Pratiquement 3 semaines sans activité sur sauvagement-bon, ça commençait à faire un peu long...
Après un bref passage en Auvergne pour une randonnée de plusieurs jours sous la pluie, et la découverte d'une plante comestible étonnante (sujet d'un prochain billet), j'ai passé deux semaines en Croatie pour mon boulot (rien à voir avec le sujet du blog).
Malgré la charge de travail, ces deux semaines m'ont permis de constater encore une fois l'hospitalité des Croates. Comme Goran qui m'a fait découvrir les montagnes Dalmates à l'occasion d'une randonnée épique. Comme Jakša (prononcer "yaksha") qui m'a permis entre autres choses de faire connaissance avec la peka. Comme Josip, et sa femme Maša (prononcer "Masha") grâce auxquels j'ai pris 2 kilos (un par semaine, une bonne moyenne).
Et juste retour des choses, je profite de ce billet pour faire un peu de pub...
Désolé pour les photos, mon téléphone est loin d'égaler mon réflex et j'ai eu un peu de mal à maitriser les compacts que Goran et Josip m'ont prêtés !
Split est une belle ville (ses habitants en sont d'ailleurs très fiers) qui attire beaucoup de visiteurs. Avec l'afflux touristique estival, les prix gonflent et les hôtels, mêmes les plus modestes deviennent inabordables avec des prix frôlant les 100€ la nuit. Pour y passer les deux semaines de ma mission, une solution plus simple et un peu moins cher était nécessaire.
Grâce à Gordan, collègue « croato / pas-encore-tout-à-fait-officiellement-français-mais-ça-va-pas-tarder », je viens de passer deux semaines dans un studio tout neuf, au cœur d'un des quartiers de la vieille ville. Les jeunes propriétaires (Josip et Maša) débutent dans le domaine. Ils viennent d'emménager dans l'appartement se situant juste au dessus des deux studios qu'ils louent (un au rez-de-chaussée, un au premier étage).
Ceux-ci doivent faire environ 25m² chacun. Ils sont installés dans une vieille maison en pierre, mais disposent du confort moderne : cuisine équipée, salle de bain et même climatisation (à vous de décider si vous l'utilisez ou non), le tout flambant neuf. Un lit double et un lit d'appoint permettent, au cas où, d'héberger jusqu'à 3 personnes. La télévision diffuse plus d'une centaine de chaines, mais peu de francophones. A vrai dire, la seule que j'ai trouvé, c'est Mezzo, mais d'un autre côté, pourquoi regarder la télé quand on est dans une ville comme Split.
Comme une bonne partie du centre de Split, le quartier est piéton : aucun risque d'être dérangé par le bruit des voitures ou des klaxons. Vivant en journée et le soir, il est très calme la nuit. Avec, dans un rayon de 5 minute à pieds : le marché de Split, un supermarché « Tommy » (équivalent d'un Franprix), un distributeur de billets Splitska Banka (filiale de la Société Générale), vous aurez un maximum de temps à consacrer au tourisme.
Contact : radunica.zecic@gmail.com (anglais ou croate).
Tarif : de 50 à 70€ selon la saison
2 semaines, ça laisse quand même un week-end à consacrer (au moins partiellement) aux loisirs. Souvenirs ...
Tout d'abord la ville.
Une petite photo insolite où on se rend compte que l'orthographe change, mais que les sons restent...
Šolta (prononcer "sholta"), une des nombreuses îles habitées proches de Split, accessible en ferry (tout juste 45 minutes)
La montagne de Mosar, plus de 1300m à quelques kilomètres de Split et de la mer. Un sentier balisé (ici, point de traits, mais des cercles rouges remplis de blanc) mais rendu difficile par l'humidité (et oui, il pleuvait légèrement), mais malgré tout une belle montée, un belle descente et des fleurs, des plantes et encore des fleurs...
Samedi soir, une fête dans le quartier de Radunica (prononcer "radounitsa") où se trouve l'appartement. Une ambiance de fête de village comme il y en a encore en France. Ici, pas de merguez au dessus des braises mais une incroyable quantité de sardines !
Et pour conclure, quelques surprises comme ce plateau que la maman de Maša avait préparé en apprenant que j'étais intéressé par les plantes. De gauche à droite : millepertuis et mélisse (sans étiquette), puis menthe, fenouil, sauge, romarin, lavande et laurier...
Ou encore cette confiture de cynorhodon, pas si simple à trouver en France, mais packagée en objet de grande consommation ici...