mardi 2 novembre 2010

Retard

En ce moment, on peut dire que je le cumule le retard... les photos et les recettes aussi d’ailleurs. Plus le temps passe et moins je me sens l’envie de publier des choses déjà passées depuis plus d’une semaine, parfois deux. Alors avant que l’envie n’aie totalement disparue et que j’ai encore les recettes en tête, on va faire quelques petites séances de rattrapage...

L’automne, ce n'est pas que la saison des champignons, c’est aussi celle des fruits.

En forêt, les dernières pommes sauvages tombent de leurs branches. Ces petits fruits acidulés et un peu acre sont loin d’être les plus beaux, mais ils font de bonnes compotes ou mieux, de délicieuses tourtes.
 

Tourte au miel et pommes sauvages

Ingrédients :

  • Un bon saladier de pommes sauvages
  • Une feuille de pâte brisée
  • 3 cuillères à soupe de miel
  • 1 cuillère à soupe rase de sucre cristal
  • 1 bonne noix de beurre

Préparation :

  • Préchauffer le four à 180°C
  • Laver puis éplucher les pommes, les couper en 4 et ôter les pépins
  • Faire fondre le beurre dans une grande poêle
  • Commencer à y faire dorer les pommes avant de rajouter le miel
  • Faire réduire à feu doux en essayant de préserver un maximum de morceaux
  • Etaler la pâte sur une feuille de papier cuisson dans un moule (plus petit que la plaque de pâte)
  • Y verser les pommes avant de rabattre la pâte tout en laissant un espace vide au centre
  • Saupoudrer avec le sucre et enfourner pour 30 minutes (couvrir d’une feuille d’aluminium si la pâte se colore trop)

Les nèfles aussi sont acres. Mais cette saveur disparait lorsqu’elles blettissent, suite aux premières gelées. C’est ainsi que j’avais cru pouvoir profiter d’un néflier repéré il y a plusieurs semaines à l’occasion de notre sortie avec Akiko et CitronVert, le givre matinal me laissant croire que j’allais pouvoir récolter les fruits « à point ».

Mais à l’abri des bois, les nèfles n’avaient pas encore eu l’occasion de gouter le mordant du gel. J’en ai quand même récolté quelques unes, dans l’espoir de les faire murir. Pourtant, après deux semaines d'attente, ça semble encore trop juste. Si elles ne pourrissent pas toutes d'ici quelques jours, je pourrai peut-être même essayer de faire quelques grammes de confiture. Mais avec le peu de pulpe qu'il y a dans chaque fruit, je risque d'avoir fait tout ça pour ... des nèfles !

4 commentaires:

  1. Oui, je me souviens où sont les néfliers, il y en avait deux ou trois, j'espère que tu pourras en tirer quelque chose; pour les retards je suis un peu dans la même situation.

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  2. Non, il ne faut pas attendre pour les cueillir, sinon ils vont tomber. Ramasse tout, entrepose-les un mois ou deux au frais et au sec, et là ils seront "blets".
    Genre balcon ou cave.

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  3. J'ai lu quelque part qu'on pouvait les congéler pour les rendre blets, est-ce vrai?

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  4. Véro :
    J'en ai cueilli environ 500g mais ils mettent bien du temps à blétir. Un peu moins d'un quart a pourri, mais le reste semble bien engagé...

    CitronVert :
    C'est la technique que j'utilise avec les prunelles. Pour les nèfles, j'applique le blétissement "lent" comme il est suggéré dans "Glaner les fruits sauvages" (par F.Vernier et N.Lepeudry, Ed. Tétras).
    On verra bien...

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