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mercredi 17 juillet 2013

Deux boissons à consommer avec modération

Vous souvenez vous de ma copine la marmotte ? Ça ne fait pas si longtemps que je vous l'ai présentée. Peut-être même vous rappelez-vous que sur les photos, elle grignotait une branche de fenouil des Alpes.

Cette plante, assez fréquente en moyenne montagne, est aussi connue des amateurs de fromages d'alpages pour participer au goût si particulier des bleus de Sassenage (si on reste dans le Vercors), des Saint-Nectaire (Auvergne), des Beaufort (Savoie) et de bien d'autres fromages produits avec le lait des estives.

Fenouil des Alpes (meum athamanticum).

De mon côté, quand j'ai le bonheur de tomber sur quelques belles branches, le fenouil des Alpes me sert d'aromate pour parfumer les bouillons ou agrémenter les salades. Cette fois-ci, comme j'en avais ramené pas mal, j'ai voulu tenter une nouvelle préparation : une liqueur.

Fenouil des Alpes en infusion solaire dans de l'eau de vie.

Pour la préparer, j'ai simplement rempli un grand bocal avec les branches les plus belles. Je l'ai ensuite complété à raz avec une eau de vie titrant environ 50% d'alcool, puis placé (refermé) dans un endroit bien exposé pour une infusion solaire de quelques jours. J'ai finalement filtré le liquide, puis l'ai mélangé avec un peu de sucre avant de l'embouteiller (avec deux ou trois branches entières pour la déco).
Le résultat, délicieusement parfumé, était tout à fait à la hauteur de mes espérances.

Fenouil commun (foeniculum vulgare), très fréquent sur les littoraux français.

Content de ce succès, depuis mon retour du Vercors, j'attendais impatiemment de tomber sur des pieds de fenouil commun pour tenter la même chose avec une plante un peu plus facile à trouver. C'est désormais chose faite après un passage sur les côtes de la Manche où la plante est très fréquente.

Le fenouil commun (foeniculum vulgare) est sur le point de déployer ses ombelles de fleurs. Elles seront ensuite remplacées par des graines très parfumées. Elles-aussi peuvent être utilisées pour la liqueur. En attendant qu'elles arrivent, c'est le haut des tiges de j'ai utilisé, coupées en deux dans leur longueur pour faciliter la libération de leurs parfums.

Cette nouvelle versions a elle-aussi un parfum très agréable et la comparaison des deux est très intéressante. La version maritime va plutôt chercher dans les saveurs anisées, très rafraîchissantes, alors que la version montagnarde, de son côté, présente des arômes plus complexes dans lesquels on retrouve l'anis, mais aussi et surtout le céleri. A boire, c'est étonnant, mais carrément bon !

Dans un cas comme dans l'autre, je préfère les allonger avec un peu d'eau fraîche. Le degré alcoolique en est réduit, mais le parfum, lui, reste très présent. Mais même allongé, c'est toujours à consommer avec modération.

2 commentaires:

  1. merci de partager cette nouvelle recette
    je vais aller cueillir quelques branches ,
    pour moi ça sera version maritime
    à l' automne je cueille les graines pour en faire des tisanes l' hiver

    ANNY

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  2. quelques jours ont passé et après avoir filtré et laissé reposer à nouveau
    ce soir j'ai gouté à l' heure de l' apéritif ,avec beaucoup d 'eau et quelques glaçons c' est très désaltérant
    merci
    ANNY

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