Dans le sud de la Drôme, les ombelles de la berce deviennent quasiment introuvables alors que celles de la carotte sauvage sont omniprésentes. Mais dans les endroits rocailleux, il est difficile de passer à coté du laser odorant. Les fleurs sont déjà passées mais il reste d'immenses ombelles facilement repérables avec leurs graines ailées. Il suffit de prendre quelques feuilles entre ses mains et de les froisser pour révéler un parfum très prononcé. Le goût est proche de celui des feuilles de céleri, mais le laser est trop dur pour être mangé (ou les feuilles, hachées vraiment très fin).
Trouvant dommage de passer à coté de ce parfum sans l’exploiter, j’ai opté pour la macération en plaçant une bonne quantité de feuilles froissées plus quelques tiges hachées dans un bocal avec de l’alcool. Après deux journées d’exposition au soleil drômois, filtrage et mélange avec un sirop de sucre, le résultat est une sorte de liqueur vert olive dont le parfum végétal est très long en bouche. Elle est maintenant embouteillée et trône entre une bouteille de verveine du Velay et une autre de liqueur d’angélique.
Sur wikipedia : laser
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