Voici donc un petit quizz aux couleurs de saison (ne pas hésiter à cliquer sur chacune des photos pour les voir de plus près).
Note : les réponses sont à la fin de ce billet.
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1: La forme en arc des nervures est caractéristique des cornouillers, et c'est la couleur automnale des feuilles qui permet d'identifier l'espèce : le cornouiller sanguin (cornus sanguinea). Attention, ses baies (noires lorsqu'elles sont mûres) sont toxiques. A ne pas confondre avec le cornouiller mâle (cornus mas), dont les fruits (rouges) sont comestibles et très bons.
2 : Nervures droites, feuilles finement dentées, face inférieure blanche, baies en grappe : c'est un alisier blanc (sorbus aria). Ses baie à lui sont comestible et permettent de faire de bonnes confitures, pour peu qu'on les cueille au bon moment.
3 : Souvent confondu avec le hêtre à cause de ses nervures droites, il fallait zoomer et observer la fine denture bordant les feuilles pour identifier un charme (genre carpinus). Un moyen mnémotechnique pour se souvenir des différences entre les feuilles du hêtre (bordées de poils lorsqu'elles sont jeunes) et celles du charme (bordées de dents) : "Le charme d'Adam, c'est d'être à poil !"...
4 : À elle-seule, la silhouette de ces feuilles suffit à identifier l'arbre : il s'agit bien entendu d'un châtaignier (genre castanea), dont les dents tout autour des feuilles se situent au bout de chacune des nervures.
5 : Celle-ci est peut-être un peu plus difficile à cause des feuilles qui ses sont recroquevillées. Pourtant, avec les nervures droites (encore) et cette fois-ci un contour lisse, il s'agit bien d'un hêtre (genre fagus). On voit ici la limite du moyen mnémotechnique dont je parlais en 3 : avec l'âge, les feuilles du hêtre perdent leurs poils... En cas de doute, la présence de faines (fruits comestibles du hêtre) au pied de l'arbre permet de ne pas se tromper.
6 : Avec ses lobes arrondis, il s'agit bien entendu d'un chêne (genre quercus). Quant à l'espèce, difficile de faire la distinction entre le chêne pédonculé (quercus robur) et le chêne rouvre (quercus petraea). Pourtant, avec un pétiole très court et la présence de lobes dès la base de la feuille, il s'agit vraisemblablement d'un chêne pédonculé. Bien préparés, leurs fruits (les glands) sont comestibles. D'ailleurs, ça me fait penser qu'il faudra que je publie un de ces jours un billet sur la préparation du "café de chêne".
7 : Pour cette dernière photo, il y avait un piège : en effet, ce n'est pas un arbre mais une liane. La tige enroulée autour d'une branche permettait de ne pas de faire avoir. Une fois ce premier indice remarqué, l'aspect des feuilles oriente naturellement vers une clématite dont l'espèce la plus fréquemment trouvée en France est la clématite des haies (clematis vitalba). Bien qu’irritante au contact avec la peau, la plante peut être consommée moyennant certaines précautions.
splendide harmonie de couleurs d'automne...
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