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jeudi 25 juin 2009

Une famille nombreuse incontournable

Dolmen disposé en allée couverteVoici le dernier article consacré aux plantes récoltées le week-end dernier, conclusion de mon escapade sur les côtes bretonnes.

Parmi ces plantes, les chénopodiacées sont largement majoritaires. Cette grande famille compte dans ses rangs certaines des meilleures sauvages, ainsi qu’une variété impressionnante de formes, de saveurs et de textures. Elle compte aussi quelques plantes cultivées incontournable.

Rien que sur la récolte du week-end, je peux citer la bette maritime, l’obione, l’arroche ou encore la salicorne. Mais cette famille ne s’arrête pas à ces quatre représentants. Les fidèles du blog ont également pu lire quelques lignes à propos de l’amaranthe, du chénopode bon-Henri ou encore du chénopode blanc. En passant du côté des cultivées, on peut également ajouter un habitué des rayons « commerce équitable » ou « bio » : le quinoa, le plat préféré du Popeye : les épinards, et d’autres encore comme la betterave ou les blettes.

Quelle famille ! Mais ce n’est pas fini car cette grande lignée de cousines a un autre attrait : ils sont riches en protéines.

Filet mignon accompagné d’une bande de cousines sauvages

Ingrédients (pour 4 personnes) :

  • 600g de filet mignon
  • 150g de salicorne
  • 100g de feuilles d’obione
  • 100g de feuilles de bettes maritime
  • 100g de feuilles d’arroche
  • Farine
  • Huile de tournesol
  • Beurre salé
  • Poivre
Filet mignon accompagné d’une bande de cousines sauvages

Préparation :

  • Bien laver les plantes
  • Les ébouillanter une minute avant de les plonger dans de l’eau froide
  • Les égoutter et réserver
  • Découper le filet mignon en médaillons d’environ 3cm d’épaisseur
  • Bien les rouler dans la farine de sorte à ce qu’elle les recouvre en intégralité
  • Placer une grande poêle sur le feu
  • Lorsqu’elle est bien chaude, y verser 4 cuillères à soupe d’huile avec un peu de beurre
  • Lorsque le beurre est fondu, placer les médaillons
  • Bien les cuire sur toutes les faces et sur les côtés en essayant de préserver la croute formée par la farine cuite
  • Avant la fin de cuisson du filet mignon, mettre une autre poêle à chauffer
  • Y faire fondre un bon morceau de beurre puis réchauffer les plantes sauvages en veillant de bien les napper
  • Un ou deux tour de moulin à poivre et il n’y a plus qu’à dresser

Remarque : cette technique de cuisson pour le filet mignon est une de mes préférées. La croute qui se forme lorsque la farine cuit permet de conserver le moelleux de la viande. Il faut juste éviter de trop la cuire...

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