY4di_PWdiJi8XcN/s1600/a_IMG_20190511_115408.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHed7OMWHsuVnF5HYC3kkbGv2fwPqSyBDaP3KTKXnc98D2GQn2T5NjCPtSVhl-C_9_qbv621-Vn-uHNsdW85lm-EyhQNZ8mJ5uHMGVV6k3zdv0AIDm3EDgewetuLaYoY4di_PWdiJi8XcN/s600/a_IMG_20190511_115408.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Moutarde noire (brassica nigra syn. sinapis nigra).<br />
Avec la moutarde des champs (sinapis arvensis), c'est une des espèces de moutarde qu'on trouve le plus souvent. Pour les distinguer, il faut d'une part observer les poils (sur toute la plante pour la moutarde des champs, uniquement à la base pour la moutarde noir) et les feuilles supérieures (sessiles, c'est à dire sans pétiole pour la moutarde des champs, pétiolées pour la moutarde noire). Pour les beignets, comme pour la passerage (une cousine) ce sont les inflorescences en bouton qu'il faut utiliser avec une dizaine de centimètres de tige et quelques feuilles.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgddpXOqUpxlFerwwSk3ljN-MvhmG5bTPspObcCqRCQXIri6PKBbi5FB3dIWcMoy44cM6li5Mw5qZ99CeC8xl_a88CQdNAVlc-Oh_hxjuKoTUvFe7G_CuaTUow3nKCp7ZH0gJK7ub_G9CBF/s1600/a_IMG_20190511_120317.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgddpXOqUpxlFerwwSk3ljN-MvhmG5bTPspObcCqRCQXIri6PKBbi5FB3dIWcMoy44cM6li5Mw5qZ99CeC8xl_a88CQdNAVlc-Oh_hxjuKoTUvFe7G_CuaTUow3nKCp7ZH0gJK7ub_G9CBF/s600/a_IMG_20190511_120317.jpg" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Bette maritime (beta vulgaris subsp. maritima).<br />
Cette plante est un des trésors de presque toutes les côtes françaises. Elle a en plus l'avantage de faire de belles grandes feuilles, ce qui permet d'avoir très rapidement de belles récoltes. C'est le moment pour elle de monter et bientôt apparaîtront des épis floraux tout vert. Mais juste avant, les sommités regroupent ensemble des jeunes feuilles bien tendres sur une tige épaisse et charnue. Elles permettent d'obtenir des beignes pleins avec de la matière et un goût... de betterave. Ce qui n'a rien d'étonnant puisque c'est la même espèce.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPah0YhCPoM3wKh2ikNoa8WM8QhdQ3KHr8TugfFW2peMI0WyfPj0NuZPGS7ygqUxuVWVIA81-3dAAcMXInohYUaz1rUyyHxJfyeaFIlVqGnoMclmVVccfnKixY8EOcqpQxwiXOimO6ibkF/s1600/a_IMG_20190511_114758.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPah0YhCPoM3wKh2ikNoa8WM8QhdQ3KHr8TugfFW2peMI0WyfPj0NuZPGS7ygqUxuVWVIA81-3dAAcMXInohYUaz1rUyyHxJfyeaFIlVqGnoMclmVVccfnKixY8EOcqpQxwiXOimO6ibkF/s600/a_IMG_20190511_114758.jpg" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Aster maritime (aster tripolium).<br />
Sur la cette photo, ci-dessus, ses feuilles sont mélangées avec celle de l'obione (alimione portulacoides syn. atriplex portulacoides). Celles de l'aster sont les plus grandes et les plus vertes alors que celles de l'obione ont une couleur argentée. On trouve souvent ces deux espèces ensemble dans les vasières des estuaires avec d'autres halophytes comme la salicorne. En été, l'aster maritime produit des inflorescences aux pétales (ligules) bleu-ciel et au cœur jaune lumineux.<br />
<div class="separator" style="clear: both; font-size: medium;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguIbhOnbpJelT4_Zp5PLYxIlaTQdu3Shk4bYXhFH0T7oiywIbeTp_3AOcfuwFAxKQcijCGRUlR2t6TLIwOIApq2mVxsZi0Wuj9A-D6sDn4kYaHukRlotbnX36rMYIsXqBn_00H65TNASDX/s1600/a_IMG_4280.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="67" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguIbhOnbpJelT4_Zp5PLYxIlaTQdu3Shk4bYXhFH0T7oiywIbeTp_3AOcfuwFAxKQcijCGRUlR2t6TLIwOIApq2mVxsZi0Wuj9A-D6sDn4kYaHukRlotbnX36rMYIsXqBn_00H65TNASDX/s100/a_IMG_4280.JPG" width="100" /></a></div>
On appelle aussi cette plante "oreille de cochon" à cause de l'aspect de ses feuilles. Charnues et très parfumées, elles sont idéales pour les beignets. <span style="font-size: 12.8px;">A noter qu'on peut aussi les frire nature pour obtenir des chips (photo de droite, cliquer pour agrandir) avec l'avantage de ne pas avoir besoin d'assaisonnement puisque la plante est déjà salée naturellement. Mais il faudra prendre soin de bien sécher les feuilles car la moindre goutte d'eau restante se traduirait par des projections d'huile bouillante.</span><br />
<span style="font-size: 12.8px;">Attention : espèce protégée en Aquitaine.</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtzPUTmGX5YQRjzqNowHCZ-FZjfWV9g5xdKq23Z6pNKOgx5yhvdK6TT0e6owaOl6fxRRnLqHc2_t3dW8gm0C_daEJNPiyJI1HpBTXTu4TKN2ly5RhKSfDb4yEeI6t_tFLB1nD_i0AUaKIK/s1600/a_IMG_20190512_101407.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtzPUTmGX5YQRjzqNowHCZ-FZjfWV9g5xdKq23Z6pNKOgx5yhvdK6TT0e6owaOl6fxRRnLqHc2_t3dW8gm0C_daEJNPiyJI1HpBTXTu4TKN2ly5RhKSfDb4yEeI6t_tFLB1nD_i0AUaKIK/s600/a_IMG_20190512_101407.jpg" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Robinier faux-acacia (robinia pseudoacacia).<br />
Plutôt utilisées pour les beignets sucrés, les grappes de ses fleurs peuvent aussi être utilisées en version salée. Dans ce cas, je préfère des inflorescences encore en boutons avec un parfum floral plus léger mais une fine saveur aux évocations de petits poids ou de fèves (deux plantes de la même famille que le robinier, celle des fabacées). Mais attention, chez le robinier, seules les fleurs sont comestibles cuites (crues, elles peuvent être émétiques). Tout le reste de la plante (bois, écorce, graines) est toxique. Attention également aux risques de confusion : le cytise a des fleurs en grappes comme celles du robinier mais celles-ci sont très toxiques, même cuites. Mais fort heureusement, celles-ci sont jaunes. Par ailleurs, les feuilles du cytise sont trifoliolés (comme les trèfles) alors que celles du robinier sont beaucoup plus allongées et comptent de nombreuses folioles (9 ou plus).</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Pour la pâte, je ne change pas une recette qui marche et j'ai donc utilisé la même recette que pour l'article précédent, à savoir :<br />
Mélanger 100g de fécule ou de farine de riz, 100g de farine T45, un œuf, une bonne pincée de sel et un à deux verres d'eau glacée (quantité à ajuster pour obtenir une pâte fluide mais bien nappante). Pour obtenir des beignets bien croustillants, la pâte devra être maintenue la plus froide possible (dans un bain-Marie de glaçons par exemple).<br />
Pour leur réalisation, il suffira alors de plonger les plantes dans la pâte à beignets, de s'assurer qu'elles sont bien nappées en intégralité et finalement de les plonger dans une huile de friture à 170°C. Après trois minutes dans le bain bouillant, on les met à égoutter sur une feuille de papier absorbant pour les consommer rapidement, encore chauds et bien croustillant...<br />
<br />
Et voilà ce que ça donne (pour mieux se repérer, chaque beignet est accompagné de la plante brute utilisée pour le faire) :<br />
<br />
<div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipH3ewQhsrMPSdGY_X8Fbufx1jRxZtdpwpMiraHJjaybYFaT0Zq89qZHdK08PYMmKojhjpdIUq3YB5yehZHbUPHPdbbUgNHBtP1RGNbsMh9Tax2kGwMReG5Ycs-hiB6IQMkFV-4UpzPeGm/s1600/a_IMG_4266.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipH3ewQhsrMPSdGY_X8Fbufx1jRxZtdpwpMiraHJjaybYFaT0Zq89qZHdK08PYMmKojhjpdIUq3YB5yehZHbUPHPdbbUgNHBtP1RGNbsMh9Tax2kGwMReG5Ycs-hiB6IQMkFV-4UpzPeGm/s600/a_IMG_4266.JPG" width="600" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiROzmULvufqBpRXvZJ8IsaaNkA0ry-P9caGzCUmZ3rJ-cuwUXQ2hFp-GwQXrvuSLxfgtTqbKRaMrNEAnQIBkzc24vTig7a2sKPm-RSA_00S4tO2t8VKtCqLkSvmdZObQNDaB-rcaBhASaq/s1600/a_IMG_4276.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiROzmULvufqBpRXvZJ8IsaaNkA0ry-P9caGzCUmZ3rJ-cuwUXQ2hFp-GwQXrvuSLxfgtTqbKRaMrNEAnQIBkzc24vTig7a2sKPm-RSA_00S4tO2t8VKtCqLkSvmdZObQNDaB-rcaBhASaq/s600/a_IMG_4276.JPG" width="600" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
</div>
Ces beignets sont tous excellents, mais je dois avouer que les aulx, la bette et l'aster maritime sont mes préférés !Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-43902175932096160172019-05-05T20:06:00.000+02:002019-05-12T18:32:13.750+02:00Beignets de plantes sauvages (1/3)Pour qui veut faire découvrir les plantes sauvages comestibles, les beignets, c'est le ticket gagnant à coup sûr : Tout le monde aime !<br />
<br />
Et en plus, on peut en faire avec presque toutes les plantes comestibles, mais certaines s'en sortent mieux que d'autres. Les critères pour mieux les choisir : texture pas trop aqueuse, parfum marqué, charnues si possible.<br />
<br />
C'est avec la version salée que je commence aujourd'hui (la version sucrée suivra dans quelques jours). Quant aux plantes, j'ai choisi celles-ci :<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuzOMj68yEWstN0wAeXY2EhTU2HadD7GKSb_d_VDmduqac-KzMdtP25H-ySTksFs1XlIAZVcIACALELXbtRgD5Au_4rod6hIw1WgihRmeIaKzNijlSq5BEeXccw-4wbE10TOIc7ziQPI7H/s1600/a_IMG_4046.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuzOMj68yEWstN0wAeXY2EhTU2HadD7GKSb_d_VDmduqac-KzMdtP25H-ySTksFs1XlIAZVcIACALELXbtRgD5Au_4rod6hIw1WgihRmeIaKzNijlSq5BEeXccw-4wbE10TOIc7ziQPI7H/s600/a_IMG_4046.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span style="font-size: small;">La grande berce ou berce sphondyle (heracleum sphondylium).</span></b><br />
Pour les beignets, les jeunes feuilles sont les plus intéressantes, surtout lorsqu'elles sont encore non ouvertes comme sur cette photo.<br />
A noter : Au contact de la peau, les sucs de la grande berce peuvent avoir un effet photosensibilisant mais moins intense qu'avec le panais (marques brun-rouge sur la peau) ou qu'avec la berce du Caucase (marques plus sombres et indélébiles).</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCKrVygWgK9n9qhrVXQ0HNtiK2GVvVK0zdtTQ8ZyWlrMw5MmnmlnwtzUxw9R_HYJHq9aHIL0t_67RwXlhKbxQyIm0YTVh_ScXOyvmiWqBVCConUzJLAAAQsGXa_b5cUkhySFFuLiDRVm_J/s1600/a_IMG_4069.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCKrVygWgK9n9qhrVXQ0HNtiK2GVvVK0zdtTQ8ZyWlrMw5MmnmlnwtzUxw9R_HYJHq9aHIL0t_67RwXlhKbxQyIm0YTVh_ScXOyvmiWqBVCConUzJLAAAQsGXa_b5cUkhySFFuLiDRVm_J/s600/a_IMG_4069.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span style="font-size: small;">L'armoise commune (artemysia vulgaris).</span></b><br />
<span style="font-size: 12.8px;">C'est certainement ma plante préférée pour les beignets salés. </span>Le stade de développement idéal, celui où le parfum est le plus intéressant, c'est juste avant l'apparition des boutons floraux, lorsque la plante fait une cinquantaine de centimètres de haut. On utilise juste les sommités, soit environ les 10 derniers centimètres.<br />
A noter : A haute dose, l'armoise peut avoir un effet abortif, les femmes enceintes devront donc s'en méfier.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj00d3f-FRjUh1lMloI1mloUXFYksaIeJCFCYBD3Ay6oTq2NmCXFGRQms4DjJHpxdmYkO6pbwlt4US1usgMAfNDsiVdrvjahLPpM48HN8TBef7PRTFna2W-sXMF5zx9B6Ltg0dYlZcoeeVm/s1600/a_IMG_4029.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj00d3f-FRjUh1lMloI1mloUXFYksaIeJCFCYBD3Ay6oTq2NmCXFGRQms4DjJHpxdmYkO6pbwlt4US1usgMAfNDsiVdrvjahLPpM48HN8TBef7PRTFna2W-sXMF5zx9B6Ltg0dYlZcoeeVm/s600/a_IMG_4029.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span style="font-size: small;">La grande bardane (arctium lappa).</span></b><br />
Les feuilles sont bien trop grandes pour être préparées en beignets. Leurs pétioles par contre peuvent être débités en segments pour être plus facilement enrobés de pâte. Mais utilisés directement, les pétioles de bardane serait à la fois trop fibreux et trop amères. Il faut donc au préalable les effiler (on casse un petit bout d'extrémité pour mettre les fils à nus et tirer dessus) et les faire blanchir 5 petites minutes dans de l'eau bouillante salée.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjNr5Jd_XzLeve5VKloKcIJDd33d4gvDReEE2bkYaqBG9wQi587Djz0N56ZCCC0bm4-VSjtHvT7XOaFDL82-t6uUvRjBUcvRTcQ07Z6VIF9eiV68ZWf0zyQEzqjNdjdAAuAmahlDkh3piA/s1600/a_IMG_4078.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjNr5Jd_XzLeve5VKloKcIJDd33d4gvDReEE2bkYaqBG9wQi587Djz0N56ZCCC0bm4-VSjtHvT7XOaFDL82-t6uUvRjBUcvRTcQ07Z6VIF9eiV68ZWf0zyQEzqjNdjdAAuAmahlDkh3piA/s600/a_IMG_4078.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span style="font-size: small;">Épiaire des bois (stachys sylvatica).</span></b><br />
Lorsqu'elle est fraîche, on ne peut pas vraiment dire que l'odeur de cette plante soit agréable, c'est même plutôt l'inverse. Et pourtant, en malaxant une feuille entre ses doigts, un nouveau parfum fait son apparition, un parfum de ... champignon et même plus précisément un parfum de cèpe. En beignets, les sommités de la plante (les 2 dernières paires de feuilles) prennent aussi cette saveur agréable, mais discrète.<br />
A note : La plante est purgative et émétique si consommée à haute dose.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
La pâte se fait en mélangeant 100g de fécule ou de farine de riz, 100g de farine T45, un œuf, une bonne pincée de sel et un à deux verres d'eau glacée (quantité à ajuster pour obtenir une pâte fluide mais bien nappante). Pour obtenir des beignets bien croustillants, la pâte devra être maintenue la plus froide possible (dans un bain-Marie de glaçons par exemple).<br />
Pour leur réalisation, il suffira alors de plonger les plantes dans la pâte à beignets, de s'assurer qu'elles sont bien nappées en intégralité et finalement de les plonger dans une huile de friture à 170°C. Après trois minutes dans le bain bouillant, on les met à égoutter sur une feuille de papier absorbant pour les consommer rapidement, encore chauds et bien croustillant...<br />
<br />
Important : Avant de les plonger dans la pâte, les plantes doivent non seulement être bien égouttés mais surtout bien séchées. Une goutte d'eau dans de l'huile bouillante, ça peut faire des dégâts !<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZd3v6-plXIg5e1LySdQBLGu_1R8d1Q9PT86WlCDVCCi8raRKFdQkagWgpVsFqeFMCj3d_yCSW0zBXNxFcuO8c9wPE22gF3OXSD5ODuMM6uNTj2h-fsO0-h2arxv7Xuu8ma-lPCa-bpLK9/s1600/a_IMG_4109.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZd3v6-plXIg5e1LySdQBLGu_1R8d1Q9PT86WlCDVCCi8raRKFdQkagWgpVsFqeFMCj3d_yCSW0zBXNxFcuO8c9wPE22gF3OXSD5ODuMM6uNTj2h-fsO0-h2arxv7Xuu8ma-lPCa-bpLK9/s600/a_IMG_4109.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">A consommer nature ou avec une sauce composée d'un mélange de sauce soja, de vinaigre et d'huile de sésame.</td></tr>
</tbody></table>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-19190702599646186352019-04-24T11:56:00.000+02:002019-04-24T12:01:26.964+02:00Verdure printanièreTout pousse très vite au printemps et on a vite fait de passer à côté de beaucoup de plantes, surtout lorsque c'est à l'état de jeunes pousses ou au moins avant floraison qu'il faut les cueillir. C'est par exemple le cas du colza, déjà abordé il y a deux semaines, mais aussi celui du pois vivace, des marguerites ou de la passerage drave.<br />
<br />
Lorsque les inflorescences de cette dernière sont encore en bouton, on l'appelle aussi "brocoli sauvage" et ce n'est pas uniquement dû aux fleurs groupées en boules au sommet de la hampe florale. En effet, au même titre que sa référence cultivée, la passerage est un chou (famille des brassicacées, comme le colza d'ailleurs). Et ça se ressent aussitôt qu'on y goûte.<br />
<div>
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="height: 510px; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center; width: 510px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj48yYPE-r_8ZWVCQrO0NTM1IxumrM_MDVDABQutAZ5wZXHcjZ-iweJMlWGRmuZuyycqbFgE55ykiYYgpwqwH8FNN_c-RgPV8qxvs43_ZmjOJqPedzXKMl9FyQkWAW_X_SZnIqTeTw36uxy/s1600/a_IMG_8911.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj48yYPE-r_8ZWVCQrO0NTM1IxumrM_MDVDABQutAZ5wZXHcjZ-iweJMlWGRmuZuyycqbFgE55ykiYYgpwqwH8FNN_c-RgPV8qxvs43_ZmjOJqPedzXKMl9FyQkWAW_X_SZnIqTeTw36uxy/s500/a_IMG_8911.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Passerage drave (lepidium draba), brocoli sauvage ou pain blanc. On cueille de préférence les inflorescences encore en bouton avec quelques feuilles. Mais une fois les fleurs ouvertes, on peut aussi les utiliser en décoration comestible.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
La marguerite (leucanthemum vulgare) est une plante à laquelle on ne pense pas forcément quand on parle de légumes. C'est pourtant une plante intéressante en particulier gustativement. On peut utiliser ses feuilles crues en salade avec d'autres plantes pour contrebalancer son goût puissant. On peut aussi préparer ses boutons floraux au vinaigre, à la manière ce câpres. Mais surtout, ses feuilles peuvent être cuisinées comme légumes. Sa ressemblance avec le chrysanthème couronné utilisé dans la cuisine asiatique ("Tong Ho" en Chine ou "Shungiku" au Japon, glebionis coronaria pour sa dénomination latine) permet de lui trouver quelques utilisations intéressantes.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ_w85GPunyECZd7QUC5fgyqKlPJwlwYSKm1zG9uN7QMYcvvPV6SB_NbHBO_9NdB01vFNINNrGel7iZptmLQl-m1HC_TSNaWX9Yh7GC3Cyc-SWKZa814ah5NqZryIQD-dos-O_2jnylKKh/s1600/a_IMG_20190414_154559.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ_w85GPunyECZd7QUC5fgyqKlPJwlwYSKm1zG9uN7QMYcvvPV6SB_NbHBO_9NdB01vFNINNrGel7iZptmLQl-m1HC_TSNaWX9Yh7GC3Cyc-SWKZa814ah5NqZryIQD-dos-O_2jnylKKh/s600/a_IMG_20190414_154559.jpg" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les marguerites (leucanthemum vulgare) montent et des boutons floraux ont déjà fait leur apparition sur certaines tiges, mais je me suis contenté des sommités sans bouton pour ma récolte.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Quant au pois vivace ou gesse à feuilles large (lathyrus latifolius), il commence tout juste à se répandre. Ses tiges ailées sont assez fibreuses mais leurs extrémités sont tendres et croquantes. Elles peuvent être consommées aussi bien crues que cuites. Dans les deux cas, on retrouve dans leur goût une saveur évoquant le petit pois, lui aussi de la famille des fabacées. A noter que le genre lathyrus compte de nombreuses espèces dont certaines peuvent être difficile à distinguer. Dans le cadre d'une consommation occasionnelle, une confusion serait sans conséquence, mais dans le cas d'une consommation plus soutenue, certaines espèces doivent être évitées comme la gesse commune (lathyrus sativus) ou la gesse chiche (lathyrus cicera).<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwsjvu-WYvo0OVSyVDNueMA41-BXRsWKqAwPLXmXJuthyphenhyphen5HiqftgBYo3QTlOCPrnwP79llQiBPgPvkJDTs3z4yEdeEKEN2-aGDpXI1wuguoOzwOlDgq55WOz7xfejzz7uE5l-wop9og0zz/s1600/a_IMG_20190414_172024.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwsjvu-WYvo0OVSyVDNueMA41-BXRsWKqAwPLXmXJuthyphenhyphen5HiqftgBYo3QTlOCPrnwP79llQiBPgPvkJDTs3z4yEdeEKEN2-aGDpXI1wuguoOzwOlDgq55WOz7xfejzz7uE5l-wop9og0zz/s640/a_IMG_20190414_172024.jpg" width="426" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Gesse à feuilles large (lathyrus latifolius), pois vivace ou encore pois de Chine.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Pour les préparer, rien de plus simple : j'ai plongé une poignée de chaque pendant 5 minutes dans de l'eau bouillante salée, je les ai bien égouttées pour les faire sauter dans un wok avec un peu d'huile sur feu très vif. En toute fin de cuisson, j'ai ajouté l'ail haché très finement et un peu de sauce soja. Quelques graines de sésame et fleurs de colza ouvertes hors feu et il n'y à plus qu'à savourer !<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiip4EhL7y0PGZHy_YzbB5BJuo8_4MAKZs0UPffug9U0TnGl5dyKG6bKxDiukM7Pq5nTgQLNII46YVhbl0qlPGiliEJK77hWp7iZyUg7oZ9VT5OjtYD_qiX0UBF9Wz1qvj_jBA_weeM-EPO/s1600/a_IMG_3893.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiip4EhL7y0PGZHy_YzbB5BJuo8_4MAKZs0UPffug9U0TnGl5dyKG6bKxDiukM7Pq5nTgQLNII46YVhbl0qlPGiliEJK77hWp7iZyUg7oZ9VT5OjtYD_qiX0UBF9Wz1qvj_jBA_weeM-EPO/s600/a_IMG_3893.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Colza et marguerite ont des goûts très marqués et ne font donc pas forcément l'unanimité.<br />
Alors... qu'en est il pour vous ?</td></tr>
</tbody></table>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-53460796416961139392019-04-17T17:40:00.000+02:002019-04-17T17:43:36.325+02:00Plumeaux anisésOn a souvent tendance à dire que les saveurs des plantes sauvages sont plus marquées que leurs équivalents cultivés.<br />
Il en est une pour laquelle c'est particulièrement vrai : le fenouil.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi21v2HEZf9p8QQXjKdCIujjNNnxzlXuf_oMYAyKC7S3m_S7-wDZalSrzUaXjY6UyS01IpI7kXIFIIReTSFH1QKn40V2PtM-S5LPprpMO07cxyjilcbQwWqPrap6q_l2BPKXjDYmMMYGTmu/s1600/a_IMG_20190414_144140.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi21v2HEZf9p8QQXjKdCIujjNNnxzlXuf_oMYAyKC7S3m_S7-wDZalSrzUaXjY6UyS01IpI7kXIFIIReTSFH1QKn40V2PtM-S5LPprpMO07cxyjilcbQwWqPrap6q_l2BPKXjDYmMMYGTmu/s600/a_IMG_20190414_144140.jpg" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Fenouil commun sauvage (foeniculum vulgare) avec ses feuilles en plumeaux très caractéristiques. La plupart des pieds commencent à monter, c'est donc plutôt la fin de saison pour la cueillette de la partie bulbeuse.</td></tr>
</tbody></table>
Il suffit de passer sa main dans les jeunes feuilles de cette plante pour s'en convaincre. Cette simple manipulation révèle en effet une très agréable odeur, beaucoup plus anisée que celle du fenouil cultivé.<br />
Et pourtant, cultivé ou sauvage, il s'agit bien de la même espèce. Le premier a simplement été sélectionné pour obtenir un bulbe plus charnu, probablement au détriment de son parfum.<br />
<br />
Bien qu'utilisé comme légume, la plante a aussi de multiples propriétés médicinales. La plus connue est certainement celle de faciliter la digestion. Mais dans ce cas, ce sont principalement ses racines et ses graines qui sont utilisées, plus particulièrement dans des infusions.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh2zNc0xMGA1HNibFQsrXyaBOc4ERDMRPnyUtZhIbctMCzK6N1N5FneR_HL0Eq9or4p-385yqDG-1iD2rHcSBa-7uRv2ntOoyXyEMnXH2DoDQpPyzmdE6c1S1ggVxZ69Tt6GgRaKCN9mOR/s1600/a_IMG_20190414_144546.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh2zNc0xMGA1HNibFQsrXyaBOc4ERDMRPnyUtZhIbctMCzK6N1N5FneR_HL0Eq9or4p-385yqDG-1iD2rHcSBa-7uRv2ntOoyXyEMnXH2DoDQpPyzmdE6c1S1ggVxZ69Tt6GgRaKCN9mOR/s640/a_IMG_20190414_144546.jpg" width="426" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le bulbe du fenouil est constitué des bases de ses feuilles, emboîtées les unes dans les autres avant que la hampe florale ne commence à monter. Cette structure imbriquée est beaucoup plus évidente sur la version sauvage.</td></tr>
</tbody></table>
Le fenouil aime bien le soleil et les sols drainés. En France, les littoraux font partie de ses milieux de prédilection, en particulier lorsqu'ils sont sableux. Celui que j'utilise aujourd'hui vient d'ailleurs des côtes normandes mais c'est dans une recette italienne, plus précisément sicilienne que je vais lui faire la part belle : la pasta con le sarde. Je n'avais malheureusement pas tous les ingrédients orignaux à ma disposition, c'est donc une version épurée que voici, sans pignons de pin, sans raisin sec et sans safran.<br />
<br />
<h3 style="text-align: center;">
Pasta con le sarde</h3>
Ingrédients (pour 4)<br />
<ul><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5XsHFlqp6dP_yA-QKspWcJKfr08c1GI1XZyV_Dc_tbTyGivde_JxfZDnVYey9zLUF7Djx27EH33A_-YW7vlSVItXwX_uJDrxE3D-Y2sjbBvEngnq7EbB52FBk8rG0qFJLWr-71Flx_yo-/s1600/a_IMG_20190415_122323.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="860" data-original-width="1150" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5XsHFlqp6dP_yA-QKspWcJKfr08c1GI1XZyV_Dc_tbTyGivde_JxfZDnVYey9zLUF7Djx27EH33A_-YW7vlSVItXwX_uJDrxE3D-Y2sjbBvEngnq7EbB52FBk8rG0qFJLWr-71Flx_yo-/s400/a_IMG_20190415_122323.jpg" width="400" /></a>
<li>400g de pieds de fenouil sauvage entiers toutes leurs feuilles (8 pieds dans mon cas)</li>
<li>500g de spaghetti secs</li>
<li>8 à 12 sardines fraîches selon leur taille</li>
<li>2 oignons</li>
<li>3 cuillères à soupe d'huile d'olive</li>
</ul>
Préparation :<br />
<ul>
<li>Lever les filets des sardines</li>
<li>Retirer les feuilles jaunies, les parties endommagées ainsi que la bases coriace des pieds de fenouil</li>
<li>Bien les rincer (les grains de sable aiment bien se faufiler entre les feuilles)</li>
<li>Les plonger entiers avec feuilles pendant une quinzaine de minute dans une grande quantité d'eau bouillante salée</li>
<li>Les retirer tout en conservant l'eau de cuisson</li>
<li>Hacher finement le fenouil</li>
<li>Hacher finement les oignons</li>
<li>Faire chauffer l'huile d'olive au fond d'une poêle sur feu vif</li>
<li>Y faire revenir l'oignon avec quelques filets de sardine (1/3 environ). Note : ce n'est pas grave si ces filets partent en morceau, le reste des filets sera rajoutée plus tard pour les garder entier</li>
<li>Lorsque l'oignon est translucide, ajouter le fenouil haché et mouiller avec deux bonnes louche de l'eau de cuisson du fenouil</li>
<li>Continuer la cuisson et laisser réduire cette sauce</li>
<li>Pendant ce temps, cuire les spaghetti en utilisant l'eau de cuisson du fenouil en ciblant une cuisson "al dente"</li>
<li>Lorsque la sauce a bien réduit, ajouter le reste des filets de sardine le temps qu'ils soient juste cuits</li>
<li>Égoutter les pâtes et les incorporer au reste</li>
<li>Servir immédiatement aussitôt que la les filets sont cuits</li>
</ul>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjym0FCpPZrgtn5StUHrBAwS-fxxJPCB0eV5DW-5sknJP_rttM_lV3YpXrX9sG58wj6uT8z6wUBs-HzrAUrjbwbZYHQiAipEaJU243qBjnjzSUwJvne9SoZMr7RAW20Xz6Nqv41ak9aTqC7/s1600/a_IMG_3866.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjym0FCpPZrgtn5StUHrBAwS-fxxJPCB0eV5DW-5sknJP_rttM_lV3YpXrX9sG58wj6uT8z6wUBs-HzrAUrjbwbZYHQiAipEaJU243qBjnjzSUwJvne9SoZMr7RAW20Xz6Nqv41ak9aTqC7/s600/a_IMG_3866.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: 12.8px;">Dans ce plat savoureux, i</span>l fallait bien la puissance des arômes du fenouil sauvage pour contre-balancer ceux des sardines. Je regrette vraiment de ne pas avoir eu les raisins secs et les pignons qui auraient ajouté un supplément de gourmandise au plat.</td></tr>
</tbody></table>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-47958413574792372982019-04-08T16:16:00.002+02:002021-03-12T18:21:18.727+01:00Quizz 'Plantes sauvages urbaines'<script type='text/javascript'>
var QuizzList = new Array();
var QuizzAnswers = new Array();
var QuizzCount = 0;
var QuizzCurrent = 0;
var QuizzMax = new Array();
function QuizzItem( pimg, ptext, pans1, pval1, pans2, pval2, pans3, pval3, prsp )
{
this.qimg = pimg;
this.qtext = ptext;
this.qans1 = pans1;
this.qval1 = pval1;
this.qans2 = pans2;
this.qval2 = pval2;
this.qans3 = pans3;
this.qval3 = pval3;
this.qrsp = prsp;
this.img = document.getElementById( "img-" + pimg );
}
function OnLoadScript()
{
var i = 0;
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "lam-bla", "Si je consomme cette plante crue juste après l'avoir cueillie :", "Je risque de me faire piquer", -3, "Je risque une intoxication", -3, "Je ne risque rien", 3, "Bien que ses feuilles ressemblent à celles des orties, aucun risque de piqure avec le lamier blanc (lamium album), qu'on nomme aussi ortie blanche.<br/>C'est par ailleurs une plante comestible avec laquelle il n'y a donc aucun risque." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "ail-ail", "Ces longues feuilles tubulaires sont celles :", "D'un jonc", -3, "D'un ail", 3, "De narcisses", -3, "Il s'agit d'un ail (peut-être un ail des champs : allium oleraceum). Les joncs poussent en milieu très humide or le dense tapis de ficaire écarte cette possibilité. Quant aux narcisses, leurs feuilles sont plates.<br/>Il existe beaucoup d'aulx sauvages, tous comestibles. On peut citer pour les plus connus : l'ail des vignes, l'ail des champs, l'ail des ours, l'ail à trois angles, la ciboulette, le poireau des vignes etc." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "orp-bla", "Cette plante succulente est de la famille des :", "Crassulacées", 3, "Aïzoacées", -3, "Cactées", -3, "Bien que les trois familles citées comportent dans leurs membres beaucoup de plantes succulentes, les orpins comme l'orpin blanc (sedum album) appartiennent à la famille des crassulacées.<br/>Beaucoup sont comestibles, dont l'orpin blanc. Leurs feuilles juteuses sont souvent acres, ce qui limite leur usage. On peut toutefois les faire macérer dans du vinaigre, comme des cornichons." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "sen-jac", "En été, cette plante monte et produits de nombreuses inflorescenses jaune-soleil, il s'agit de :", "Séneçon commun", 3, "Lampsane commune", -3, "Laiteron maraicher", -3, "Il s'agit ici d'une rosette de séneçon commun (senecio vulgaris). Les feuilles de la lampsane comportent moins de lobes et les lobes des feuilles du laiteron maraicher pointent vers le cœur de la rosette.<br/>A noter que le séneçon est toxique." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "par-jud", "Une ou plusieurs de ces propositions sont vraies à propos de cette plante habituée des vieux murs en pierre :", "Cette plante est de la même famille que les orties", 3, "Cette plante est de la même famille que la menthe", -3, "Cette plante est comestible", 3, "La pariétaire de Judée (parietaria judaica) aime bien les vieilles pierres. Elle est membre de la famille des urticacées et elle n'est donc pas une cousine de la menthe mais une cousine des orties (urtica sp.).<br/>C'est une comestible plutôt bonne qu'on peut utiliser comme des épinards." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "her-rob", "Un des noms vernaculaires de cette plante comporte un prénom, lequelle ?", "Henri", -3, "Robert", 3, "Georges", -3, "Ce géranium sauvage est appelé 'herbe à Robert' (geranium robertianum). Il fait partie des nombreux géranium sauvages qu'on trouve en France.<br/>Bien que comestible, son goût et son odeur ne sont pas des plus agréables." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "aru-tac", "De quelle plante s'agit-il ?", "Oseille commune", -3, "Ail des ours", -3, "Arum tacheté", 3, "Bien que nommé arum tacheté (arum maculatum) à cause des taches noires visibles sur les feuilles de certains spécimens, beaucoup sont d'un beau vert uni comme sur la photo. La forme des feuilles avec ses deux pointes de part et d'autre du pétiole à la base du limbe peut amener les néophytes à les prendre pour de l'oseille.<br/>La forme en pointe des feuilles peut aussi amener les mêmes néophytes à le confondre avec de l'ail des ours, surtout lorsqu'un pied d'arum s'est incrusté au milieu d'une couverture quasi uniforme d'ail des ours.<br/>Ce serait bien dommage car l'arum tacheté est toxique." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "lai-mar", "Le nom latin du genre botanique du laiteron est :", "Somphus", -3, "Sonchus", 3, "Sontus", -3, "Les laiterons appartiennent au genre 'sonchus'. La photo est celle d'un laiteron maraîcher (sonchus oleraceus).<br/>Les laiterons sont d'excellents comestibles. Les feuilles se consomment comme légume et les plus jeunes feuilles peuvent être utilisées en salade. Comme les laitues, il secrètre un latex blanc au niveau de ses blessures." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "fic-fic", "Le nom latin de cette plante est :", "Trollius europaeus", -3, "Ranunculus arvensis", -3, "Ficaria verna", 3, "Ces fleurs jaunes appartiennent à la ficaire qui a pour nom latin 'ficaria verna'. A noter que les deux autres propositions désignent la trolle et le bouton d'or, appartenant comme la ficaire à la famille des renonculacées.<br/>En général, les plantes de cette famille sont toxiques (à divers degrés). Il est toutefois possible de consommer quelques feuilles et fleurs de ficaire en quantité modérée dans une salade. Les plus patients peuvent même tenter de préparer des boutons de ficaire à la façon des câpres." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "all-all", "Le nom de cette plante lui vient de son odeur, mais quelle est-elle ?", "Une odeur d'ail", 3, "Une odeur de menthe", -3, "Une odeur de lilas", -3, "Cette plante est une alliaire (alliaria petiolata) et doit son nom à son odeur qui peut évoquer l'ail. Il ne lui est pourtant pas apparenté puisqu'elle appartient à la famille des choux (brassicacées).<br/>Elle est comestible et peut être utilisée pour aromatiser les salades." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "gra-che", "Un lait jaune caustique s'échappe des blessures de cette plante. Elle est la même famille que :", "Les euphorbes", -3, "Les coquelicots", 3, "Les laitues", -3, "La grande chélidoine (chelidonium majus) est une papavéracée, c’est-à-dire la famille des pavots à laquelle appartient également le coquelicot (papaver rhoeas). Son lait caustique a été utilisé en application externe pour brûler les verrues, comme celui de certaines euphorbes.<br/>La grande chélidoine est toxique." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "ste-int", "Cette plante a pour nom(s) vernaculaire(s) :", "Morgeline", 3, "Mouron des oiseaux", 3, "Stellaire intermédiaire", 3, "Les propositions sont vraies toutes les trois. On appelle aussi cette plante mouron blanc, et son nom latin est 'stellaria media'.<br/>C'est une excellente comestible qu'on peut déguster crue en salade ou cuite comme légume-feuille." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "mus-neg", "Cette plante est :", "Une jacinthe des bois", -3, "Une raiponce en épis", -3, "Un muscari négligé", 3, "La plante de la photo est un muscari négligé (muscari neglecta).<br/>Ses bulbes ont pu être consommés, mais ils doivent subir un process particulier pour éliminer les alcaloïdes toxiques qu'ils contiennent." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "pis-pis", "Une ou plusieurs de ces propositions sont vraies à propos du pissenlit :", "Chaque rosette n'a qu'une seule tige florale.", -3, "Chaque tige n'a qu'un seul capitule.", 3, "Chaque tige n'a qu'une seule fleur.", -3, "Un seule rosette de pissenlit (taraxacum sp.) peut donner naissance à plusieurs tiges florales. Par contre, ces tiges (creuses) ne se divisent pas et n'ont donc à leur bout qu'un seul capitule.Comme chez toutes les plantes de la familles des astéracées (anciennement 'composées'), le capitule (ce qu'on a tendance à appeler 'fleur') n'est pas une fleur unique mais un ensemble de fleurs individuelles, les fleurons, regroupées dans un unique réceptacle. Dans le cas du pissenlit, chaque tige n'a bien qu'un seul capitule, mais comme le capitule comporte un grand nombre de fleurs, chaque tige supporte un grand nombre de fleurs.<br/>Les pissenlits sont bien entendu comestibles, que ce soient les racines (torréfiées, on en fait un simili-café), les feuilles (en salade ou en légume), les capitules (en boutons comme des câpres) ou les fleurons (miel de pissenlit ou cramaillote)." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "aru-ita", "De quelle espèce d'arum s'agit-il ?", "Arum d'Italie", 3, "Arum tacheté", -3, "Arum titan", -3, "La présence de nervures nettement plus claires sur les feuilles permet d'identifier l'arum d'Italie (arum italicum), plante toxique.<br/>A noter : Si vous ne connaissez pas l'arum titan, faites une petite recherche sur internet, c'est une plante impressionnante." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "lai-vir", "Cette rosette est celle d'un pied de :", "Primevère", -3, "Molène", -3, "Laitue", 3, "C'est une rosette de laitue qu'on peut voir sur cette photo. Probablement une laitue vireuse (lactuca virosa).<br/>Les laitues sont généralement comestibles. A noter que leur lait a des propriétés sédatives, tout particulièrement celui de la laitue vireuse que certains comparent à l'opium, raison pour laquelle elle est généralement donnée comme toxique." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "eup-boi", "Lorsqu'on coupe la tige de cette plante :", "Un lait jaune s'en échappe", -3, "Un lait rouge s'en échappe", -3, "Un lait blanc s'en échappe", 3, "Lorsqu'on coupe la tige de l'euphorbe des bois (euphorbia amygdaloides), c'est un lait blanc qui s'en échappe.<br/>Ce lait, comme toute la plante d'ailleurs, est toxique." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "lam-pou", "La plante en photo est :", "Du lierre terrestre", -3, "Du lamier pourpre", 3, "Du lamier tacheté", -3, "Il s'agit de lamier pourpre (lamium purpureum), à ne pas confondre avec le lamier tacheté (lamium maculatum) dont les fleurs sont également pourpres et avec le lierre terrestre (glechoma hederacea) dont les fleurs tirent sur le bleu.<br/>Comestible, les sommités du lamier pourpre peuvent être utilisées pour agrémenter une salade de leur couleur. Leur goût assez terreux en limite l'usage." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "ver-per", "Le nom de cette plante est un prénom féminin, lequel ?", "Daphnée", -3, "Delphine", -3, "Véronique", 3, "Bien que Daphnée et Delphine désignent également des plantes, les fleurs sur la photo sont celle de la véronique de Perse (veronica persica), probablement la plus commune des véroniques sur notre territoire.<br/>Non toxique, elle n'a pas vraiment d'intérêt culinaire, contrairement à d'autre véroniques, comme la véronique beccabunga ou cresson de cheval." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "paq-paq", "Le nom latin de cette plante signifie :", "Belle vivace", 3, "Couronne blanche", -3, "Etoile vivace", -3, "La pâquerette, de son nom latin 'bellis perennis' est donc une 'belle vivace'.<br/>A noter que la plante est comestible. Aromatiques, les feuilles peuvent être consommées dans une salade alors que les inflorescences font de belles décorations comestibles. On peut également préparer les boutons à la façon des câpres." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "lie-ter", "Cette plante a pour nom(s) vernaculaire(s) :", "Lamier pourpre", -3, "Lierre terrestre", 3, "Petite ortie", -3, "Cette petite plante rampante aux fleurs bleu-violacé est un lierre terrestre (glechoma hederacea). Il est pourtant d'une toute autre famille que le lierre (hedera sp.) puisqu'il appartient aux lamiacées (familles des menthes, thym, lamiers, etc.).<br/>La plante est comestible et aromatique (mais pas de tous les goûts)." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "vio-vio", "Toutes les fleurs du genre 'viola' (violette) :", "Sentent la violette", -3, "Sont comestibles", 3, "Sont de couleur violette", -3, "Parmi les violettes, seules 3 ou 4 espèces sont odorantes. La violette des chiens (viola canina), probablement la plus commune, est totalement inodore.<br/>Toutes les violettes sont comestibles et font d'ailleurs de très belles décorations dans les assiettes.<br/>Enfin, le genre 'viola' comprend également les pensées dont certaines sont totalement jaunes." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "dou-dou", "Cette plante a pour nom(s) vernaculaire(s) :", "Doucette", 3, "Valériane", -3, "Mâche", 3, "Valériane était le seul intru, mais valérianelle aurait été correct pour désigner la mâche (valérianella locusta), au même titre que doucette, blanchette, clairette, galinette, etc.<br/>Elle est bien entendu comestible." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "car-hir", "Cette plante a pour nom(s) vernaculaire(s) :", "Cressonnette", 3, "Cresson des fontaines", -3, "Cresson des murailles", 3, "La cardamine hérissée (cardamine hirsuta) est souvent appelée 'cressonnette' et parfois 'cresson des murailles' car son goût rappelle celui d'une autre plante : le cresson des fontaines (nasturtium officinale).<br/>C'est une bonne comestible, mais dont la petite taille peut être assez dissuasive, d'autant que les feuilles s'emmêlent facilement et qu'il est donc difficile de la nettoyer." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "cym-mur", "Un des noms vernaculaires de cette plante fait référence à une ville italienne, laquelle ?", "Trévise", -3, "Parme", -3, "Rome", 3, "La cymbalaire des murs (cymbalaria muralis, syn. linaria cymbalaria) est également appelée 'ruine-de-Rome'. C'est une habituée des vieux murs en pierre.<br/>Ses feuilles seraient comestibles, mais sans grand intérêt vu leur taille." );
QuizzList[++i] = new QuizzItem( "ane-syl", "C'est une anémone, mais laquelle ?", "Sylvie", 3, "Pulsatille", -3, "Splendide", -3, "Il s'agit de l'anémone Sylvie (anemone nemorosa). Les feuilles de l'anémone pulsatile sont très velues (ce qui n'est pas le cas ici) et ses fleurs sont violettes. Quant à l'anémone splendide, elle n'existe pas. Toutefois, il existe bien une Anémone qui a fait partie de l'équipe du Splendid 😉.<br/>A noter que l'anémove Sylvie, au même titre que les autres renonculacées, est une plante toxique." );
QuizzCount = i;
}
function GoToNextQuestion()
{
var startDiv = document.getElementById("StartDiv");
startDiv.style.display = 'none';
var quizzDiv = document.getElementById( "QuizzDiv" );
var quizzTitle = document.getElementById( "QuizzTitle" );
var quizzText = document.getElementById( "QuizzText" );
var quizzOption1 = document.getElementById( "QuizzOption1" );
var quizzAnswer1 = document.getElementById( "QuizzAnswer1" );
var quizzValue1 = document.getElementById( "QuizzValue1" );
var quizzOption2 = document.getElementById( "QuizzOption2" );
var quizzAnswer2 = document.getElementById( "QuizzAnswer2" );
var quizzValue2 = document.getElementById( "QuizzValue2" );
var quizzOption3 = document.getElementById( "QuizzOption3" );
var quizzAnswer3 = document.getElementById( "QuizzAnswer3" );
var quizzValue3 = document.getElementById( "QuizzValue3" );
var quizzResponse = document.getElementById( "QuizzResponse" );
var quizzVerify = document.getElementById( "VerifyButton" );
var quizzNext = document.getElementById( "NextButton" );
var quizzScore = document.getElementById( "QuizzScore" );
quizzDiv.style.display = 'none';
var images = document.getElementsByClassName('QuizzImgClass');
for (var i = 0; i < images.length; i++)
{
images[i].style.display = 'none';
}
QuizzCurrent ++;
if ( QuizzCurrent > QuizzCount )
{
// On est au bout
var finalScore = 0;
var maxScore = 0;
var finalScore100 = 0;
for (var i = 1; i <= QuizzCount; i++)
{
finalScore += QuizzAnswers[i];
maxScore += QuizzMax[i];
}
finalScore += maxScore;
maxScore = maxScore * 2;
finalScore100 = Math.floor( ( finalScore * 100 ) / maxScore );
if ( finalScore == maxScore )
quizzScore.innerHTML = "<h1> <br/> <br/>100/100</h1><h1>Bravo, score parfait !</h1><h2>Les plantes sauvages urbaines n'ont aucun secret pour vous !</h2>";
else if ( finalScore100 >= 90 )
quizzScore.innerHTML = "<h1> <br/> <br/>" + finalScore100 + "/100</h1><h1>Très bon score !</h1><h2>Sans doute juste une ou deux erreurs d'inattention. On peut dire que les plantes sauvages urbaines n'ont plus de secret pour vous !</h2>";
else if ( finalScore100 >= 60 )
quizzScore.innerHTML = "<h1> <br/> <br/>" + finalScore100 + "/100</h1><h1>Pas mal du tout !</h1><h2>Il n'y a plus beaucoup de progrès à faire, vous êtes définitivement sur le bon chemin !</h2>";
else if ( finalScore100 >= 40 )
quizzScore.innerHTML = "<h1> <br/> <br/>" + finalScore100 + "/100</h1><h1>Pas si mal.</h1><h2>Quelques bonnes réponses à votre crédit. Continuez !</h2>";
else
quizzScore.innerHTML = "<h1> <br/> <br/>" + finalScore100 + "/100</h1><h1>Aïe aïe aïe !</h1><h2>Côté positif : vous avez une énorme marge de progression !</h2>";
quizzScore.style.display = 'block';
}
else
{
var item = QuizzList[QuizzCurrent];
quizzTitle.innerHTML = "Question " + QuizzCurrent + "/" + QuizzCount;
quizzText.innerHTML = item.qtext;
quizzOption1.style.backgroundColor = quizzText.style.backgroundColor;
quizzAnswer1.innerHTML = item.qans1;
quizzValue1.checked = false;
quizzValue1.disabled = false;
quizzOption2.style.backgroundColor = quizzText.style.backgroundColor;
quizzAnswer2.innerHTML = item.qans2;
quizzValue2.checked = false;
quizzValue2.disabled = false;
quizzOption3.style.backgroundColor = quizzText.style.backgroundColor;
quizzAnswer3.innerHTML = item.qans3;
quizzValue3.checked = false;
quizzValue3.disabled = false;
quizzResponse.innerHTML = '';
quizzVerify.disabled = false;
quizzVerify.style.fontWeight = 'bold';
quizzNext.disabled = true;
quizzNext.style.fontWeight = 'normal';
item.img.style.display = 'block';
quizzDiv.style.display = 'block';
}
}
function VerifyQuestion()
{
var quizzValue1 = document.getElementById( "QuizzValue1" );
var quizzValue2 = document.getElementById( "QuizzValue2" );
var quizzValue3 = document.getElementById( "QuizzValue3" );
var quizzVerify = document.getElementById( "VerifyButton" );
var quizzNext = document.getElementById( "NextButton" );
var item = QuizzList[QuizzCurrent];
var quizzOption1 = document.getElementById( "QuizzOption1" );
var quizzOption2 = document.getElementById( "QuizzOption2" );
var quizzOption3 = document.getElementById( "QuizzOption3" );
quizzValue1.disabled = true;
quizzValue2.disabled = true;
quizzValue3.disabled = true;
quizzVerify.disabled = true;
quizzVerify.style.fontWeight = 'normal';
var score1 = quizzValue1.checked ? item.qval1 : -item.qval1;
var score2 = quizzValue2.checked ? item.qval2 : -item.qval2;
var score3 = quizzValue3.checked ? item.qval3 : -item.qval3;
quizzOption1.style.backgroundColor = ( ( score1 > 0 ) ? "#80FF80" : "#FF8080" );
quizzOption2.style.backgroundColor = ( ( score2 > 0 ) ? "#80FF80" : "#FF8080" );
quizzOption3.style.backgroundColor = ( ( score3 > 0 ) ? "#80FF80" : "#FF8080" );
var quizzResponse = document.getElementById( "QuizzResponse" );
quizzResponse.innerHTML = "Explications :<br>" + item.qrsp;
QuizzAnswers[QuizzCurrent] = score1+score2+score3;
QuizzMax[QuizzCurrent] = Math.abs(score1)+Math.abs(score2)+Math.abs(score3);
quizzNext.disabled = false;
quizzNext.style.fontWeight = 'bold';
}
</script>
<div id="StartDiv" style="margin:0 auto; color:#000000; text-shadow: -1px 1px #FFFFFF, 1px -1px #FFFFFF, -1px -1px #FFFFFF, 1px 1px #FFFFFF; height: 768px; width: 600px;text-align:center;background-size:cover;background-image: linear-gradient(rgba(255,255,255,0.5), rgba(255,255,255,0.5)), url(https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWhQyFgOoBRoX45fJoXF3Gkpgipq9vj3ChW-bggcS1jmboOqB7FrXw8qDgw0FEvj6PDsxHI229OaDQvLNlumdBdmnx_omPsayrFBmbfDWuShyLkKpyDgAgfo_SVuub55A0jYX7h4p338Kf/s1600/paq-paq.jpg);" >
<br/>
<h1>Questionnaire<br/>'Plantes sauvages urbaines'</h1>
<div style='text-align:left;padding:30px;width:500px;margin:0 auto;background-image: linear-gradient(rgba(255,255,255,0.5), rgba(255,255,255,0.5));' >
Le milieu urbain n'est pas forcément celui où on s'attend le plus à trouver de la diversité sauvage, et pourtant...
Voici une bonne vingtaine de plantes photographiées depuis quelques jours en pleine ville autour de chez moi en région parisienne. Saurez-vous répondre aux questions les concernant ?
<br/> <br/>
Note 1 : Attention, toutes les plantes du questionnaire ne sont pas comestibles, certaines sont même toxiques. Par ailleurs, il va de soi que celles que j'indique comme étant comestibles dans les réponses ne le sont que dans la mesure où le lieu de cueillette est sain. Or ceci a peu de chance d'arriver en milieu urbain.
<br/> <br/>
Note 2 : Toutes les photos ont été prises au mobile, ce qui explique la piètre qualité de certaines.
<br/> <br/>
Pour que ce quizz fonctionne correctement, Javascript doit être activé sur votre ordinateur, tablette ou téléphone.
</div>
<br/>
<div style='text-align:left;padding:30px;width:500px;margin:0 auto;background-image: linear-gradient(rgba(255,255,255,0.5), rgba(255,255,255,0.5));' ><b>Important:</b><br/>Dans ce quizz, il n'y a pas forcément une seule réponse valide pour chaque question. Toutes les propositions vraies doivent être cochées. Cela signifie aussi que si toutes les propositions sont fausses, aucune ne doit être cochée.
</div>
<br/>
<form id='startpage_form' >
<button type='button' onclick='OnLoadScript();GoToNextQuestion();'><big><b>Démarrer</b></big></button>
</form>
</div>
<div id='QuizzDiv' style='margin:0 auto; display:none;text-align:center;' >
<form id='QuizzForm' >
<h3 id='QuizzTitle'></h3>
<table border='1' style='border-spacing:5px;margin-left: auto;margin-right: auto;' >
<tr>
<td style='text-align:left;vertical-align:top;padding:5px;width:300px;' >
<div id='QuizzText' style='margin:5px 5px 5px 5px;'></div>
<div id='QuizzOption1' style='text-indent:10px;margin:5px 5px 5px 5px;'>
<input id='QuizzValue1' type='checkbox'/>
<span id='QuizzAnswer1'></span>
</div>
<div id='QuizzOption2' style='text-indent:10px;margin:5px 5px 5px 5px;'>
<input id='QuizzValue2' type='checkbox'/>
<span id='QuizzAnswer2'></span>
</div>
<div id='QuizzOption3' style='text-indent:10px;margin:5px 5px 5px 5px;'>
<input id='QuizzValue3' type='checkbox'/>
<span id='QuizzAnswer3'></span>
</div>
<div style='text-align:center;vertical-align:middle;padding:5px;'>
<button id='VerifyButton' type='button' onclick='VerifyQuestion();'>Vérifier</button>
</div>
<div id='QuizzResponse'></div>
<div style='text-align:center;vertical-align:middle;padding:5px;'>
<button id='NextButton' type='button' onclick='GoToNextQuestion();'>Suivant >>></button>
</div>
</td>
</tr>
<tr>
<td style='text-align:right;vertical-align:middle;padding:10px;' >
<img class="QuizzImgClass" id="img-ail-ail" style="display:none; width:420px; height:560px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5_laaiA893SONtttrkyHDkC-zunlmKjQn6Lv3hFHva7sn9-jQ-iJYHx7Vh6HZjhOjA4po1KviuxDONJh38AHRw815axTJWipOQ6gUtuSI9B8BA6LVR2NYV1g_4rlgW33V-z1giCDmAASK/s1600/ail-ail.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-all-all" style="display:none; width:500px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinL29qfqsPpboDIt4EGmABGrdy6LCianuUwlPMibjNE-kGwdCKv0PrdeP7Pgycue9o0rG_Xn33VVL48rAYniJ_tFzv5InhQqRh4q50mE5eHljwkvQfGdiGTA2U3SWBkzbzQYaEAgVyZxFO/s1600/all-all.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-ane-syl" style="display:none; width:560px; height:420px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimu5Wd2xRF4of2OIY31jHEoS3DcsDh8oWLecSJcvzfKMZ8-AL_kudBgfxQ659TrTagGT05c3OGkBjaAX2VJOizGIj8klNUajjGPlH0_uPLk-RQSWqVp0PE_WWvHKC30pUCOQRzdLrI5lP-/s1600/ane-syl.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-aru-ita" style="display:none; width:420px; height:560px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYxYyO817XccTjxNqke828xfjQCGLk5_Ha1lR2hT74FpqFY4bs-Px3_npvzMNiOC1TjzTpnUJ1qPRULWwliGEqNxet4VFchaaIeAf3NCcQClS0ezfnXszIX7OdpJ_OjqCC0mq9Xk5h7T7k/s1600/aru-ita.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-aru-tac" style="display:none; width:500px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg7QQCrlDffoksgmsDgye1C6AGLTcU6kP7Zrn59xlMAV7UpixU2BjFLEUqbr7Mtn2lpl7bORMVgnrlZ4OfiLj0ZZ16K7Kr1-C3jLRQiKaxJv0RShjJkPm6FpsbZCbO5Gbr4HKZYPkgdYPl/s1600/aru-tac.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-car-hir" style="display:none; width:420px; height:560px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_vSTBNhnQysGSNIq3xLMX13DFrn0fDoWEfKpFcSJM57cXN5eFN0w8wdqPPT4WNRXBh4IcIcJD2YEU-S_N43Ehe1FR0kYRnVW-Myu2afvwa7kfDNebY5z29ccUYUTPXnKYx6yIFT0c7M0T/s1600/car-hir.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-cym-mur" style="display:none; width:560px; height:420px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9bopr1NAU364z_cFyTDBAYDkkJJqLRLrrwZw-l2IhGeMnt9YgEMpi0MVVGhIb1FxilPfkVrxL6Dmjm0X8UKnX5RrQsSc-Fs31XLbxmb25SjUpV6lZqhRLaYhQN5Fq01vhGpqPegjnlhSY/s1600/cym-mur.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-dou-dou" style="display:none; width:560px; height:420px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsOXEB9m4DF1pMNsFegzbAWbaPPWpmnlvWvJSbL3fy1ece9tUNsUV-EgjruHKM-uPTH8qKtyxwyesFGrfbptxp011uZqrRDv0bsLc411WuPwu1R57b6v4-31KGhFD0Iw4s9T8HAOiozEQM/s1600/dou-dou.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-eup-boi" style="display:none; width:420px; height:560px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0krr_QVXin-a13zo3RUYT3uwpn6F3boRRaMFn58O3w2qoLGgm9GsXcrPPUQ7OpQMdychLKweva2arkV0XmboRLI8KNp1kz6xY52aSQAciPf64uckl2zfCr2GZdl1_Gus31Oip-g7NwTCo/s1600/eup-boi.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-fic-fic" style="display:none; width:560px; height:420px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr44ejHgkz9FM2kdcDit3WYk-2LnRWFiTFYEQIc72kMkkArRyfnotwYBgei5eldYFnIuGtSZYEzf5yM5N4pvoR7lX1WFw728Da3Xa_MdeKTtvCrAqjvniQV6BP2rxlulZ5vdJJ1ON8K7KI/s1600/fic-fic.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-gra-che" style="display:none; width:420px; height:560px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxgRTDw3biyHa_vV7ctGOj2tcDuCCtk62znO0OarIHWQFmYs8ESFqs0kGbHTl6cYOd59fg65wGWaAoHH5viEYcCN66m-vMt2hDGDABrldA-z5h7gC9wzUQfdECFfrRKyGBDuZPQpAkfUuj/s1600/gra-che.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-her-rob" style="display:none; width:500px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAxs0LPczQuyJAdzmj-QZuKUu8xpcSRNSSntVBtXmoOh66Fe9brUnrjNZSqKpelsoeBk80A1hLDTAxJZpxHTJ5MkF34-DMwoibjd1Rhj20NsD8vYVCXaF6A2g1fFBu1NNoXRDH8sOdBJrV/s1600/her-rob.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-lai-mar" style="display:none; width:500px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPt5EBSpXR3eE1kv2B87XySEFLo6cdu1AW-a6xgDSHktvmCzEEIn1-tVCjb53E1g4PkxWXeGXwmKBVGQ9SfhwJOgUPr-3qRJrNym3jsuHAm9m7Xmyi5KQ9K-7ZSUqWn-IRSyZrkpqBBUBu/s1600/lai-mar.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-lai-vir" style="display:none; width:500px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkIVMflj581OUHZLEjpuuw6e76QMGkbK-A-YtAaffBi_VkIXrpJY3jDJVTWEPLc4BzpINY0mNoC1vb8F-CzAbyTeT142ZgjvBwTnHqQDlvlV_3Uu7__kCf_yjeWWhM8YASrMpYBCiUSNcF/s1600/lai-vir.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-lam-bla" style="display:none; width:420px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-AkO3KpPlyww_q0wp1Pl9HiCmuInQ0UcK8TqBb4K2xnrXOyJbFi1tfNOBTluTfJwNVvotCMXB0BMgkwrXLRfGPfR19wnR8HJxjITfy5prdWVg5ThOOTcvIFuacBojFAieqqGg3j-_e5wT/s1600/lam-bla.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-lam-pou" style="display:none; width:420px; height:560px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSNJUYcZkq0qA7P-RSX6jNTcCN9ECF33j2P9mY-autO_0NskxnaU8DBx0tBjAfolrJJhdbj9TXjM0qqHgug1GNUuLAoFpmmeseJQNK0Zx3j4twCV2eZulDJgoJhRHcgS5s7xLtKGFqJSAz/s1600/lam-pou.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-lie-ter" style="display:none; width:420px; height:560px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjff5zlefrdmZEmU3xtSK8pF-TPtSbupIRO-AkvyEs6vBGaitsAT43vc5xszFyUqgHBYIqkPA6IiT_7MMb6gRvJMRYk1kC7SG-7EJp-y-m1LuSndNXUYt4fWMivSI2hGRm8EsWNKp593vn/s1600/lie-ter.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-mus-neg" style="display:none; width:500px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsTkXIRgrUFW9Z0l3A7TWxXf0Kt7lW4zPVty9A4QtM_iPSGeUjRu7FMYb9zKrwNnFVSZuGM8yPKg0wjtTO3vTX_36uXRJO3rjfHZuODrZ9iChoM9cxZ9EOPmsHCJeRbdR2LiefRin3jdA6/s1600/mus-neg.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-orp-bla" style="display:none; width:560px; height:420px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_VJPB8p7PDJf9QWBs3oMGof3iU4sh7SI882E4Izaewkkk5gN0xk2EzRS4iUiooeLHJdOnSKPW78i0axoX6dgMdwgQoczkagex46Ke37xKqA6fTiAYYJu48R5KkoPxK4u2tslfoa6X8sZW/s1600/orp-bla.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-paq-paq" style="display:none; width:420px; height:560px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWhQyFgOoBRoX45fJoXF3Gkpgipq9vj3ChW-bggcS1jmboOqB7FrXw8qDgw0FEvj6PDsxHI229OaDQvLNlumdBdmnx_omPsayrFBmbfDWuShyLkKpyDgAgfo_SVuub55A0jYX7h4p338Kf/s1600/paq-paq.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-par-jud" style="display:none; width:500px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu-v_BZxy76srCtvFj9hOJZGlyztKDAJURBfj6HYsK2sii23OlX5pSxayxVd4CT0CDdzWXcqQ6_TUCo-SaICjCtK3XrrXfcYHBgOd7pD3uem6wN3a27srBlM2PcPhDwrxfe6QdvtoXwl-I/s1600/par-jud.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-pis-pis" style="display:none; width:500px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHNCRa0owPcaYsl-1vqKK8UWemv21QcRX8Fgv_H2W3AAIMpxh3a67ugV3PnOPDshLtE2Sfz6oRo0l5ZbmI3Ag8vwxq6dC3_FplqWWr52nGmvUf_jD4mbKejLwOTjDQOFjD55gouOnNMdWe/s1600/pis-pis.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-sen-jac" style="display:none; width:500px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhix-8fptyOsNAkA85_5dp1JDpth3IGM46dIn9CZzrjYeVbufelzVnu95LGVDXltc4KjlJyBhPFzniQbbyi8m0eKHjXD1tAMISr8w2PkZCqlTrFS0I-DQ2hyIMYrXVJT9cEqRfrCtoWpgR3/s1600/sen-jac.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-ste-int" style="display:none; width:500px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhGIqgeB0AlZCCQYMXXsjAghwy5TFvkQNYOjucszQE0IqFum5Cv160nIAhJnCUEHhjG1rTq8nx2d3d38PO_sHgEn6WDvMw4_pWFwswJc6dhoo9KY-OMh95Mkp0wJFScQvBFMi82-7CIE9Q/s1600/ste-int.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-ver-per" style="display:none; width:420px; height:560px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRVNooM5MrARdbqxTfEwRVqTji3Zy1p_Q1yKqnlYLby9gV0flym9c-daZdllWE5S69tZmx72zwKU8X9Tjz878qOycOTWJDfwmUGijPUIdGmMT2nt0BVKtDGE0XHwexCGvX_qNHP6U46-B2/s1600/ver-per.jpg" />
<img class="QuizzImgClass" id="img-vio-vio" style="display:none; width:500px; height:500px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmCkT11oy1swT8JdXtwON_wG-5kusMuC7id14QZ3DdXUAeNunma-7mjSPBe85zMx_c53JBBAW35RNY6gmJknUeeSbWtsSTGipvXjAqSW05F_AAXR4Va7CrAWyGZmoYGZXnHePKoaOJyQTY/s1600/vio-vio.jpg" />
</td>
</tr>
</table>
</form>
</div>
<div id='QuizzScore' style="display:none; margin:0 auto; color:#000000; text-shadow: -1px 1px #FFFFFF, 1px -1px #FFFFFF, -1px -1px #FFFFFF, 1px 1px #FFFFFF; height: 768px; width: 600px;text-align:center;background-size:cover;background-image: linear-gradient(rgba(255,255,255,0.5), rgba(255,255,255,0.5)), url(https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWhQyFgOoBRoX45fJoXF3Gkpgipq9vj3ChW-bggcS1jmboOqB7FrXw8qDgw0FEvj6PDsxHI229OaDQvLNlumdBdmnx_omPsayrFBmbfDWuShyLkKpyDgAgfo_SVuub55A0jYX7h4p338Kf/s1600/paq-paq.jpg);" >
</div>Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-89710712878996079992019-04-02T16:45:00.000+02:002019-04-02T18:39:39.367+02:00Fleurs de chouxCultivées, on les appelle navets, rave, rutabaga, canola, brocoli, colza, kale, pak-choi, pe-tsai, kai-lan, grelos, cime di rapa ou encore komatsuna. Et bien que très différentes d'aspect, ces plantes ont pourtant toutes un point commun : elles sont toutes du genre botanique "brassica", c'est à dire que ce sont tout simplement des choux.<br />
<br />
Mais les choux ne se trouvent pas que dans les champs et les jardins cultivés. On en trouve bon nombre de sauvages, dont plusieurs sont issus d'espèces initialement cultivées et parfois retournées à la nature. C'est typiquement le cas du colza.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5G1enEjiBnNSJVO4EErqlAAcWnZy2Ah0ygJd6XgEdBY4bmXYNABOtPanbidfBgV58ZDINXJMD88gmmgjgad5dOrTTuA2nyQU_EFrJlPT2WsoB7eiicTaQKHaPfKMZfobtzvA5deiTVofY/s1600/a_IMG_4061.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5G1enEjiBnNSJVO4EErqlAAcWnZy2Ah0ygJd6XgEdBY4bmXYNABOtPanbidfBgV58ZDINXJMD88gmmgjgad5dOrTTuA2nyQU_EFrJlPT2WsoB7eiicTaQKHaPfKMZfobtzvA5deiTVofY/s640/a_IMG_4061.JPG" width="426" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Colza ou canola (brassica napus subsp. napus). <span style="font-size: 12.8px;">Plante glabre aux feuilles d'un vert argenté mat. Les fleurs comme toutes celles de la famille des brassicacées comptent 4 pétales en croix (d'où l'ancien nom de la famille : les crucifères).</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
Au printemps, il est impossible de ne pas voir les fleurs jaunes du colza dans les champs. Mais qui dit jaune ne dit pas forcément colza. Beaucoup le confondent avec la moutarde, en particulier la moutarde des champs et la moutarde noire. Ces dernières fréquentent volontiers les bords de chemins. Et au hasard, on y trouve aussi parfois un peu de colza naturalisé. Et quand on a le bonheur d'en trouver loin des tonnes de produits phytosanitaires souvent utilisés pour sa culture, quand on a le bonheur de le trouver encore non éclos, ce serait dommage de ne pas en profiter.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6nyIdfCg24lKFHaqwGsRtr1rbRAbSKjP5OQmuJGMeOjtPNelpv0tE4ZyEXNWZpGZW0SDWZaRWvKKPag0_t8l-i-5aXNxwpCJvc4ewp9-1gZZh24twKhj8pOP52IUiGsC0qWOgE1DBJ7Eh/s1600/a_IMG_3839.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6nyIdfCg24lKFHaqwGsRtr1rbRAbSKjP5OQmuJGMeOjtPNelpv0tE4ZyEXNWZpGZW0SDWZaRWvKKPag0_t8l-i-5aXNxwpCJvc4ewp9-1gZZh24twKhj8pOP52IUiGsC0qWOgE1DBJ7Eh/s500/a_IMG_3839.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Moutarde des champs (sinapis arvensis syn. brassica arvensis). Plus petite que le colza, la p<span style="font-size: 12.8px;">lante est assez velue et d'un vert plutôt sombre. Ses tiges et pétiole sont parfois pourpres. Elle peut aussi être confondue avec la moutarde noire (brassica nigra) qui elle n'est velue que sur ses parties inférieures.</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
Déjà utilisé dans ce blog à la manière des cime di rapa italiens (<a href="http://sauvagement-bon.blogspot.com/2012/04/orecchiette-alle-cime-di-rapa-o-quasi.html" target="_blank"><u>ici</u></a>), à la manière des nanohana japonais (<a href="http://sauvagement-bon.blogspot.com/2016/03/nanohana.html" target="_blank"><u>ici</u></a>) ou encore à la manière du kai-lan chinois (<a href="http://sauvagement-bon.blogspot.com/2015/03/encore-un-chou.html" target="_blank"><u>ici</u></a>), c'est cette fois-ci vers le Portugal que je me suis tourné, avec l'un de ses choux emblématiques, le grelos. La préparation d'aujourd'hui est une libre adaptation d'une recette publiée sur un blog que j'ai suivi pendant des années (<a href="http://tascadaelvira.blogspot.com/2008/03/pataniscas-aux-fleurs-de-rutabaga.html" target="_blank"><u>ici</u></a>) mais qui n'est malheureusement plus actif.<br />
<br />
A noter : N'ayant pas suffisamment de colza, j'ai utilisé de la moutarde des champs pour compléter. Les tiges et les inflorescences ne sont pas aussi charnues, mais ça complète bien.<br />
<br />
<h3 style="text-align: center;">
Pataniscas aux choux sauvages</h3>
<br />
Ingrédients (entrée pour 4) :<br />
<ul><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVBUYKH-3IhpVrepnO_4C1-GRwjzk9WVbj3oFUbBu1PvavD71R83njP3sBPhM9YbDQBzWDEGBW7JuBKju0SOjbFdnaUxLN5i-uPaswPZAbhtdBxXEQnPiBYKS9qfG1ZvPaS1G9hN-WkfrZ/s1600/a_IMG_3859.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVBUYKH-3IhpVrepnO_4C1-GRwjzk9WVbj3oFUbBu1PvavD71R83njP3sBPhM9YbDQBzWDEGBW7JuBKju0SOjbFdnaUxLN5i-uPaswPZAbhtdBxXEQnPiBYKS9qfG1ZvPaS1G9hN-WkfrZ/s320/a_IMG_3859.JPG" width="320" /></a>
<li>180g de farine</li>
<li>150g de sommités de colza et de moutarde noire encore en boutons (les 10 à 20 derniers cm, encore dépourvus de fibres trop dures)</li>
<li>2 œufs</li>
<li>1 petit oignon (50g)</li>
<li>1 cuillère à café de bicarbonate de sodium</li>
<li>1 cuillère à café de cumin en poudre</li>
<li>Huile pour friture (tournesol ou arachide par exemple)</li>
<li>Pincées de sel et poivre</li>
</ul>
Préparation :<br />
<ul>
<li>Mélanger ensemble la farine, le bicarbonate, le sel, le poivre, les œufs ainsi que 10cl d'eau bien froide jusqu'à obtenir un appareil bien lisse</li>
<li>Hacher l'oignon finement et les choux (colza et moutarde) plus grossièrement</li>
<li>Les incorporer à l'appareil en veillant à ce que toute la verdure soit bien nappée</li>
<li>Verser une bonne quantité d'huile au fond d'une poêle de telle sorte qu'il y en ai au moins 1 cm</li>
<li>Attendre que l'huile soit bien chaude (tremper dedans le bout d'une cuillère en bois sèche, si des bulles s'en échappe, la température est bonne)</li>
<li>Utiliser une cuillère à soupe pour doser la pâte, la verser dans l'huile et l'aplatir un peu si nécessaire (si trop épaisse, la pâte risque de ne pas être cuite à cœur) et veillant à les maintenir séparés</li>
<li>Lorsque les pataniscas sont dorés sur le dessous, les retourner jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés sur les deux faces</li>
<li>Les laisser reposer sur du papier absorbant avant de les servir tièdes de préférence</li>
</ul>
<div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFzWXZ3JWX4UVMC8XGvNX3XVBHZyjeMwsSvTJl_d02MpqDOQgYoPaLneq4Nl0Cu6tG2Pk0eploL2U4-d63wYYnCaLER05CUgs0iB64LvvGID0nbNWxdHRgHjCV3QmGQ4gRon1xF5PEnzXL/s1600/a_IMG_3852.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFzWXZ3JWX4UVMC8XGvNX3XVBHZyjeMwsSvTJl_d02MpqDOQgYoPaLneq4Nl0Cu6tG2Pk0eploL2U4-d63wYYnCaLER05CUgs0iB64LvvGID0nbNWxdHRgHjCV3QmGQ4gRon1xF5PEnzXL/s600/a_IMG_3852.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le colza et la moutarde changent complètement le goût des pataniscas qui sont habituellement faits avec de la morue. <span style="font-size: 12.8px;">Pourquoi d'ailleurs ne pas combiner les deux sortes...</span></td></tr>
</tbody></table>
</div>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-11072882469347562032019-03-26T15:48:00.000+01:002019-03-26T16:29:09.602+01:00BoulettesUn rapide article pour une idée de recette permettant d'utiliser une plante sauvage de saison (l'ail des ours), un légume cultivé de saison lui aussi (l'asperge) et quelques restes de l'hiver (pelures de légumes et pain sec).<br />
<br />
En ce tout début de printemps, après un hiver plutôt doux, l'ail des ours est déjà bien développé. Les premiers boutons floraux font d'ores et déjà leur apparition alors qu'en général, dans mes coins, il faut attendre le mois d'avril pour les voir pointer.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiygZc-UbmyZYgjiXCxl5RjTugl5iqYwY5C8KRYm81GUXd5khEWJVsEgkPfT_F8q096GdgtHVAb7TqrGjYuL7V5CEY44P49nUt73mA4CQzJgvt-9FTHMbcKKHnM1RXvzztsEkCBh7zly3J_/s1600/a_IMG_20190317_150552.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1150" data-original-width="860" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiygZc-UbmyZYgjiXCxl5RjTugl5iqYwY5C8KRYm81GUXd5khEWJVsEgkPfT_F8q096GdgtHVAb7TqrGjYuL7V5CEY44P49nUt73mA4CQzJgvt-9FTHMbcKKHnM1RXvzztsEkCBh7zly3J_/s640/a_IMG_20190317_150552.jpg" width="478" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">A cause de leur forme, les feuilles de l'ail des ours (allium ursinum) pourraient être facilement prises pour celles du muguet. L'odorat suffit à distinguer les deux plantes : l'ail des ours a en effet une odeur aillée (quoi de plus normal pour un ail), d'autant plus forte qu'on le malaxe un peu. Les feuilles de muguet quant à elles sont presque inodores.</td></tr>
</tbody></table>
Les asperges elles-aussi sont en avance. Les premières françaises sont sur les étals depuis deux semaines environ. Ce sont en général des cultivars de l'espèce "officinalis". Mais on peut aussi la trouver à l'état sauvage. Elle présente alors un aspect identique aux asperges vertes qu'on peut acheter dans le commerce, mais avec une hampe généralement plus fine. Quant aux asperges blanches ou violettes, bien qu'il s'agisse aussi de la même espèce, il faudrait un extraordinaire concours de circonstances pour en trouver des sauvages : L'absence de pigmentation est due au fait qu'elles sont récoltées alors qu'elles sont encore totalement enterrées. Leur goût est plus fin et plus sucré, ce qui convient mieux pour la recette à venir.<br />
<br />
Mes restes hivernaux sont des pelures issues de légumes que j'avais bien lavés avant de les éplucher. Je les fait sécher au fur et à mesure que j'en produit pour ensuite les réduire en poudre avec un simple moulin à café. Il y a de la carotte, du panais, des fanes de céleri, mais aussi un peu de navet et de poireau. Je rajoute aussi quelques algues séchées (généralement de la laitue de mer) qui sert d'exhausteur de goût et donne une touche marine. Quelques cuillères à soupe du mélange dans un litre d'eau bouillante et on obtient un bouillon de légumes bien parfumé.<br />
<br />
<h3 style="text-align: center;">
Boulettes à l'ail des ours,<br />asperges croquantes et bouillon de légumes</h3>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWqidHYHJ6o5RHQZQ8giT8ZVIH9MCDRKDwbqJOzuIM10VIGNt-JoGa8Gs8Q-FiUO47eB9TPGERY9m-2qabcqvSDkCpMNr1qMXfU-VRzFhk8q9cB6gTJa6AE99hqqQb5nI9O1mHimq03cfd/s1600/a_IMG_20190318_193510.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="860" data-original-width="1150" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWqidHYHJ6o5RHQZQ8giT8ZVIH9MCDRKDwbqJOzuIM10VIGNt-JoGa8Gs8Q-FiUO47eB9TPGERY9m-2qabcqvSDkCpMNr1qMXfU-VRzFhk8q9cB6gTJa6AE99hqqQb5nI9O1mHimq03cfd/s400/a_IMG_20190318_193510.jpg" width="400" /></a></div>
Ingrédients :<br />
<ul>
<li>Feuilles d'ail des ours</li>
<li>Asperges blanches</li>
<li>Bouillon de légumes</li>
<li>Pain sec</li>
<li>Oeuf</li>
<li>Un peu de lait entier</li>
<li>Un peu de farine</li>
<li>Sel et poivre</li>
</ul>
Préparation :<br />
<ul>
<li>Réduire le pain sec en miettes les plus fines possibles</li>
<li>Mélanger ces miettes avec de l’œuf (1 à 2 œufs pour 100g de pain sec, selon pain), du lait (2 cuillères à soupe pour 100g de pain sec) et de la farine (1 cuillère à soupe rase pour 100g de pain sec)</li>
<li>Hacher finement des feuilles d'ail des ours pour les incorporer à l'appareil (quantité selon les goûts) avec sel et poivre</li>
<li>Laisser reposer un heure au frais</li>
<li>Former ensuite des boulettes de 2 cm de diamètre et les rouler dans un peu de farine</li>
<li>Peler les asperges et les débiter en segment de 2 à 3 cm</li>
<li>Émincer quelques feuilles d'ail des ours en fines lamelles</li>
<li>Porter le bouillon à ébullition et y plonger les boulettes</li>
<li>Lorsque celles-ci remontent à la surface, ajouter l'ail des ours émincé et les segments d'asperge</li>
<li>Couper le feu et servir rapidement pour conserver le croquant des asperges</li>
<li>Ajouter une pincé de sel si nécessaire</li>
</ul>
<div>
Note : Un bouillon de volaille peut également être utilisé à la place du bouillon de légumes. L'un comme l'autre s'associent très bien avec l'ail et les asperges.</div>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-75230508171933337452019-03-19T18:45:00.000+01:002019-03-19T18:45:43.908+01:00Hāngī<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: center; width: 400px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheXCDv_jZAX9B4msZnKWUCFhKdFLCQTrgoOO5VAvdnHVXkCxZpRuafZQmNLVZTrSfjxGSrka4sqrP00vmppzSNKEZagReFxDy0gIpPrM-kzorgfwmu_B0M_y8ntVdPhX8YOgVFHJbAX4OI/s1600/a_IMG01.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheXCDv_jZAX9B4msZnKWUCFhKdFLCQTrgoOO5VAvdnHVXkCxZpRuafZQmNLVZTrSfjxGSrka4sqrP00vmppzSNKEZagReFxDy0gIpPrM-kzorgfwmu_B0M_y8ntVdPhX8YOgVFHJbAX4OI/s400/a_IMG01.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Sommet d'un « pā » (ancien village fortifié māori) marqué par des « pouwhenua » (poteaux sculptés avec figure humaine)</td></tr>
</tbody></table>
En préparant mon voyage en Nouvelle-Zélande, je me suis rendu compte que mes connaissances sur ce pays étaient vraiment très réduites, en particulier sur tout ce qui concernait la culture māori.<br />
<br />
Par exemple, j'ai été surpris par la faible part de la population d'origine Māori (moins de 15%, contre environ 75% d'européen, le reste étant principalement d'origine asiatique) et la part encore plus faible de la population parlant le māori (un peu plus de 3%).<br />
C'est pourtant une des deux langues officielles depuis 1987 (seulement). C'est très surprenant quand parallèlement, les allusions à la culture des premiers occupants sont omniprésentes partout dans le pays (le « haka » des « All Blacks » en est un bel exemple), et le sont beaucoup plus que les allusions à la couronne britannique.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhANNmQ0sRo4NEPjaDVcD_S_qPPx9NBGSfQhO8X73HcrnSnMIHYMmjK5CXEvyglrvnzVupzGgaXgpM0Y3bx57uYdc6uNKP6jC9BtwuL0gGoZ4LtAZa_jCUUJJ1laCGIwgNGV9ttIT9ZEQ27/s1600/a_IMG02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhANNmQ0sRo4NEPjaDVcD_S_qPPx9NBGSfQhO8X73HcrnSnMIHYMmjK5CXEvyglrvnzVupzGgaXgpM0Y3bx57uYdc6uNKP6jC9BtwuL0gGoZ4LtAZa_jCUUJJ1laCGIwgNGV9ttIT9ZEQ27/s600/a_IMG02.jpg" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Te Aronui-ā-Rua meeting house au centre culturel māori Te Puia de Roturua (centre de l'île nord).</td></tr>
</tbody></table>
Bien que largement antérieure à l'arrivée des premiers européens, celle des Māori reste relativement récente (entre le VIIIe et le XIIIe siècle selon les régions et les références). Ces derniers sont en effet issus de populations polynésiennes vivant plus au nord ayant migré tout d'abord sur « Aotearoa » (littéralement « long nuage blanc »), nom attribué initialement à la seule île nord. Pour beaucoup de tribus (iwi), la légende veut que ce soit entre autres un dénommé Kupe qui l'ait tout d'abord découverte. Cet explorateur légendaire serait originaire d'Hawaiki, le territoire mythique dont tous les peuples polynésiens seraient originaires.<br />
Mais quels qu'aient été ces premiers explorateurs, ils n'ont rien à envier à Christophe Colomb avec des traversées de plusieurs milliers de kilomètres dans une zone du Pacific où l'on ne trouve que de « petites » îles (en tout cas plus petites qu'un continent de 15.000 km de long), le tout sur de frêles embarcations, et ce, plusieurs siècles avant la traversée de l'Atlantique par la Santa Maria, la Niña et la Pinta.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center; width: 440px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdZMdjDu-fCLo7X6k2Y352DVYqNf7UeyITmvqRwcFrdoiXpKlA-AdMZTzqdsJsobiv0vItnLqFi8uCIGP7plc0MlJdgXMDzbi2Sbcvca7pcVhb3e86DEGRQzwWchyvvRqAuZsPfVugvMoP/s1600/a_IMG03.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdZMdjDu-fCLo7X6k2Y352DVYqNf7UeyITmvqRwcFrdoiXpKlA-AdMZTzqdsJsobiv0vItnLqFi8uCIGP7plc0MlJdgXMDzbi2Sbcvca7pcVhb3e86DEGRQzwWchyvvRqAuZsPfVugvMoP/s640/a_IMG03.jpg" width="426" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Détails d'une sculpture māori où on retrouve une représentation des tatouages faciaux communs à beaucoup de peuplades polynésiennes.</td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: center; width: 320px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsMziJl2xM2wzRclryE32isfQNUm_G8Gdv_fJ7BKV01nnXneECuRnWZqJqBhAk8v0ZFFZZsCz0Gkmi9sybV_07ZOuhLN-xepgbiQgW7IAZ-tZ91bSB9dtAdyQlmLmcfAsuG3kths-kJTZ_/s1600/a_IMG04a.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsMziJl2xM2wzRclryE32isfQNUm_G8Gdv_fJ7BKV01nnXneECuRnWZqJqBhAk8v0ZFFZZsCz0Gkmi9sybV_07ZOuhLN-xepgbiQgW7IAZ-tZ91bSB9dtAdyQlmLmcfAsuG3kths-kJTZ_/s400/a_IMG04a.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Harakeke ou lin de Nouvelle-Zélande. Les grandes feuilles (jusqu'à 1,5 m pour 15 cm de large) étaient beaucoup utilisées par les Māori, en particulier pour leurs fibres.</td></tr>
</tbody></table>
Cette origine polynésienne, on la retrouve aussi bien dans la langue māori que dans beaucoup de pratiques, dont des pratiques culinaires.<br />
C'est le cas du « hāngī » māori dont on retrouve l'équivalent à Tahiti par exemple sous le nom de « ahi ma'a », également connu comme « four tahitien ».<br />
Le principe : on fait un grand trou dans la terre, on y fait un feu dans lequel on fait chauffer de grosse pierres pour accumuler un maximum de chaleur. Lorsque celles-ci sont bien chaudes, on les couvre d'une couche de feuilles de bananier pour les tahitiens ou de harakeke (lin de Nouvelle-Zélande) pour les māoris, on ajoute ensuite les aliments à cuire (légumes, viandes), on les recouvre à nouveau de feuilles et de linges humide pour finir avec une couche de terre. Cette cuisson à l'étouffée permet d'obtenir des légumes fondant en bouche, très parfumés et d'avoir des viandes pleines de saveur et d'une très grande tendreté.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHTJZdL0X1r1lwmX254W1AYdpY0z1OhTO01LQdaQwOlmQctInH9tv3GuWNuvMcPr1omA_-uBs4-oklHwuLYzNJeXiD-LBoAnOU_VOjEu3WbA8BF2NEbsdtWXP_LbLkBgZlmxdRbMcixiVR/s1600/a_IMG04b.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHTJZdL0X1r1lwmX254W1AYdpY0z1OhTO01LQdaQwOlmQctInH9tv3GuWNuvMcPr1omA_-uBs4-oklHwuLYzNJeXiD-LBoAnOU_VOjEu3WbA8BF2NEbsdtWXP_LbLkBgZlmxdRbMcixiVR/s640/a_IMG04b.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Version luxe et moderne du Hāngī. Le béton a remplacé la terre et un grand couvercle métallique a remplacé les feuilles de Harekeke.</td></tr>
</tbody></table>
De retour en France, pour faire la même chose, j'aurai bien creusé un trou dans la pelouse de la résidence où j'habite, mais mes voisins n'auraient pas trop apprécié. J'ai donc essayé de trouver un moyen d'obtenir une cuisson similaire, avec les moyens disponibles dans une cuisine occidentale.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="unkown" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center; width: 440px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; margin-left: 5px; margin-right: 5px;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghEwHnoSJ1apW5aNqzGS02X5khaGLCXITE9fretFlm0swSX-kzUw7MuX7otTqUpCcs-19K5qTbpq8zqrI7Udkrhey2Puv0EQC6tImZDcjXfrcb19ydC3ii34G_TBgxMHIhv_Ym5h6nUUT3/s1600/a_IMG05.JPG" imageanchor="1"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghEwHnoSJ1apW5aNqzGS02X5khaGLCXITE9fretFlm0swSX-kzUw7MuX7otTqUpCcs-19K5qTbpq8zqrI7Udkrhey2Puv0EQC6tImZDcjXfrcb19ydC3ii34G_TBgxMHIhv_Ym5h6nUUT3/s320/a_IMG05.JPG" width="213" /></a></div>
</td><td style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; margin-left: 5px; margin-right: 5px;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsIkCZgktucjKrGYlOPjzgHWbgZw9tGaCaJU5whytJ7rJ9D2DY6HymXt1r2D3nMxB-_ePc4UAICkUnMMn_FoS7LUhSqNib2YeDbpQ-pHevgKCtfkwTyoQJwCMKJHL-dNLUBegE8JKulPA8/s1600/a_IMG06.JPG" imageanchor="1"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsIkCZgktucjKrGYlOPjzgHWbgZw9tGaCaJU5whytJ7rJ9D2DY6HymXt1r2D3nMxB-_ePc4UAICkUnMMn_FoS7LUhSqNib2YeDbpQ-pHevgKCtfkwTyoQJwCMKJHL-dNLUBegE8JKulPA8/s320/a_IMG06.JPG" width="320" /></a></div>
</td></tr>
<tr><td class="tr-caption" colspan="2" style="font-size: 12.8px;">Autre méthode naturelle de cuisson : l'utilisation de la chaleur thermale.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Le meilleur compromis que j'ai trouvé est le suivant :<br />
<ul>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: right; width: 320px;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTEEbApfN3_eSiNNAOlquh7WyWntns_2HkL6TN75kq0op2GIuLDoK_IGcfJTNmtW0C1OdEGiDrAtxM2XsVAhsZbIW-_0D4L82wLJFihtRgefMKDIJyGOP1tw8I_G6ScLRcFNvEzilDPC9b/s1600/a_IMG07.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTEEbApfN3_eSiNNAOlquh7WyWntns_2HkL6TN75kq0op2GIuLDoK_IGcfJTNmtW0C1OdEGiDrAtxM2XsVAhsZbIW-_0D4L82wLJFihtRgefMKDIJyGOP1tw8I_G6ScLRcFNvEzilDPC9b/s320/a_IMG07.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><div style="text-align: center;">
Une grande feuille de chou blanc en dessous, on rempli, puis on ajoute une autre feuille au dessus pour refermer.</div>
</td></tr>
</tbody></table>
<li>Découper les légumes (carotte, panais, courge, patate douce, pomme de terre, céleri branche, navets, etc. selon vos préférences) en morceaux de 3 cm environ.</li>
</ul>
<ul>
<li>Découper la viande (volaille, agneau ou porc, en utilisant si possible des parties assez grasses) en morceaux de 4 à 5 cm.</li>
</ul>
<ul>
<li>Fabriquer de petites boulettes aromatiques de 2 cm en mélangeant du pain sec émietté très finement, des œufs (2 oeufs pour 50g de pain sec), un peu de lait, du persil, de la coriandre et de l'ail hachés finement, du poivre moulu (j'utilise un mélange maison mêlant 6 volumes de poivre noir pour 3 volumes de poivre de Jamaïque et 1 volume de clous de girofle), une pincée de sel.<br />Note: Les boulettes ont pour rôle de capter les matières grasses de la viande et l'humidité s'échappant des légumes.</li>
</ul>
<ul>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: center; width: 320px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge_02gN8UcLvQuBrDQAa0T6LU6svIcJbgMepUH_4bkZRZt28QHmVwZIJnLZjbbAQFSQx34143rWRJO27liThiCaP7Ep8-L4_C9COvKQbJk5pENev6pUvP2QbJU2h1LpH_lY_y1XEq9T6kb/s1600/a_IMG08.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge_02gN8UcLvQuBrDQAa0T6LU6svIcJbgMepUH_4bkZRZt28QHmVwZIJnLZjbbAQFSQx34143rWRJO27liThiCaP7Ep8-L4_C9COvKQbJk5pENev6pUvP2QbJU2h1LpH_lY_y1XEq9T6kb/s320/a_IMG08.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Feuilles de « lá lốt » (piper lolot).</td></tr>
</tbody></table>
<li>Placer le tout avec quelques gousses d'ail pelées, des feuilles de « lá lốt » (un poivre dont on peut trouver les feuilles fraîches dans les bonnes épiceries asiatiques), une cuillère à soupe de sucre et bonne une pincée de sel à l'intérieur de grandes feuilles entières de choux blanc (deux grandes feuilles hémisphériques permettent d'envelopper la quantité nécessaire pour deux personnes).</li>
</ul>
<ul>
<li>Utiliser du papier cuisson pour bien envelopper chaque boule obtenue tout en les compactant au maximum pour minimiser la quantité d'air captif.</li>
</ul>
<ul>
<li>Ficeler de manière à maintenir le tout fermé et compact.</li>
</ul>
<ul>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: center; width: 320px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXVgmbriP_gFiFWLlgPof_VehRWziqlVZSrtQ_njvqrohNgm5YkILUGyj0BrwipEJds1JiPwohXuZZJQu1GzJT0d1ZPMirKuF-ZnkY15OereOSVJ4v1D7BqEfQWVjlJV8Vs1HH-80R2fUb/s1600/a_IMG09.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXVgmbriP_gFiFWLlgPof_VehRWziqlVZSrtQ_njvqrohNgm5YkILUGyj0BrwipEJds1JiPwohXuZZJQu1GzJT0d1ZPMirKuF-ZnkY15OereOSVJ4v1D7BqEfQWVjlJV8Vs1HH-80R2fUb/s320/a_IMG09.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Une fois tout emballé et bien tassé dans la marmite.</td></tr>
</tbody></table>
<li>Entasser dans une marmite, verser un petit verre d'eau (7 cl) au fond, et couvrir.</li>
</ul>
<ul>
<li>Placer le tout dans un four préchauffé à 175°C.</li>
</ul>
<ul>
<li>Au bout d'une heure, abaisser la température à 150°C.</li>
</ul>
<ul>
<li>Une heure plus tard, descendre à 125°C.</li>
</ul>
<ul>
<li>Couper le four deux heures plus tard (4 heures de cuisson en tout), mais ne pas sortir la marmite et la laisser lentement tiédir pendant 2 heures.</li>
</ul>
<div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij5LjZNWII-Sf94AeNTvfp2yA9q4S7dbNHuqIQOj_e8PIoxR5guXraWuLOD0RCRor8fS9HPOEDNhEaGSO1I7m3TEpv_frVCGy6tQGWc0gLZChyphenhyphen_gRPyuJ0ncRdWIcBli8zukxQeCQPA-2I/s1600/a_IMG10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="898" data-original-width="1200" height="448" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij5LjZNWII-Sf94AeNTvfp2yA9q4S7dbNHuqIQOj_e8PIoxR5guXraWuLOD0RCRor8fS9HPOEDNhEaGSO1I7m3TEpv_frVCGy6tQGWc0gLZChyphenhyphen_gRPyuJ0ncRdWIcBli8zukxQeCQPA-2I/s600/a_IMG10.jpg" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">En utilisant deux grandes feuilles de chou blanc pour former une boule, la quantité enveloppée convient pour deux personnes.</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-34566126862895143992019-03-17T00:24:00.002+01:002019-03-17T00:24:54.361+01:00VerdureAvec un été exceptionnellement chaud et sec, les pairies recouvrant les collines néo-zélandaises avaient perdu de leur vert de carte postale. Mais ce n'était pas le cas des forêts. Car outre les nombreuses espèces de conifères et de palmiers, les mousses et les fougères sont omniprésentes.<br />
Et les espèces de fougères en Nouvelle-Zélande, il y en a un paquet. Ce n'est pas pour rien que le symbole des « All Blacks » est une fronde de fougère argentée, l'une des principales espèces de fougères arborescentes présentes sur ces îles.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkIfdvGFS-QVFMKVApmmH5H9q09POXXTC6oiLq-00yirbGvEUF4NbrlYk8Ztn2Zp9v_KyjDdb0ynYNYH2kJ5-Syo0bKaLhMf51YDci85GUsyOD09EJ5NI0U0yQIMsWK-b_jDZtoNaroGtK/s1600/a_IMG-CyatheaDealbata-Ponga.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkIfdvGFS-QVFMKVApmmH5H9q09POXXTC6oiLq-00yirbGvEUF4NbrlYk8Ztn2Zp9v_KyjDdb0ynYNYH2kJ5-Syo0bKaLhMf51YDci85GUsyOD09EJ5NI0U0yQIMsWK-b_jDZtoNaroGtK/s600/a_IMG-CyatheaDealbata-Ponga.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Détail d'une fronde de ponga (c<span style="font-size: 12.8px;">yathea dealbata), symbole de beaucoup d'équipes sportives néo-zélandaises, dont les </span>« All Blacks »<span style="font-size: 12.8px;">. C'est la couleur très claire de la face inférieure des feuilles qui lui vaut le nom de </span>« silver fern » (fougère argentée).</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="unknown" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr>
<td style="text-align: center;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center; width: 270px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2Mhswz5Trb_F_923huWzAIgAZ8AsozEbdXLgg1mymnzTiL2xRjtAvr8YFhItYfNibgwt29WVtaX1Mha1HQegiItDHODoskxcBQKmBgwz5b0bNG-AFT8b84K_ohsledwk3a0rmpmqANixW/s1600/a_IMG-CyatheaSp-PongaMamakuKatoteWheki-1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2Mhswz5Trb_F_923huWzAIgAZ8AsozEbdXLgg1mymnzTiL2xRjtAvr8YFhItYfNibgwt29WVtaX1Mha1HQegiItDHODoskxcBQKmBgwz5b0bNG-AFT8b84K_ohsledwk3a0rmpmqANixW/s400/a_IMG-CyatheaSp-PongaMamakuKatoteWheki-1.JPG" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Fougères arborescentes (cyathea sp.) dans le parc national d'Abel Tasman (nord de l'île sud).</td></tr>
</tbody></table>
</td><td style="text-align: center;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center; width: 270px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhan8G6xdJTWgVM1io__ZYjI27qBkraB9kBZ4ArdHoWdniaMejHGpfu7PGeabOpSYM7Vo1-RZoGd7xC1l6-NT3G1yLauCf-Y5HeVfRUlXF3U8mtB7M9cDl1G0DStE-qXvIxo6EakhZXOCtL/s1600/a_IMG-CyatheaSp-PongaMamakuKatoteWheki-2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhan8G6xdJTWgVM1io__ZYjI27qBkraB9kBZ4ArdHoWdniaMejHGpfu7PGeabOpSYM7Vo1-RZoGd7xC1l6-NT3G1yLauCf-Y5HeVfRUlXF3U8mtB7M9cDl1G0DStE-qXvIxo6EakhZXOCtL/s400/a_IMG-CyatheaSp-PongaMamakuKatoteWheki-2.jpg" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Fougères arborescentes (cyathea sp.) dans le parc national de Fiordland (sud de l'île sud).</td></tr>
</tbody></table>
</td></tr>
</tbody></table>
Car oui, dans ce pays, les fougères peuvent faire des arbres aux faux-airs de palmiers ! Elles peuvent même dépasser les 20 mètres de haut ! Mais ces grandes fougères en cachent beaucoup d'autres, d'un peu toutes les tailles. Et certaines sont même comestibles.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFfJGW_eam-j6pZISauNPetwjIuBFoPiui1ghrm7gkPdVRIOEvmqhQCVo-AKSI9uEIZv8p-Y6t-gIWkmu8MCXpFQlLIP8nrZmLZ5RMapoaiJOmoS1V7o65wgK_w14wdLUpgi5yT60VXzqq/s1600/a_IMG-BlechnumSp-Piupiu-Petipeti-Kiokio-1.jpg" imageanchor="1"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFfJGW_eam-j6pZISauNPetwjIuBFoPiui1ghrm7gkPdVRIOEvmqhQCVo-AKSI9uEIZv8p-Y6t-gIWkmu8MCXpFQlLIP8nrZmLZ5RMapoaiJOmoS1V7o65wgK_w14wdLUpgi5yT60VXzqq/s600/a_IMG-BlechnumSp-Piupiu-Petipeti-Kiokio-1.jpg" width="400" /></a></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSlNP6sy3j5vAR8fmI4HK1zplxhem2efqNOx4xcGyRRavU1ucqNp2NmEdJ7K9BdeOcqiBxf7o_aPrqb5vIrDihgovBaHwBHi3MkZ2Ed_RQRV_RdGssHvsivvDwj4W3-57BpA96eDFCnzbL/s1600/a_IMG-BlechnumSp-Piupiu-Petipeti-Kiokio-2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSlNP6sy3j5vAR8fmI4HK1zplxhem2efqNOx4xcGyRRavU1ucqNp2NmEdJ7K9BdeOcqiBxf7o_aPrqb5vIrDihgovBaHwBHi3MkZ2Ed_RQRV_RdGssHvsivvDwj4W3-57BpA96eDFCnzbL/s600/a_IMG-BlechnumSp-Piupiu-Petipeti-Kiokio-2.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Beaucoup de fougères du genre « blechnum » sont comestibles. Ici, il s'agit vraisemblablement de blechnum discolor, « petipeti » ou « piupiu » en māori. Elle aurait été consommée par les Māori mais plusieurs références la donnent comme non comestible. Dans le doute, j'ai préféré m'abstenir</td></tr>
</tbody></table>
Mais manque de chance pour moi, à cause de données contradictoires sur certaines espèces potentiellement comestibles, je n'ai pas voulu tenter le diable.<br />
<br />
Mais j'ai quand même pu trouver un peu de verdure pour laquelle je n'avais aucun doute. En tout premier lieu, le laiteron (sonchus sp.).<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC8ZomxZy5Jr4uHGPF4uZldvd_9-iO9BC_nG5FtNnk8otclFfNkMSjSXZwhpDkBQBI6Osw6K7q4PbDahYcBLZk-m_Cf6d9w4Mrg9o3KMlqJCbSghJ3Pw1MMWILBW_-vQsfq2Bc1tiaSnTu/s1600/a_IMG-Sonchus-Puha-1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC8ZomxZy5Jr4uHGPF4uZldvd_9-iO9BC_nG5FtNnk8otclFfNkMSjSXZwhpDkBQBI6Osw6K7q4PbDahYcBLZk-m_Cf6d9w4Mrg9o3KMlqJCbSghJ3Pw1MMWILBW_-vQsfq2Bc1tiaSnTu/s400/a_IMG-Sonchus-Puha-1.JPG" width="400" /></a></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtyHjiW_FhelGW-WkBSGRvhyphenhyphenwus0xHTZJM4s5_bxFkySLKGIgMYZNwBPmEpHd4AirrXd-m7kHdwj0FIA1Rkf0gYTQlAEQVQyxQHCiLRV_YH9pd2t-HKkBlLtm5sHQaTmnU2OtVKlLKJOpn/s1600/a_IMG-Sonchus-Puha-2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtyHjiW_FhelGW-WkBSGRvhyphenhyphenwus0xHTZJM4s5_bxFkySLKGIgMYZNwBPmEpHd4AirrXd-m7kHdwj0FIA1Rkf0gYTQlAEQVQyxQHCiLRV_YH9pd2t-HKkBlLtm5sHQaTmnU2OtVKlLKJOpn/s500/a_IMG-Sonchus-Puha-2.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Difficile de déterminer précisément l'espèce de ce laiteron (sonchus sp.), « pūhā » en māori, mais ceux-ci sont tous comestibles. Ce genre de rosette est parfait pour être consommée en salade ou en légume.</td></tr>
</tbody></table>
Et puis il y avait une famille de plantes que je guettais assidûment : les aizoacées. Une des rares représentantes de cette famille qu'on peut trouver à l'état sauvage en France métropolitaine, c'est la tétragone cornu (tetragonia tetragonoides). Mais chez nous, c'est une sauvage importée car toutes les aizoacées sont natives de l'hémisphère sud. En Nouvelle-Zélande, par contre, elle fait partie des plantes natives. Elle y est malheureusement en voie de raréfaction.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibWtw7jxtaEotBewZK0hTEP1vIejcj8b7A0eM7yCuydEZyX9mKo0Ra4iunmaWTAAZbtGG0dCIYQkAlM7PYNJIxCZ5WwhOwrPGzuo4JdW2lSHkbWqAtcwqWSEh7hzI0jcIHYTh5ro8MS2cr/s1600/a_IMG-TetragoniaTetragoinoides-K%25C5%258Dkihi.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibWtw7jxtaEotBewZK0hTEP1vIejcj8b7A0eM7yCuydEZyX9mKo0Ra4iunmaWTAAZbtGG0dCIYQkAlM7PYNJIxCZ5WwhOwrPGzuo4JdW2lSHkbWqAtcwqWSEh7hzI0jcIHYTh5ro8MS2cr/s320/a_IMG-TetragoniaTetragoinoides-K%25C5%258Dkihi.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tétragone cornue (tetragonia tetragonoides) ou « kōkihi » en māori.</td></tr>
</tbody></table>
Sur place, il existe pourtant au moins une autre espèce de tétragone qui elle n'est pas dans ce cas : le « bower spinach » en anglais ou « kōkihi » en māori. Et ça tombe bien car c'est elle que j'ai trouvé à plusieurs reprises.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj76UaCFiD0NgRx65lbshY69wC9JgUiU1hzB0FC-PsqIKzyGrRE_IVxOg47-zRJiCdMmtryu__kxZxuGadcVPLcBM6xd8uK774WVVdxfC12rEo76N5sgccIZdjVqmqp_qUWrgum096TelbI/s1600/a_IMG-TetragoniaImplexicoma-K%25C5%258Dkihi-1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj76UaCFiD0NgRx65lbshY69wC9JgUiU1hzB0FC-PsqIKzyGrRE_IVxOg47-zRJiCdMmtryu__kxZxuGadcVPLcBM6xd8uK774WVVdxfC12rEo76N5sgccIZdjVqmqp_qUWrgum096TelbI/s400/a_IMG-TetragoniaImplexicoma-K%25C5%258Dkihi-1.JPG" width="400" /></a></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZMfS9S8C4SvmyXeC8bqDMPArTVX4uZsdCDoDcF8K0z-mDu0eeNamUvT0hkm_w4tJBFVxDHymEV2jFL31XqKBJy56z8SczRQlrrHEXN1WQxFbfHGAjEpDmsqTBHlPoPQWKDdWk7h1yjr4T/s1600/a_IMG-TetragoniaImplexicoma-K%25C5%258Dkihi-2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZMfS9S8C4SvmyXeC8bqDMPArTVX4uZsdCDoDcF8K0z-mDu0eeNamUvT0hkm_w4tJBFVxDHymEV2jFL31XqKBJy56z8SczRQlrrHEXN1WQxFbfHGAjEpDmsqTBHlPoPQWKDdWk7h1yjr4T/s500/a_IMG-TetragoniaImplexicoma-K%25C5%258Dkihi-2.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tetragonia implexicoma, « bower spinach » en anglais ou « kōkihi » en māori.</td></tr>
</tbody></table>
En cumulant le laiteron et toute la tétragone que j'ai trouvés, j'ai pu préparer des quenelles se rapprochant de gnocchis traditionnels toscans, les malfatti, dont voici la recette (note : on peut remplacer les légumes verts par des orties, du vert de blettes ou encore des épinards).<br />
<br />
<h3 style="text-align: center;">
Malfatti de ricotta à la tétragone et au laiteron</h3>
Ingrédients (pour une bonne douzaine de malfatti) :<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right; width: 400px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtW3yCTHj0kB5bOJmeeOs6aNlKl0CYAMvEDRA2bwv8EN-RddCvd9zTej_X8Cl2ctvjBJy8Ot40zyMRivwXY_z95h8qCCHzMEaanID8Ips-0mePdRqWr9uQ1WejgsoCINCZsTmrclI4BaHN/s1600/a_IMG_20190315_120518.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtW3yCTHj0kB5bOJmeeOs6aNlKl0CYAMvEDRA2bwv8EN-RddCvd9zTej_X8Cl2ctvjBJy8Ot40zyMRivwXY_z95h8qCCHzMEaanID8Ips-0mePdRqWr9uQ1WejgsoCINCZsTmrclI4BaHN/s400/a_IMG_20190315_120518.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Malfatti de ricotta à la tétragone et au laiteron, avant d'être dorés au beurre.<br />
Pour plus de gourmandise, on peut même rajouter des pignons de pin dans l'appareil.</td></tr>
</tbody></table>
<ul>
<li>200 g de ricotta</li>
<li>400 g de tétragone et de laiteron (moitié-moitié)</li>
<li>6 beaux brins de persil</li>
<li>2 gousses d'ail</li>
<li>1 œuf</li>
<li>25g + 25g de farine</li>
<li>50g de beurre</li>
<li>2 cuillères à soupe d'huile d'olive</li>
<li>Sel et poivre</li>
</ul>
Préparation :<br />
<ul>
<li>Blanchir tétragone et laiteron en les plongeant une minute dans une grande quantité d'eau bouillante</li>
<li>Les égoutter et les plonger immédiatement dans de l'eau froide pour stopper la cuisson (ne pas jeter l'eau bouillante qui pourra servir pour le pochage des malfatti)</li>
<li>Égoutter à nouveau cette verdure puis bien la presser pour en évacuer l'eau</li>
<li>Hacher finement avec l'ail et le persil</li>
<li>Mélanger avec la ricotta, l’œuf, une première partie de la farine</li>
<li>Saler et poivrer l'appareil avant de le laisser reposer au réfrigérateur pendant une heure</li>
<li>Former des quenelles (pour ça, j'utilise 2 cuillères à soupe) et les rouler dans le reste de la farine (attention, ces quenelles sont très fragiles).</li>
<li>Les plonger dans une grande quantité d'eau bouillante</li>
<li>Lorsqu'elles remontent à la surface, attendre une petite minute avant de les sortir et de les égoutter</li>
<li>Pour finir, chauffer l'huile d'olive au fond d'une poêle</li>
<li>Ajouter le beurre lorsqu'elle est bien chaude puis les gnocchis et les faire dorer sur toutes les faces</li>
<li>Les servir en les saupoudrant de parmesan râpé</li>
</ul>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMmGKkPfGhkH2cffxMyb_6CkRXXfmirypyiiI6AXXU1j_CtGIIj_htI_7eisNsxVEiAyQ_eA8BsG4PQKDI7VARnlUFqzx4-i4Wy2w6rJfJsMm-GnrIXNv3T5yyvWOL4AJDPDpCBUK8FYtj/s1600/a_IMG_20190315_122104.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMmGKkPfGhkH2cffxMyb_6CkRXXfmirypyiiI6AXXU1j_CtGIIj_htI_7eisNsxVEiAyQ_eA8BsG4PQKDI7VARnlUFqzx4-i4Wy2w6rJfJsMm-GnrIXNv3T5yyvWOL4AJDPDpCBUK8FYtj/s600/a_IMG_20190315_122104.jpg" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Malfatti de ricotta à la tétragone et au laiteron, une fois dorés.<br />
Fermes à l'extérieur, fondant à l'intérieur, j'adore.</td></tr>
</tbody></table>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-25506884993415739202019-03-11T20:08:00.000+01:002019-03-12T10:23:36.719+01:00Kea, tūī, weka et autre pūkekoLes habitué·e·s de ces pages le savent : bien que la cuisine sauvage soit le sujet principal de Sauvagement-Bon, il n'est pas exclusif et il arrive de temps en temps que les thèmes s'ouvrent vers les plantes et la vie sauvages de manière plus générale.<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: right; width: 450px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0v1tfJKRbODB5apOcnPmcUHU-fv8J0uX-wRxV7r6kmSwwngnSJ4oyqcKBhpeVbXArTuEM6jpnXZagW3BtBXGmGY2ewO-KuOt88J841-zxo_lBi0D0Uf1rg_DZ1FdBdwpvqlHXQqdYmtjh/s1600/Kiwi.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0v1tfJKRbODB5apOcnPmcUHU-fv8J0uX-wRxV7r6kmSwwngnSJ4oyqcKBhpeVbXArTuEM6jpnXZagW3BtBXGmGY2ewO-KuOt88J841-zxo_lBi0D0Uf1rg_DZ1FdBdwpvqlHXQqdYmtjh/s400/Kiwi.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La quantité de "roadkills" en Nouvelle-Zélande est impressionnante. En pleine campagne, il est pratiquement impossible de faire un kilomètre sans voir un possum écrasé. La route est une autre des causes de la réduction de la population des kiwi.</td></tr>
</tbody></table>
Aujourd'hui, comme promis à un ami bisontin, voici un petit recueil de la plupart des espèces d'oiseaux en liberté que j'ai réussi à capturer (en photo bien entendu) lors de mon voyage en Nouvelle-Zélande. Seul regret : je n'ai pas eu l'occasion de voir un kiwi en pleine nature. Il faut dire que c'est un oiseau nocturne très timide et qu'en plus, la population de ces derniers est très réduite à cause de la réduction de leur espace vital et à cause des nombreux prédateurs importés (furets, belettes, chats, possums, chiens, etc.). Parmi les cinq espèces connues, certaines comme le kiwi d'Okarito ont une population qui ne dépasse pas quelques centaines d'individus. Il est toutefois possible d'en observer en captivité dans plusieurs centre de conservation répartis un peu partout dans les deux îles et visant à la réintroduction sauvage.<br />
<br />
Avis aux ornithologues fréquentant ce blog : n'étant pas spécialiste, toute correction éclairée sera la bienvenue (ajouter un commentaire au billet) si une ou plusieurs de mes identifications étaient fausses dans la série qui suit.<br />
<br />
On commence tout d'abord par les plus emblématiques, eux aussi, symboles de la Nouvelle-Zélande comme le kiwi :<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ3oP1ARol0nay1xiS9KyrrmQZb7jxcWBS2Oh0avkm6grOfcBxB6hWNEw-GIlNcKjzUSjeAEoXQl29JscfqrkoU_hyeE0RtoERTmqmCulcmQhU4E4l5SGJYDwiQh7HKNcBrqQXZ8y6dDr_/s1600/M%25C3%25A9liphageTui.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ3oP1ARol0nay1xiS9KyrrmQZb7jxcWBS2Oh0avkm6grOfcBxB6hWNEw-GIlNcKjzUSjeAEoXQl29JscfqrkoU_hyeE0RtoERTmqmCulcmQhU4E4l5SGJYDwiQh7HKNcBrqQXZ8y6dDr_/s320/M%25C3%25A9liphageTui.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Tui cravate-frisée ou méliphage tui (prosthemadera novaeseelandiae), tūī. Espèce endémique.<br />
Facile à identifier avec sa cravate blanche, façon robe de magistrat. Plus difficile à l'identifier quand on l'entend (pour moi en tout cas) car ses capacités de vocalise sont très variées.<br />
<a href="https://drive.google.com/file/d/1ADNYEZ1pOrccaHb25Q4CBPb4UHPY4sw7" target="_blank"><b><u>[VIDEO ICI]</u></b></a></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkF_SVQh1Vc_eop-qdv5dSAdTVTco6kAQArs4NZOv8wP3qZ6z1fJ4I2nIfIiA9OJh79_r-LO9Gnu56NIJEbdNTJs9hfD9IdBRapGZ1xGgbZudIk1S-e1tTZT9VOLChLZ-JAVhxvqdpK3jd/s1600/NestorK%25C3%25A9a.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkF_SVQh1Vc_eop-qdv5dSAdTVTco6kAQArs4NZOv8wP3qZ6z1fJ4I2nIfIiA9OJh79_r-LO9Gnu56NIJEbdNTJs9hfD9IdBRapGZ1xGgbZudIk1S-e1tTZT9VOLChLZ-JAVhxvqdpK3jd/s500/NestorK%25C3%25A9a.jpg" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Nestor Kéa (nestor notabilis), kea. Espèce endémique.<br />
Animal d'une très grande intelligence. La bande de cinq individus que j'ai rencontrés (en bordure de route vers Milford Sound) était très attirée par les lacets des chaussures au point d'essayer de les défaire. L'un d'eux est même monté sur mon véhicule et à arraché une des bandes de protection plastique du toit.<br />
<a href="https://drive.google.com/file/d/1QnCdOKbf3RIoFbd7MUim4Hul9Jynrw7-" target="_blank"><b><u>[VIDEO ICI]</u></b></a></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5eyloiPlvPXYgY7iCQklHpxMRDknJ3IAhV83ko64CFGrVFaZ2pbOqqpml_5xOz2JT9J0rK5U-KUe7GGGfwi87SpdpcCPUlMgUJo853TTOFtEA__Fz96jIYfeuOtHyN8sxxATM8P56xGif/s1600/Takah%25C3%25A9Du+Sud.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5eyloiPlvPXYgY7iCQklHpxMRDknJ3IAhV83ko64CFGrVFaZ2pbOqqpml_5xOz2JT9J0rK5U-KUe7GGGfwi87SpdpcCPUlMgUJo853TTOFtEA__Fz96jIYfeuOtHyN8sxxATM8P56xGif/s400/Takah%25C3%25A9Du+Sud.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Poule sultane (porphyrio melanotus), pūkeko. Espèce endémique.<br />
Elle ressemble énormément au takahē du sud (porphyrio hochstetteri), espèce endémique de l'île sud et proche de l'extinction ainsi qu'au <span style="font-size: 12.8px;">takahē</span><span style="font-size: 12.8px;"> du nord (p</span><span style="font-size: 12.8px;">orphyrio mantelli), espèce endémique de l'île nord, malheureusement éteinte. Mais contrairement à ses deux cousins, la population des </span><span style="font-size: 12.8px;">pūkeko est en augmentation.</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfUb4a7H_aPW7_SSpukJE_uXfNWyUVbTnnDQmqevTBN_-Wm8dvcO13diweAFHf3Eqde1BwHyFd2X1T7AjBhrxARJcudJBkkaBtOQv-mXkeSr3Y2xw9O2ntSr6AOm2bWYZg87y3Qpi2t7FF/s1600/R%25C3%25A2leWeka.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfUb4a7H_aPW7_SSpukJE_uXfNWyUVbTnnDQmqevTBN_-Wm8dvcO13diweAFHf3Eqde1BwHyFd2X1T7AjBhrxARJcudJBkkaBtOQv-mXkeSr3Y2xw9O2ntSr6AOm2bWYZg87y3Qpi2t7FF/s400/R%25C3%25A2leWeka.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Râle weka (gallirallus australis), weka. Endémique.<br />
Pas vraiment peureux, il est assez facile à approcher, d'autant plus qu'il est incapable de voler. comme le kiwi ou le <span style="font-size: 12.8px;">takahē</span><span style="font-size: 12.8px;">.</span><span style="font-size: 12.8px;"> C'est malheureusement l'espèce endémique qui paie le plus lourd tribut en terme de "roadkills", raison pour laquelle sa population est en forte diminution.</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFtiSkTwMR1LL1Zi2II_I1pDJV55HPj_H5cubG0ekOw0LnDZRGG0mVW-9WGCDnG3JKP51Yx1Uib1xvAK0qgazw2rwerNksoV6-bTtJpwauZVOv87nNdH0uPp8SwCk_JBy0LZByIi5GZ_4A/s1600/RhipidureACollier.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFtiSkTwMR1LL1Zi2II_I1pDJV55HPj_H5cubG0ekOw0LnDZRGG0mVW-9WGCDnG3JKP51Yx1Uib1xvAK0qgazw2rwerNksoV6-bTtJpwauZVOv87nNdH0uPp8SwCk_JBy0LZByIi5GZ_4A/s600/RhipidureACollier.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Rhipidure à collier (rhipidura fuliginosa), pīwakawaka. Espèce endémique.<br />
Petit oiseau qu'on rencontre assez souvent en forêt, mais il a tellement la bougeotte qu'il est très difficile à prendre en photo. Sa grande queue qu'il peut déployer en éventail est à l'origine de son nom anglais : fantail.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Ensuite il y a les très communs, qu'on voit un peu partout. Mais je ne posterai pas de photo de moineaux, probablement l'espèce la plus cosmopolite et très présente. Je ne posterai non plus de photo de mouettes ou de goélands, les espèces locales étant visuellement trop proches des nôtres.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKeS_X6wfiLWkdS_5XKit2AVxf-qSwrDyDoj-f-QFs40NGbmnHKtgD4EeymrGqsijuFjVV265GAEhThNUDeKaB62DPOn7WloQWduVHynL1lUeKOvVVMXMS-I3PLKAbxNVgHXXowAg5j3kG/s1600/MartinTriste.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKeS_X6wfiLWkdS_5XKit2AVxf-qSwrDyDoj-f-QFs40NGbmnHKtgD4EeymrGqsijuFjVV265GAEhThNUDeKaB62DPOn7WloQWduVHynL1lUeKOvVVMXMS-I3PLKAbxNVgHXXowAg5j3kG/s400/MartinTriste.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Martin triste (acridotheres tristis). Espèce introduite.<br />
Ces oiseaux proches des mainates s'observent beaucoup en ville, le long des routes et dans les champs. Ce sont de véritables cascadeurs n'hésitant pas à aller chercher en pleine circulation les insectes tués par les voitures et même à danser avec elles, sautillant toujours au dernier moment mais sans jamais se faire avoir par une roue ! Ils sont considérés comme invasifs en Nouvelle-Zélande.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV3i9GZhppnM1DHpGdu3JTlAnTv4_QgYUDL2o9LdP9ypPxsdjFZwzboSb_2DlIqTSttNOjMWW2U72-rPbvla949KV20ngK8arX_vGbNpm63D6FUioaq3-6IDux7y27TvoiPXVFh9978UQK/s1600/pie-austalienne.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV3i9GZhppnM1DHpGdu3JTlAnTv4_QgYUDL2o9LdP9ypPxsdjFZwzboSb_2DlIqTSttNOjMWW2U72-rPbvla949KV20ngK8arX_vGbNpm63D6FUioaq3-6IDux7y27TvoiPXVFh9978UQK/s320/pie-austalienne.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Pie australienne ou cassican flûteur (cracticus tibicen syn. gymnorhina tibicen). Espèce introduite.<br />
Un peu moins longiligne que nos pies, elle en porte le nom à cause de sa couleur noire et blanche. Elle est considérée comme invasive en Nouvelle-Zélande.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Et puis il y en a plein d'autres :<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfpqDF_xXZHvFQQdYZ3EGJ8s3qAsuiJt58QHdx7JIV2hJqe3ODSmZjDKFvUSfmIhlDa6jwJVvOm-gtnBAVupadQ0oCDtQro_4gCHaaS_11HkFEbLe4X3itE7swPKPBY6563D37KWCMCVB1/s1600/AigretteAFaceBlanche.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfpqDF_xXZHvFQQdYZ3EGJ8s3qAsuiJt58QHdx7JIV2hJqe3ODSmZjDKFvUSfmIhlDa6jwJVvOm-gtnBAVupadQ0oCDtQro_4gCHaaS_11HkFEbLe4X3itE7swPKPBY6563D37KWCMCVB1/s320/AigretteAFaceBlanche.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Aigrette à face blanche (egretta novaehollandiae) ou matuku moana. Espèce native.<br />
Plus petite que notre héron cendré, elle lui ressemble quand même beaucoup.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg47yeFAFoOgAcS9COa95SoYgkncgA8nGxVG4aQehyphenhyphenQKsyVcwh6hEp6G6GBF4HyJo9aNBHueUZ6n-qzXXhTlYP2p9QdNe1tSBFpEM3aLrD1DuQdzhZD8J_SkI7oayqKXd7ItAHV7xYxH7Qu/s1600/CormoranVari%25C3%25A9.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg47yeFAFoOgAcS9COa95SoYgkncgA8nGxVG4aQehyphenhyphenQKsyVcwh6hEp6G6GBF4HyJo9aNBHueUZ6n-qzXXhTlYP2p9QdNe1tSBFpEM3aLrD1DuQdzhZD8J_SkI7oayqKXd7ItAHV7xYxH7Qu/s500/CormoranVari%25C3%25A9.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cormoran varié (phalacrocorax varius), kāruhiruhi.<br />
Espèce native.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2xaHuur8nZXcq7QJqgDTy5YKWMhSojG8cvkgWXoa21_IXV1m9VwnpE6mhqPRzsI8smDPX2PWymTYdy6JZLcxQwxCkyAgXmcMiIe42nWFwF7FDTco1ICGPFy6OPwifTPfn4REOGwgofVjv/s1600/CygneNoir.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2xaHuur8nZXcq7QJqgDTy5YKWMhSojG8cvkgWXoa21_IXV1m9VwnpE6mhqPRzsI8smDPX2PWymTYdy6JZLcxQwxCkyAgXmcMiIe42nWFwF7FDTco1ICGPFy6OPwifTPfn4REOGwgofVjv/s400/CygneNoir.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cygne noir (cygnus atratus), kakīānau.<br />
Espèce native.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiScThKCNKOjYdY2hwEb9hCgAA9wVGAKHE0gRN2doc2riAqlytLCFNRY2T056TsK8tMLQaIzyWzK86JyzTTEePZkhMzKGr6vUOllq8SDsqIGLEu6sgaN5nSgJVX4VgvcCprCWjib9_N9MFy/s1600/EchasseBlanche.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiScThKCNKOjYdY2hwEb9hCgAA9wVGAKHE0gRN2doc2riAqlytLCFNRY2T056TsK8tMLQaIzyWzK86JyzTTEePZkhMzKGr6vUOllq8SDsqIGLEu6sgaN5nSgJVX4VgvcCprCWjib9_N9MFy/s320/EchasseBlanche.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Échasse blanche (himantopus himantopus), poaka.<br />
Espèce native.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRuhaJgeavHNDhgHUEX_JBF6g0UGKgziletmEJua70T2QUVPYtkNhra7QqhCK2G0YirzMMrdsLkYqlSPv4VcemsExgjmBs_kHWGD2p5SIF7ekA6GnNbA0MV2ZibTWMHiUqoVwkhDGrXyXq/s1600/HuitrierDeFinsch.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRuhaJgeavHNDhgHUEX_JBF6g0UGKgziletmEJua70T2QUVPYtkNhra7QqhCK2G0YirzMMrdsLkYqlSPv4VcemsExgjmBs_kHWGD2p5SIF7ekA6GnNbA0MV2ZibTWMHiUqoVwkhDGrXyXq/s400/HuitrierDeFinsch.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Huîtrier de Finsch (haematopus finschi), tōrea.<br />
Espèce endémique.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhqssn_hMP5sIAG2hAtsFyIvoPOQOZVXM_TdzMk-A-4TnHgnx_xDOp7HwP5s4Ij9dA5C5IzzjjvnQC2qp0tZTFaQUrjN9_UtGoRb0a4VRULXw_5byIzfnppz0TP2bXdMLTSf3eK2Sx_yCV/s1600/FuliguleDe+NouvelleZelande.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhqssn_hMP5sIAG2hAtsFyIvoPOQOZVXM_TdzMk-A-4TnHgnx_xDOp7HwP5s4Ij9dA5C5IzzjjvnQC2qp0tZTFaQUrjN9_UtGoRb0a4VRULXw_5byIzfnppz0TP2bXdMLTSf3eK2Sx_yCV/s500/FuliguleDe+NouvelleZelande.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Fuligule de Nouvelle-Zelande (aythya novaeseelandiae), pāpango.<br />
Espèce endémique.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkmi0qcNox0Znuy1zvZwz1kT33bF480iYenGzwi27ffY4edFksJJhqr5Qew835tpKRvwLMCPEG5xXl_53QKge5bGX14J9jMvGqF7LHqkADWI3CturHodK0gBLpElff2N9S1Vhkl4boL381/s1600/HuitrierVariable.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkmi0qcNox0Znuy1zvZwz1kT33bF480iYenGzwi27ffY4edFksJJhqr5Qew835tpKRvwLMCPEG5xXl_53QKge5bGX14J9jMvGqF7LHqkADWI3CturHodK0gBLpElff2N9S1Vhkl4boL381/s400/HuitrierVariable.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Huîtrier variable (haematopus unicolor), tōrea pango.<br />
Espèce endémique.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht4d9BLz1DwebYOzQACVtN5gIXtT3mn7Vuj2tevXfbUnUu5SVKgFZ5kXu4PLqUflRB5HF1fPbAR8kSv6cA8Y2gD3JZHAQso2d1MfbjJxoaoMGIWw7K8P13ZJwDQVbWHIjs2ai5kDm4tU9m/s1600/SpatuleRoyale.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht4d9BLz1DwebYOzQACVtN5gIXtT3mn7Vuj2tevXfbUnUu5SVKgFZ5kXu4PLqUflRB5HF1fPbAR8kSv6cA8Y2gD3JZHAQso2d1MfbjJxoaoMGIWw7K8P13ZJwDQVbWHIjs2ai5kDm4tU9m/s320/SpatuleRoyale.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Spatule royale (platalea regia), kōtuku ngutupapa.<br />
Espèce native.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVu5sEcwi-e5J7LNdLDy9lYVXTqrDEWhFsh9EvYtsw275EvOgYOqcXsAlbkWRaHRc45_a4dtNvTsRWAD-egrRULaOnKojl8oIL7TEgjv2y2s8vXRmqK_SlbO2Qt5aGlqQgvZ1f0qn3FndH/s1600/SterneN%25C3%25A9r%25C3%25A9is.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVu5sEcwi-e5J7LNdLDy9lYVXTqrDEWhFsh9EvYtsw275EvOgYOqcXsAlbkWRaHRc45_a4dtNvTsRWAD-egrRULaOnKojl8oIL7TEgjv2y2s8vXRmqK_SlbO2Qt5aGlqQgvZ1f0qn3FndH/s320/SterneN%25C3%25A9r%25C3%25A9is.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Sterne néréis (sternula nereis), tara iti.<br />
Espèce native.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Q4PyAMoKiBTjIX_G290BIyk6UtVZOyAHGBFMWUShI0omMDvjNrAOfKRhlNL1SJF8y0uJ1d3T7TKmFy_7HHYCE8SFpbUvjpcpsrer5cKAPwjkDKf4Bihjm6_A0hLd1KqGPiHUFh5FAlap/s1600/TadorneDeParadis.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Q4PyAMoKiBTjIX_G290BIyk6UtVZOyAHGBFMWUShI0omMDvjNrAOfKRhlNL1SJF8y0uJ1d3T7TKmFy_7HHYCE8SFpbUvjpcpsrer5cKAPwjkDKf4Bihjm6_A0hLd1KqGPiHUFh5FAlap/s400/TadorneDeParadis.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tadorne de paradis (tadorna variegata), pūtangitangi.<br />
Espèce endémique.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl_0pOphX6jPQ5DCRr8H2NLShXB_SEc5AvXTkcZT2G_wZwEdO4VW3QOOzJlVi8EJQ39tJfMPvVRbbHPMmdQctlx5zcy5Jn7UtZNJd-E2QxnNTMH_-uXYtPsKuAMNJM_68JpGu9u22lFW15/s1600/VanneauSoldat.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl_0pOphX6jPQ5DCRr8H2NLShXB_SEc5AvXTkcZT2G_wZwEdO4VW3QOOzJlVi8EJQ39tJfMPvVRbbHPMmdQctlx5zcy5Jn7UtZNJd-E2QxnNTMH_-uXYtPsKuAMNJM_68JpGu9u22lFW15/s320/VanneauSoldat.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vanneau soldat (vanellus miles).<br />
Espèce native.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4eD6erLFYNIPFosmEAqZaNdXfZGVDnYHcq-87Mfmqd6uqdSCsE5o4Odh0rR_N2ChIynR_ttbESP3xntwEoA4bJx4CWrK_IwrOD_tuWWTKX1WGbeRfXt8K8bRWBbEnzEqkrpKKOIoPpCHt/s1600/Zost%25C3%25A9ropsADosGris.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4eD6erLFYNIPFosmEAqZaNdXfZGVDnYHcq-87Mfmqd6uqdSCsE5o4Odh0rR_N2ChIynR_ttbESP3xntwEoA4bJx4CWrK_IwrOD_tuWWTKX1WGbeRfXt8K8bRWBbEnzEqkrpKKOIoPpCHt/s500/Zost%25C3%25A9ropsADosGris.JPG" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Zostérops à dos gris (zosterops lateralis), tauhou.<br />
Espèce native.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6BilPHU9k3gKyNOKtU3I77itmx_HLpujT8zevqMe4tdVDVFXghZiJdwVuvuWkumHWlTOwSEGYN9b2pNV4aF8IWVCIvv8KfMqQWyTIyvNtair_d-tOkZPlRSXoqsjcUNgB5ddy-33LewdD/s1600/BernachesDuCanada.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6BilPHU9k3gKyNOKtU3I77itmx_HLpujT8zevqMe4tdVDVFXghZiJdwVuvuWkumHWlTOwSEGYN9b2pNV4aF8IWVCIvv8KfMqQWyTIyvNtair_d-tOkZPlRSXoqsjcUNgB5ddy-33LewdD/s400/BernachesDuCanada.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Bernaches du Canada (branta canadensis). Espèce introduite.<br />
Elles sont considérées comme invasives en Nouvelle-Zélande</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYhKCJlt2SEjXTBkhk9Mm9KX5fks5lPbK3h9B5n6aYzufO9tqg4CtyoQM25cWf8eDvQ-pb5fiISrYC-gXWVzxokEeB5HViBucOkYg7Sb5V83uPnTqDKOBoajGlEAws5_uEakw6WXUVgbMf/s1600/BruantJaune.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYhKCJlt2SEjXTBkhk9Mm9KX5fks5lPbK3h9B5n6aYzufO9tqg4CtyoQM25cWf8eDvQ-pb5fiISrYC-gXWVzxokEeB5HViBucOkYg7Sb5V83uPnTqDKOBoajGlEAws5_uEakw6WXUVgbMf/s320/BruantJaune.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Bruant jaune (emberiza citrinella). Espèce introduite.</td></tr>
</tbody></table>
Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-88847427645443031742019-03-08T19:18:00.000+01:002019-03-10T09:52:40.794+01:00Café double ... ou presque<br />
<div class="MsoNormal">
Le « café double » du titre de cet article a été la plus belle découverte culinaire de mon voyage en Nouvelle-Zélande. Bon, en fait, il s'agit d'une plante qui n'a finalement pas grand chose à voir avec le café. Alors pourquoi ce titre ?</div>
<div class="MsoNormal">
<br />
« Café double » est le
moyen mnémotechnique que j’ai trouvé pour me souvenir du nom māori de cette plante :
« kawakawa ». Son nom latin, piper excelsum, est moins amusant mais
révèle qu’il s’agit d’un poivre.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFcd5hdzsRe-LWNv2juWyWPTjvaj2AVvYypTOoOhSPNvLJBUYgUXpQlMaba3IH49VKc6U3IMD_JlfiExbvMWSe0fOPI1DstHl_vKj-tQxeL1wrRvqWSpSaajvUU00fr1RwzFYT9fAbGRp7/s1600/a_IMG01.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFcd5hdzsRe-LWNv2juWyWPTjvaj2AVvYypTOoOhSPNvLJBUYgUXpQlMaba3IH49VKc6U3IMD_JlfiExbvMWSe0fOPI1DstHl_vKj-tQxeL1wrRvqWSpSaajvUU00fr1RwzFYT9fAbGRp7/s400/a_IMG01.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mon <span style="font-size: 12.8px;">« café double », le </span><span style="font-size: 12.8px;">« kawakawa ».</span></td></tr>
</tbody></table>
Au début, ce sont ses feuilles qui m’ont intrigué :
lors d’une randonnée, j’avais remarqué de nombreux arbres buissonnants avec les
feuilles en forme cœur et dont la plupart étaient mangées par des insectes façon
dentelle. En regardant de plus près, certains de ces arbres portaient des
fruits en épis, la plupart de couleur verte. Quelques-uns commençaient à jaunir
et d’autres virant même au rouge-orangé.<o:p></o:p><br />
<br />
Intrigué, j’ai cueilli un de ces épis rouges (tant qu’à faire,
autant qu’il soit mûr). A peine saisi, celui-ci s’est écrasé entre mes doigts,
me permettant de sentir une odeur très aromatique et poivrée. Il n’en fallait
pas plus pour me convaincre que cette plante devait avoir un intérêt. Et c’est
après pas mal de recherche sur internet que j’ai finalement trouvé son petit nom
et de là, ce qu’on pouvait en faire.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4LvR6NQqnm7v1l_MR68Y64jFAodTnJDRLncGWdS8WN_OUZxjIc7hSN7kCGxh49Rg7PpNy8UOw3MZo3WmNJwyNgrfViyJ7ueLk8Ajw6x0n4fbf6mm_NyFvGTmH43f27vgGTA9GkJ_6dHRd/s1600/a_IMG02.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4LvR6NQqnm7v1l_MR68Y64jFAodTnJDRLncGWdS8WN_OUZxjIc7hSN7kCGxh49Rg7PpNy8UOw3MZo3WmNJwyNgrfViyJ7ueLk8Ajw6x0n4fbf6mm_NyFvGTmH43f27vgGTA9GkJ_6dHRd/s600/a_IMG02.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption"><span style="font-size: 12.8px;">« Kawakawa », piper excelsum. La sous-espèce « excelsum » est endémique à la Nouvelle-Zélande alors que la sous-espèce </span><span style="font-size: 12.8px;">« </span><span style="font-size: 12.8px;">psittacorum </span><span style="font-size: 12.8px;">»</span><span style="font-size: 12.8px;"> se trouve sur quelques îles du Pacific plus au nord.</span></td></tr>
</tbody></table>
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
Le « kawakawa » fait partie de la pharmacopée traditionnelle
māori. Ses feuilles et ses racines sont utilisées en infusion pour traiter les problèmes
de vessie, les furoncles, les ecchymoses, pour soulager la douleur ou les maux
de dents, ou comme tonique général. A noter que les māori pensent que les
feuilles ayant le plus de trous d’insectes sont celles possédant le plus de
principes actifs.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br />
Mais le « kawakawa » est aussi une plante comestible
très parfumée. Les fruits le sont beaucoup plus, mais les feuilles se défendent
pas mal aussi. On retrouve un peu les mêmes arômes que dans le poivre vert frais,
en moins agressif et avec un côté peut être un peu plus vert, herbeux.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
Personnellement, j’ai adoré goûter à cette plante et adoré
ce que j’ai préparé avec. Et pourtant, comme expliqué dans un article précédent, c’était avec les moyens du
bord : Plutôt que de partir dans une préparation complexe, je me suis simplement
contenté de nouilles instantanées. Sur les 3 sachets d’assaisonnement qui les accompagnaient (piment, bouillon de volaille, huile aromatisée), je n’ai utilisé que le bouillon de volaille pour ne pas couvrir le goût de la plante.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSnUnjwGTEOks_6XsDUSkcmzPhFPBFQ2nqtfbyB8oHJavVrSIzy8nJTZ4fBpH5I0f2qDJGF56jBA9zQopfb4__8mPR12Cq7mZ3kB7aTNFx1syVwik9JJbEVUjf8iGTEm5oBYuhzjCCBTl2/s1600/a_IMG04.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSnUnjwGTEOks_6XsDUSkcmzPhFPBFQ2nqtfbyB8oHJavVrSIzy8nJTZ4fBpH5I0f2qDJGF56jBA9zQopfb4__8mPR12Cq7mZ3kB7aTNFx1syVwik9JJbEVUjf8iGTEm5oBYuhzjCCBTl2/s600/a_IMG04.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Quelques feuilles émincées en fines lanières, une demi-douzaine d'épis mûrs...<br />
Rien de plus à ajouter !</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div>
J’ai simplement émincé finement quelques
feuilles et écrasé une demi-douzaine d’épis que j’ai cuit dans l’eau bouillante
avec les nouilles (et le bouillon lyophilisé).</div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPyTo5LADTFGwEzeJq4MonZuwWCfo5dhyVvxapNJx4jbjnFYK-JTJwKf9WDysEDH0N6CDgn7CHUFuf1DNdOvnkHZp2uvXLMrDM8HkrTByj4Dh3gSRrF9_E1ViOsiWyOShQLoiRmvcGITVM/s1600/a_IMG05.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPyTo5LADTFGwEzeJq4MonZuwWCfo5dhyVvxapNJx4jbjnFYK-JTJwKf9WDysEDH0N6CDgn7CHUFuf1DNdOvnkHZp2uvXLMrDM8HkrTByj4Dh3gSRrF9_E1ViOsiWyOShQLoiRmvcGITVM/s600/a_IMG05.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Et en plus, le rouge-orangé des épis et le vert des feuilles rendent le plat beaucoup plus appétissant.<br />
C’était tellement bon que je m’en suis fait 3 soirs de suite !</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Note : Pour avoir une idée des arômes du « kawakawa », on peut trouver dans certaines épiceries asiatiques les feuilles fraîches d'autres poivres, elles-aussi en forme de cœur. Elles sont souvent vendues sous le nom de « là-lôt » (de leur nom vietnamien), « chaplu » (de leur nom khmer) et parfois comme « bétel sauvage ». Il s'agit généralement d'une des deux espèces piper lolot et piper sarmentosum. Mais je les trouve plus amères et moins tendre. C'est sans doute la raison pour laquelle ces feuilles sont utilisées comme « emballage » comestible plutôt que comme légume.Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-74296384113884754042019-03-06T15:26:00.000+01:002019-03-08T09:03:36.400+01:00Ne pas confondre ortie et ortieEn Nouvelle-Zélande, une telle confusion pourrait être très douloureuse, très très douloureuse.<br />
J'en veux pour preuve les deux photos ci-dessous, prises toutes les deux en bordure du fleuve Pororari (nord-ouest de l'île sud).<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center; width: 450px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkCvQHqprsCsv6b6kgCU8-zh4ji8Oo5rLM-srMoZTdMg9K4g553iuk_ZKnsdfSnwidxpjXJ70lmvpelIZDv_P3dPgBMfEa6h-IsAJWtcTVNsuMgmMEDeyIW7PXnyHmV2s7KQAtdHqn3xKg/s1600/a_IMG01.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkCvQHqprsCsv6b6kgCU8-zh4ji8Oo5rLM-srMoZTdMg9K4g553iuk_ZKnsdfSnwidxpjXJ70lmvpelIZDv_P3dPgBMfEa6h-IsAJWtcTVNsuMgmMEDeyIW7PXnyHmV2s7KQAtdHqn3xKg/s400/a_IMG01.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ortie brûlante (urtica urens), espèce importée en Nouvelle-Zélande. C'est a<span style="font-size: 12.8px;">vec la grande ortie (urtica dioica) l'une des </span><span style="font-size: 12.8px;">principales espèces présentes en France métropolitaine.</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center; width: 450px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNGMcedZjl-bv2bwlaBCbfVT3lj7SRBt3PGmSAtYdTfxvAYdzd4_bP7MAeuk9VafZXt1wr6xMNlJ1-1xYiyJWRYlf7KT5QcuNei2ELaUeptgeYyOt2LC4VzgNP7eKrDIllTBpjXulp9_yU/s1600/a_IMG02.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNGMcedZjl-bv2bwlaBCbfVT3lj7SRBt3PGmSAtYdTfxvAYdzd4_bP7MAeuk9VafZXt1wr6xMNlJ1-1xYiyJWRYlf7KT5QcuNei2ELaUeptgeYyOt2LC4VzgNP7eKrDIllTBpjXulp9_yU/s400/a_IMG02.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ortie arbustive (urtica ferox) ou « ongaonga » en maori, espèce endémique de Nouvelle-Zélande. Notez les feuilles très allongées, l'orientation des dents et les aiguillons alignés sur leur nervure principale (et il peut y en avoir plus, beaucoup plus) qui sont autant de caractéristiques distinctives de la plante.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
La cueillette étant interdite sur place (Punakaiki National Park), je n'y ai pas touché... Grand bien m'a pris, moi qui ai l'habitude de presque systématiquement « tâter de la plante ». Il faut aussi dire que j'en avais déjà entendu parler et que je me méfiais.<br />
<br />
Car si tout le monde ou presque a déjà eu l'occasion d'éprouver la piqûre de l'ortie brûlante ou de la grande ortie (qui certes n'est pas agréable, mais reste supportable), ce n'est pas le cas avec l'ortie arbustive.<br />
<br />
Connue principalement de gens habitant la Nouvelle-Zélande puisqu'elle y est endémique, elle peut très désagréablement, très très désagréablement surprendre le touriste imprudent avec ses piqûres ultra-douloureuses. Tellement douloureuses qu'elles pourraient même provoquer des décès !<br />
<br />
Et pourtant, malgré tout cela, l'« ongaonga » est tout aussi comestible que les bonnes vielles orties de notre ancien continent. Elle a d'ailleurs longtemps été utilisée comme aliment par les Maoris.<br />
<br />
Connaissant les risques, je ne sais pas si j'aurais osé en prendre si j'en avais trouvé dans une zone où la cueillette n'est pas interdite. Car même si la <a href="http://sauvagement-bon.blogspot.com/2010/04/un-geste-technique.html" target="_blank"><u>technique de ramassage à mains nues</u></a> doit également être applicable à l'ortie arbustive (qui veut tester ?), elle ne fait qu'éviter la plupart des piqûres et on n'est jamais à l'abris d'un aiguillon rebelle.<br />
<br />
Etant donnés les moyens dont je disposais, si j'étais passé à l'acte, j'aurai simplement blanchi une bonne quantité de feuilles sommitales (les 2 ou 3 dernières paires de chaque tige, comme pour les autres orties) pour ensuite les faire en omelette. C'est une préparation très simple, mais qui fonctionne toujours très bien avec les orties !Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5388096288153491227.post-55457386567075401922019-03-05T17:06:00.001+01:002019-03-05T17:33:35.324+01:00RetourComme annoncé sur la <a href="https://www.facebook.com/sauvagementb" target="_blank"><u>page Facebook du blog</u></a>, après plusieurs mois d'inactivité, Sauvagement-Bon est de retour.<br />
<br />
L'inactivité n'était que d'apparence car beaucoup de choses se sont passées pour moi, qui si tout se passe bien, devraient me permettre de lancer un tout nouveau projet dont j'espère pouvoir vous parler dans les mois à venir.<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs-cF7vpGoqHK7nxxN0Vn-GUNkFP-YwVBcs3uts4qJr3nIJEtly4B-JO4km2dWLlLVJ1oGIhRnDkVTKaaUM0YMhnAgG_I7tH2MsXYSy27egNKDg7Vp6xYQ-djXZomBQohDp_37wXU5-EpT/s1600/a_IMG00.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs-cF7vpGoqHK7nxxN0Vn-GUNkFP-YwVBcs3uts4qJr3nIJEtly4B-JO4km2dWLlLVJ1oGIhRnDkVTKaaUM0YMhnAgG_I7tH2MsXYSy27egNKDg7Vp6xYQ-djXZomBQohDp_37wXU5-EpT/s320/a_IMG00.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vous me reconnaissez ?</td></tr>
</tbody></table>
En attendant, j'avais décidé de prendre un peu de bon temps en allant passer le mois de février en Nouvelle-Zélande. Difficile de faire plus lointain comme destination en restant sur Terre. Mais il y a un avantage aux plus de 24h de vol nécessaires pour atteindre ces deux grandes îles (et aux 12h de décalage horaire) : lorsque c'est l'hiver ici, c'est l'été tout là-bas !<br />
<br />
Je ne vais pas vous faire un compte-rendu détaillé de ce voyage, mais tout en restant dans la thématique du blog, j’espère pouvoir vous faire découvrir un peu de ce magnifique et très surprenant pays au travers de quelques articles.<br />
<br />
J’étais parti sur place en ayant préparé un parcours basé sur les principales (et très nombreuses) curiosités naturelles que compte la Nouvelle-Zélande, espérant aussi découvrir au grès de plusieurs randonnées quelques plantes sauvages remarquables et si possible intéressantes du point de vue culinaire. Et si les découvertes ont été au rendez-vous, elles se sont aussi révélées la source d’une petite frustration pour moi : la difficulté de vraiment cuisiner lors d’une itinérance de chambres d’hôtes en chambres d’hôtels ou de motels, que ce soit au niveau du matériel ou au niveau des ingrédients de base. Fort heureusement, beaucoup sont équipés d’un four micro-onde et parfois même de plaques électriques ainsi que des ustensiles de base.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center; width: 420px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMpALoODEdkfRmTLkQRiFXMJGYdrOkLCQrtNNh-QgtpryneGrjkvyzMLueLC_SpQhe0lvbMXCCCTsHrVnmwh6zMpTXmwKGz5VLU9Vf199NNIiP3y6AeBbzkkMiXSCpdFnngFd2p6V5NdJ3/s1600/a_IMG01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMpALoODEdkfRmTLkQRiFXMJGYdrOkLCQrtNNh-QgtpryneGrjkvyzMLueLC_SpQhe0lvbMXCCCTsHrVnmwh6zMpTXmwKGz5VLU9Vf199NNIiP3y6AeBbzkkMiXSCpdFnngFd2p6V5NdJ3/s400/a_IMG01.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Bien que très confortables, les chambres de cet hôtel ne disposaient d'aucun équipement de cuisine. <span style="font-size: 12.8px;">Ce n'était heureusement pas le cas pour la plupart de mes autres escales.</span></td></tr>
</tbody></table>
Par contre, je ne m’étais pas du tout préparé du point de vue botanique, comptant sur mes connaissances générales et surtout sur internet pour le reste (ne disposant pas de références papier adéquates, pas le choix).<br />
En effet, s’agissant d’une île plutôt isolée, on se retrouve avec plusieurs populations végétales mêlant de nombreuses espèces endémiques (80% des espèces selon certaines références), des espèces de l’hémisphère Sud (dont beaucoup ont été apportées à l’arrivée des Māori entre les VIIIè et XIIIè siècles selon les régions et les sources) et des espèces de l’hémisphère Nord (dont la plupart ont été introduites par les Européens depuis la « découverte » de la Nouvelle-Zélande par Abel Tasman en 1642).<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center; width: 350px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggJRMA04yJCLoDAgrKyZfBU9JNXiKmO2nBKIDwK48yWzWjna4ucz6rNIz-xTlQCwpHxtcexudb8o0V-fZy-CKXrS47gIQjKHDqb-d4LVSgLszjLX4MAGj0n0-tQnBU5pzFkW0bS02oOFsE/s1600/a_IMG02.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggJRMA04yJCLoDAgrKyZfBU9JNXiKmO2nBKIDwK48yWzWjna4ucz6rNIz-xTlQCwpHxtcexudb8o0V-fZy-CKXrS47gIQjKHDqb-d4LVSgLszjLX4MAGj0n0-tQnBU5pzFkW0bS02oOFsE/s300/a_IMG02.JPG" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Un exemple parmi tant d'autres d'une espèce endémique que j'ai eu l'occasion d'observer (au pied du Mont Ruapehu pour celle-ci) : thelymitra pulchella, ou « striped sun orchid » en anglais (qu'on pourrait traduire par « orchidée du soleil rayée »). Comestibilité inconnue, mais est-ce vraiment important pour une si belle orchidée.</td></tr>
</tbody></table>
Honneur aux espèces locales, c'est donc par une plante endémique que je vais commencer. Je l’avais tout d’abord repérée dans les environs de Dunedin (côte est de l’île Sud), à l’occasion d’une balade vers Tunnel Beach. Elle se trouvait en bordure de falaise, à portée des embruns régulièrement projetés par les vagues se brisant sur les falaises.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center; witdh: 600px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2viFFcbQNWNLKDxgOpnl9gPF_dTGv2dQfozQ0wDuhoJF2KGyBKvTQPKr22KoJNwBh7oEPPZDeLJSUx5vfsMUidTYvvCrIFlX5fYjV4esQlxT4Q4SxsA9t192xa7Q_YccVoTyd1i1CGrS5/s1600/a_IMG03.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="414" data-original-width="1600" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2viFFcbQNWNLKDxgOpnl9gPF_dTGv2dQfozQ0wDuhoJF2KGyBKvTQPKr22KoJNwBh7oEPPZDeLJSUx5vfsMUidTYvvCrIFlX5fYjV4esQlxT4Q4SxsA9t192xa7Q_YccVoTyd1i1CGrS5/s600/a_IMG03.jpg" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tunnel Beach</td></tr>
</tbody></table>
A la vue des tiges charnues, j’avais tout de suite pensé à de la salicorne, mais au moins deux différences étaient visibles à l’œil nu :<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: right; width: 275px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS6t61Nt4clYAVgUacr4pBZiOtLxe1fILrQaFs-oAT4VvujC2ATiKC17h7zRRdWyiPFGeniZiNF1VHoukhnk8D0wbg7PAMX6LvOZJFlfirpge71bB04DZ13yDbv8YVJ_OAaInd8LwYZFxH/s1600/a_IMG06.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS6t61Nt4clYAVgUacr4pBZiOtLxe1fILrQaFs-oAT4VvujC2ATiKC17h7zRRdWyiPFGeniZiNF1VHoukhnk8D0wbg7PAMX6LvOZJFlfirpge71bB04DZ13yDbv8YVJ_OAaInd8LwYZFxH/s320/a_IMG06.JPG" width="212" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ne serait-ce pas de la salicorne ? On aperçoit même les petites fleurs blanches sur le haut des tiges.</td></tr>
</tbody></table>
1 - La couleur d’abord, et c’est le plus frappant :<br />
Du vert au violet en passant par le gris argenté, le jaune et le rouge. Et le plus étonnant, c’est qu’on peut retrouver toute cette palette en tâches sur quelques dizaines de mètres carrés.<br />
Certes, on approche de la fin de saison et il arrive aussi à notre salicorne de tirer vers le rouge à la fin de l’été, mais ici, il ne manque que le bleu pour avoir l’arc-en-ciel dans sa totalité !<br />
<br />
2 - La quasi-absence de ramifications sur la partie aérienne :<br />
Alors que des branches poussent régulièrement sur toute la hauteur de la tige principale de la salicorne européenne, ici, on retrouve de grandes tiges droites sans branche, ou presque. Les ramifications ne se retrouvant pratiquement que sur la partie rampante des plants.<br />
<br />
Bien que ressemblant fortement à la salicorne, rien ne disait que cette plante en avait aussi la comestibilité. Après quelques recherches sur internet, l’espèce est rapidement identifiée : sarcocornia quinqueflora, « ureure » en māori (se prononce « ou-ré-ou-ré ») ou « glasswort » en anglais (nom également utilisé pour la salicorne européenne, dont l'origine est à chercher dans l’utilisation qui était faite des cendres de la plante pour la fabrication du verre).<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center; width: 330px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV6aFJrXuUPb8vNpGpLd9Zi1QdRq1nmmkaqtQfMO3R3MKKxl41_YEVeuF4D9Gxg4EGZEMzpJRFCU3ftxnKkkqmOT-2pQ1AfqCxY-ibc-uPTS7F09lOXeCZFW6aYTRbpVpOyZUJmperN8XR/s1600/a_IMG05.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 0; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV6aFJrXuUPb8vNpGpLd9Zi1QdRq1nmmkaqtQfMO3R3MKKxl41_YEVeuF4D9Gxg4EGZEMzpJRFCU3ftxnKkkqmOT-2pQ1AfqCxY-ibc-uPTS7F09lOXeCZFW6aYTRbpVpOyZUJmperN8XR/s600/a_IMG05.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Sarcocornia quinqueflora, « ureure » en māori ou « glasswort », un genre botanique différent, mais proche de celui de la salicorne européenne (salicornia).</td></tr>
</tbody></table>
Cette « salicorne australe » (je n’ai pas trouvé de nom vernaculaire français) est quasiment endémique de la Nouvelle-Zélande (on la trouve également en Australie). Elle est omniprésente sur toute la côte de l’île nord et sur une partie de celle de l’île sud. Et surtout : elle est comestible.<br />
<br />
Ce n’est que plus tard que j'ai pu y goûter, lorsque l’occasion s'est présentée d’en trouver dans un endroit où la cueillette n’était pas interdite (j’ai beaucoup fréquenté les parcs nationaux et autres réserves biologiques où la cueillette est strictement interdite) mais aussi dans un endroit sain.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ9XJ4jerDwqGgb-wO5vla6skDm6BaRairgzVIwRj1tSEU5La3mQSNESE9P6xgCEKDEaVLpQQsS-1QVOxCqjENYNbIlDzLflH-X8ZGCeSu034xkz6rTpCrbmkw62RBZSD5dLjVadgA8WfT/s1600/a_IMG04.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ9XJ4jerDwqGgb-wO5vla6skDm6BaRairgzVIwRj1tSEU5La3mQSNESE9P6xgCEKDEaVLpQQsS-1QVOxCqjENYNbIlDzLflH-X8ZGCeSu034xkz6rTpCrbmkw62RBZSD5dLjVadgA8WfT/s600/a_IMG04.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les marais salés d'un estuaire entre Christcurch et Blenheim. Les zones inondées par les marées hautes sont intégralement bordées de cette salicorne multicolore.</td></tr>
</tbody></table>
Toutes les conditions ont été réunies dans un estuaire sur le chemin de Blenheim (nord-est de l'île Sud).<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center; width: 410px;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDz6Pm2T_ypTe3k77ik72GhKUmx8myNWfSdb5G68R8QLVNq_rkokemXYLnhax1Mva-dZQk5LWm2FACDFjZyLYBcKTv1dGtu-Ezn9xZtwFxHg3uQk4vvGy1DIt29dMQWm4CmNmLzNPa__ke/s1600/a_IMG07.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDz6Pm2T_ypTe3k77ik72GhKUmx8myNWfSdb5G68R8QLVNq_rkokemXYLnhax1Mva-dZQk5LWm2FACDFjZyLYBcKTv1dGtu-Ezn9xZtwFxHg3uQk4vvGy1DIt29dMQWm4CmNmLzNPa__ke/s600/a_IMG07.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Un véritable arc-en-ciel de salicornes.</td></tr>
</tbody></table>
Et enfin j'ai pu la déguster...<br />
<br />
Crue : On retrouve le goût salé de la salicorne, ce qui n’a rien d’étonnant dans la mesure où la plante pousse à portée de marée, mais une saveur légèrement poivrée vient aussi agréablement titiller les papilles.<br />
<br />
Cuite : Trop salée pour être consommée crue comme légume, une cuisson dans de l’eau permet d’éliminer une partie du sel contenu par la plante. On y perd un peu en goût poivré, mais on y gagne en finesse et en tendreté.<br />
<br />
Et voici donc comment j’ai pu la préparer avec les moyens du bord, c’est-à-dire avec à disposition un micro-onde (et pas de plaque de cuisson), des ingrédients trouvables en petite quantité en supermarché et même pas de table !<br />
<br />
<h3>
<div style="text-align: center;">
Saumon poché aux salicornes du bout de monde,</div>
<div style="text-align: center;">
crème au vin blanc de Waipara</div>
</h3>
Ingrédients :<br />
<ul>
<li>Salicornes (50g / personne)</li>
<li>Pavés de saumon (120g / personne)</li>
<li>Fromage Philadelphia (1 portion individuelle, soit 16,7g / personne)</li>
<li>Vin blanc (1 demi verre à vin, soit 7cl / personne)</li>
</ul>
<div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: 0; margin-right: 0; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhor7DfQTVaNGLku9qGeYY8zDeV6NlB1sIr900hsvPa3YKCuEuXs73plieJxmxWJ6bFFz1XwE6oEUwo-G42jIm8L2bYYTpy5yflY7ahsopQ2LxzBUjB6fh8-b1Rg_fyJwGVF1yAe9GNHUvZ/s1600/a_IMG08.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 0; margin-right: 0;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhor7DfQTVaNGLku9qGeYY8zDeV6NlB1sIr900hsvPa3YKCuEuXs73plieJxmxWJ6bFFz1XwE6oEUwo-G42jIm8L2bYYTpy5yflY7ahsopQ2LxzBUjB6fh8-b1Rg_fyJwGVF1yAe9GNHUvZ/s600/a_IMG08.JPG" width="600" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">On remarquera le décor (le rebord d'un évier, seul emplacement disponible dans mon « <span style="font-size: 12.8px;">habitation</span> » du moment) ainsi que la capsule à droite de la bouteille de vin (le liège est plutôt réservé aux vins de garde, et la capsule est très pratique lorsqu'on ne dispose pas d'un tire-bouchon).</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div>
Préparation :</div>
<ul>
<li>Placer la salicorne dans un récipient allant au micro-onde et la couvrir intégralement d’eau et laisser reposer pendant 1h au frais (permet de commencer à dessaler).</li>
<li>Placer ensuite le tout au four micro-onde et cuire à puissance maximum pendant au moins 10 minutes (peut nécessiter 20 minutes sur des petits fours moins puissant).</li>
<li>Recommencer de la même manière avec le saumon, mais une cuisson un peu plus courte si vous l’aimez bien fondant.</li>
<li>Mélanger le fromage et le vin blanc à froid et chauffer rapidement le tout au four micro-onde pour obtenir une sauce crémeuse.</li>
<li>Dresser en émiettant le saumon et en le mélangeant avec la salicorne avant de napper avec la sauce (avec le sel de la salicorne et sa saveur poivrée, aucun autre assaisonnement n’est nécessaire).</li>
</ul>
Notes :<br />
Bien que je me sois régalé, si j’avais eu à ma disposition une vraie cuisine et la possibilité d’avoir de la crème dans une quantité inférieur à 1 litre, j’aurais cuit la salicorne dans une casserole (10 minutes dans l’eau bouillante à partir de l’ébullition), j’aurais probablement utilisé un autre poisson (un poisson blanc comme du loup par exemple, avec peau) et je l’aurais cuit à la poêle dans un filet d’huile d’olive. Au niveau de la sauce, j’aurais porté le vin à ébullition dans une casserole, j’aurais ajouté un peu d’ail finement haché et en lieu et place du fromage industriel j’aurais rapidement incorporé de la crème fraîche, juste le temps que l’appareil soit homogène et à température. J'aurais aussi utilisé un vin différent. J'avais acheté un riesling de la vallée de Waipara, m'attendant à un vin plutôt sec, comme pourrait l'être un riesling alsacien. Or, dans sa version néo-zélandaise, ce même cépage donne un vin plus doux (sans pour autant être moelleux) et manque d'acidité pour la sauce. Un chardonnay de la même région aurait probablement mieux fait l'affaire.Sauvagement Bonhttp://www.blogger.com/profile/03617818987925319663noreply@blogger.com5