Après un grand week-end de quatre jours passés dans la Drôme (merci les RTT), et un silence d'une semaine sur le blog, me voici de retour avec une moisson d'articles en tête... dont le premier pour ce soir.
500 km plus au Sud, c’est quelques semaines d’avance sur la région Parisienne. Les champs sont jaunes de pissenlits. Les fleurs des pêchers donnent une teinte rose bonbon aux vergers. Les primevères, pulmonaires, pervenches, ficaires et autres violettes pigmentent le sol des sous-bois.
Ce serait vraiment dommage de passer à côté du parfum intense de ces dernières. Et pour le capturer, nous allons le cristalliser dans le sucre à la façon des violettes de Toulouse. On trouve pas mal de recettes sur la toile et j’ai essayé d’en extraire la version la plus simple. Je ne pense pas qu’elle permette de conserver très longtemps ces gourmandises. D’un autre côté, elles sont parties tellement vite qu’on se demande bien à quoi ça sert de vouloir les conserver longtemps !
Violettes cristallisées
Ingrédients :
- Une trentaine de fleurs de violettes odorantes avec leurs queues
- Un blanc d’œuf
- Du sucre en poudre
- Une cuillère à soupe d’eau
- Rincer rapidement les violette en les plongeant dans l’eau sans les écraser ni les froisser
- Les laisser sécher sur un torchon (ou sur une feuille de papier absorbant)
- Verser le blanc d’œuf et l’eau dans un bol
- Fouetter pour obtenir un mélange mousseux
- Une à une, plonger les fleurs dans le mélange en les tenant par la queue, puis les rouler dans le sucre avant de les déposer sur une plaque antiadhésive en découpant la queue avec une paire de ciseaux
- Réserver dans un coin sec pendant 24 heures
- Pour ne pas déguster seules ces délicieuses friandises, on peut les utiliser pour accompagner une boule de crème glacée à la vanille.
Attention en choisissant ses violettes : elles doivent avoir de grosses fleurs et surtout être odorantes. En effet, certaines violettes sont presque totalement inodores. Ce serait dommage de devoir attendre une journée entière pour enfin pouvoir croquer dans un morceau de sucre violet qui se révèlerait sans aucun goût !
Et comme d’habitude avec les plantes sauvages, sélectionner un lieu de cueillette exempt de pollution et de pesticides.
Délicat, sublime!
RépondreSupprimerMerci pour ce bonheur du matin.
Cette année j'ai des centaines de violettes dans mon jardin...mais sans odeur, hélas!
Ah, les violettes, si poétiques et si jolies sous leur couche de sucre ! Ma fille (=la nièce d'Eliane :)) s'appelle Violette mais je n'ai jamais tenté cette recette... ni l'infusion du post suivant, d'ailleurs ! Que de choses encore à découvrir !
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