Heureusement, c'est aussi une plante qui se dissémine assez facilement. Il n'est donc pas inhabituel de voir surgir quelques plants le long des routes et surtout, pour ceux qui m'intéressent, de chemins. C'est lorsque ces derniers sont suffisamment éloignés des pollutions routières et agricoles que je m'y intéresse vraiment.
"C'est bien beau tout ça, mais on en fait quoi ?" me demanderez-vous...
Et bien voici une idée de préparation dans un style tout à fait japonais : simple et mettant en valeur le légume, dans lequel on retrouve un peu de la saveur des choux, teintée d'une légère amertume.
Nanohana en salade avec effiloché de volaille
Ingrédients (entrée pour 4) :
- Une douzaines de hauts de tiges de colza encore en boutons (les 20 derniers centimètres)
- 250g de viande de volaille cuite et effilochée (de mon côté, j'ai utilisé les restes récupérés sur la carcasse d'un poulet rôti)
- 4 cuillères à soupe de jus de citron
- 4 cuillères à soupe de mirin (alcool de riz sucré)
- 2 cuillères à soupe de sauce soja
- 1 cuillère à soupe de sucre
- 1 cuillère à café de wasabi en poudre
- 2 cuillère à soupe de graines de sésame blanc
- Séparer les têtes (inflorescences) du reste des tiges de colza
- Plonger les tiges dans de l'eau bouillante salée
- Laisser cuire 2 minutes à feu doux, puis ajouter les inflorescences et cuire encore le tout pendant 1 petite minute (plus fragiles, les inflorescences doivent cuire moins longtemps)
- Égoutter immédiatement et plonger dans de l'eau glacée afin de stopper la cuisson et garder un beau vert
- Dans un bol, préparer la sauce en mélangeant le jus de citron, le mirin, la sauce soja, le sucre et le wasabi
- Retirer le colza de l'eau glacée, bien l'égoutter, découper les tiges en petits segment et mélanger le tout avec la sauce, la volaille effilochée et les graines de sésame
Il n'y à plus qu'à déguster !
Petite précaution avec la plupart des plantes sauvages de la famille (moutarde, colza, passerage, etc.) : lorsque consommées en trop grandes quantités (variable selon les individus), elles peuvent devenir irritantes lors de leur digestion.
Petite précaution avec la plupart des plantes sauvages de la famille (moutarde, colza, passerage, etc.) : lorsque consommées en trop grandes quantités (variable selon les individus), elles peuvent devenir irritantes lors de leur digestion.