Un véritable tapis de jacinthes des bois (hyacinthoides non-scripta). Toxique selon certaines références ([ici] par exemple). À noter que selon F.Couplan, le bulbe a été consommé, mais après de nombreuses cuissons à l'eau pour en évacuer l'amertume. | |
Véronique petit-chêne (veronica chamaedrys). Comestible, elle s'utilise plutôt en infusion pour ses qualités médicinales, car gustativement, elle n'a rien d'extraordinaire. Dans le genre "veronica", l'espèce beccabunga (véronique des ruisseaux) est beaucoup plus intéressante. | |
Lierre terrestre (glechoma hederacea). Cousin lointain de la menthe (et pas du tout du lierre grimpant), il est comestible, à utiliser en aromate ou en infusion, mais sa saveur est loin de faire l'unanimité ! | |
Passerage drave (lepidium draba). De la même famille que les choux, ce "brocoli sauvage" est comestible. On utiliser plutôt les têtes florales encore en bouton (comme sur la photo) ou les feuilles. | |
Encore des jacinthes des bois (hyacinthoides non-scripta). Remarquer à gauche une version blanche de la plante (assez rare ici). | |
Parisette à quatre feuilles (paris quadrifolia) Toxique (principalement sa baie), son absorption provoque l'irritation des muqueuses. | |
Ail des ours (allium ursinum). Celui-là, j'en parle tellement dans le blog que ce n'est presque plus la peine de rappeler qu'il est comestible, et surtout excellent ! | |
Arum tacheté (arum maculatum) en fleur. Malgré son nom, on trouve souvent des pieds dont les feuilles sont d'un vert uni. Bien que toute la plante soit toxique (tout particulièrement les baies), son tubercule contient une grande quantité d'amidon. Pour cette raison, et malgré sa toxicité, la racine a déjà été consommé (après de longues cuissons dans plusieurs eaux). À réserver pour les conditions de survie, d'autant que l'odeur d'excréments sécrétée par la fleur a de quoi dissuader même les plus téméraires. | |
Alliaire (alliaria petiolata). Malgré son nom et son odeur évoquant l'ail, l'alliaire est une cousine des choux. Comme la plupart des plante de la famille des brassicacées, elle est comestible (mais il y a des exceptions). On l'utilise généralement en aromate dans les salades, ses fleurs y étant d'ailleurs du plus bel effet. | |
Sceau de salomon (ici polygonatum multiflorum). Encore une plante toxique qui pourtant est encore parfois consommée : jeunes pousses (cuites à l'eau comme des asperges), tubercule (un peu comme avec l'arum). | |
Sanicle d'europe (sanicula europaea). Très discrète, cette cousine de la carotte (famille des apiacées) est comestible, mais le goût de ses feuilles n'a rien d'extraordinaire, bien au contraire. | |
Herbe à Robert (geranium robertianum). C'est bien un véritable géranium que cette petite plante aux fleurs roses. Bien que réputée comestible, les nombreux tanins qu'elle contient la rendent amère et sans réel intéret culinaire. | |
Voici une véritable constellation de stellaire graminée (stellaria graminea). Sans être toxique, cette stellaire est tellement fibreuse et coriace qu'elle n'est de toute façon pas consommable. Sa proche cousine la stellaire intermédiare (stellaria media) est largement plus intéressante ! | |
Vesce des haies (vicia sepium). La plus connue des cousines de cette plante comestible est la fève (vicia faba). Les gousses de la vesce des haie sont beaucoup plus petites et les pois qu'elles contiennent sont minuscules. Pourtant, j'adore cette plante pour ses jeunes pousses (comme sur la photo) qui ont le goût des petits pois frais. Attention, une consommation prolongée et en quantité de la plupart des vesces peut être source d'anémie. | |
Euphorbe des bois (euphorbia amygdaloides). Toxique comme toutes les plantes du genre "euphorbia". Lorsqu'elle est blessée, cette euphorbe secrète un latex blanc caustique (parfois utilisé pour éliminer les verrues). | |
Fraisier des Indes (duchesnea indica). Ses fruits (visellement très proches des fraises) sont comestibles, mais une consommation excessive serait susceptible de provoquer des troubles digestifs. Contrairement aux fraises, la chair des fausses fraises est blanche, et totalement insipide. A noter que cette plante originaire d'Asie est fortement invasive. | |
Groseillier (ici ribes rubrum). Bien que ses grappes soient plus petites que celles de la version cultivée, il s'agit bien de la même espèce au petites baies rouges, toutes aussi comestibles. Ses buissons sont très fréquents dans les forêts de la région parisienne. | |
Bugle rampante (ajuga reptans). De la même famille que les menthes, donc cousine du lierre terreste, elle ne fait pas partie des lamiacées aromatiques. Elle n'en est pas moins comestible, mais sa saveur amère (tanins) limite son utilisation à quelques feuilles dans une salade d'autres plantes, ou éventuellement en légume cuit. | |
Lamier jaune (lamium galeobdolon). Hormis l'amertume, on pourrait presque "copier-coller" le texte ci-dessus à propos de la bugle rampante. | |
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mercredi 16 avril 2014
Les réponses...
Les voici, les voilà : les réponses au billet précédent...
Merci infiniment pour cette belle approche sur les plantes qui nous entourent lors de nos balades !
RépondreSupprimerIdem, un grand merci de nous faire partager tout votre savoir!!!
RépondreSupprimerMerci d'avoir mis fin au suspense, avec d'utiles explications...
RépondreSupprimerbeccabunga ? la plante favorite de Berlusconi ?
RépondreSupprimerque de découvertes !!!!
RépondreSupprimercette semaine ,j' ai suivi vos conseils et nous avons gouté le colza tige et feuille ainsi que les fleurs en boutons
pas déçue du tout au contraire
je renouvellerais dès que possible l' expérience
merci ANNY