Nous avions convenu de nous retrouver chez moi à 8h30, le dimanche matin. A l’heure dite, coup de téléphone de Fred : « tu te souviens l’endroit où mon GPS m’avait fait échoué la dernière fois, et ben j’y suis encore ! ». Il faut dire que Fréd et le guidage, que ce soit sur carte ou par GPS, c’est une longue histoire. Quelques explications plus tard, afin de remettre cette « merveille » technologique sur les rails, j’embarque avec lui et Aaron, son fils de quatre ans. Ceux qui ont vu le reportage de M6, fin mai, se souviennent peut-être de son « Oh oui ! » pour le cake aux orties.
Direction un coin à champignons repéré il y a quelques années à proximité de Chevreuse.
Il a bien fallu attendre trois quart d’heure dans les bois avant de trouver quelque chose de consistant à mettre dans le panier. Heureusement que sur le chemin, Aaron a pu admirer un lumineux bolet à pied rouge, de surprenantes clavaires en forme de joncs, des coprins micacés façon Joe, Jack, William et Averell ou encore de véritables grappes de mycènes.
Notre patience a quand même été récompensée. La vingtaine d’énormes bolets bais que nous avons fini par trouver en l’espace de quinze minutes en valait vraiment la peine : énormes et pourtant bien fermes, presque aucun n’était véreux. Aaron, Fred et moi ne savions même plus où donner de la tête ! Souvent moins considérés que les inévitables cèpes de bordeaux, ils en sont pourtant proches.
Retour à la maison où maman Rosaline, tout en s’occupant du petit frère Noé avait mijoté un délicieux bœuf dans une sauce au gingembre. C’est maintenant au tour des hommes de prendre le relais pour trier et préparer les champignons. Nous les faisons simplement sauter dans un peu d’huile d’olive : délicieux avec le bœuf et un mélange riz-quinoa. Tout le monde a adoré !
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