Qu’il est bien difficile d’attendre les beaux jours ! On en entrevoit pourtant les premiers balbutiements. Comme tous les ans, ce sont les salades qui ouvrent le bal.
La stellaire intermédiaire, dont on peut trouver les petites feuilles tendres quasiment toute l'année. Je lui préfère son nom "mouron des oiseaux" qui est un peu plus imagé. Avant que les fleurs n'apparaissent, on peut le confondre avec le mouron rouge (toxique). Un truc pour les distinguer : les poils qu'on trouve d'un seul côté de chaque segment de tige de la stellaire intermédiaire.
Le très classique pissenlit qui commence à pointer. Les rosettes ne sont pas encore très volumineuses, mais les feuilles en sont d'autant plus tendres.
La petite oseille dont les feuilles sont décorées de petites oreillettes très caractéristiques. Elles ne sont pas bien grosses mais il en faut très peu pour donner une petite touche acidulée fort sympathique.
La très commune lampsane. Ce n'est pas la meilleure des salades sauvages, mais jeune, elle mérite sa place dans un mesclun.
Même si je ne l'imagine pas composer une salade à lui tout seul, l'épilobe (que je viens de tester pour la première fois) a lui aussi sa place. Tant qu'il n'est pas trop avancé, on pourrait presque le confondre avec la doucette. Il suffit de le toucher pour éprouver la texture cassante des jeunes feuilles et se rendre compte de la méprise. En regardant de plus près, on remarque la base massive ainsi que de petites dents tout autour des feuilles.
La doucette justement, version sauvage de la mâche qu'on trouve en ce moment sur les étals, et probablement une des meilleures salades qu'on puisse trouver en pleine nature.
Lavage soigneux à l'eau vinaigrée, quelques zestes d'orange et de citron vert blanchis puis découpés en julienne, une réduction de vinaigre balsamique, un filet d'huile de colza, et voilà le résultat ...
Pour ma part, la seule plante qui montre le bout de son nez par chez moi, c'est la ciboulette...
RépondreSupprimerElle irait bien sur ta salade !
Amusant car j'en avais aussi cueillie, mais c'est après la scéance photo et le repas que je m'en suis rappelé !
RépondreSupprimerElle n'est pas encore trés développée mais on trouve déjà de beaux petits bouquets.
Bah alors, mais comment tu fais, il y a même du soleil sur tes salades ! Moi j'ai pas encore quitté les moufles, alors pour la cueillette, c'est pas pratique !!! J'ai vu beaucoup de stellaire, quelques pissenlits et laitues sauvages et pensais y aller dans la semaine... Mais aujourd'hui, à nouveau neige, un temps de blizzard même ! Je n'arrive pas à vraiment identifier l'épilobe, y plein de plantes qui lui ressemblent et je n'arrive pas à la trouver en photo à chaque stade de sa végétation jusqu'à la fleur...
RépondreSupprimer... Est-ce qu'elle (l'épilobe) n'aurait pas des fleurs bleu-violet ?
RépondreSupprimerPour l'épilobe, j'ai appris à l'identifier à ce stade sur plusieurs années :
RépondreSupprimer- première année : j'ai repéré un coin ou il y en avait beaucoup au stade de fleur (ici pour l'épilobe à grandes fleurs, là pour l'épilobe en épis)
- seconde année : observation régulière dudit coin depuis le milieu de l’hiver jusqu’à la floraison
- troisième année : cueillette !
Quand à la couleur, c'est plutôt un rose-pourpre assez vif.
Je suis jalouse :) Chez moi (Québec) on est sous la neige... et ce jusqu'en mai! Mais je garde espoir :)
RépondreSupprimerA Julie :
RépondreSupprimerCette cueillette était un peu exceptionnelle et due à un concours de circonstance.
Depuis ce billet, la neige est à nouveau tombée. A peine plus de deux centimètres et aussi peu de degrés au dessous de zéro : on est loin de ce que tu dois avoir à Québec en ce moment ! Mais ça suffit pour empêcher les plantes de sortir et de croitre.
Les vraies cueillettes ne commenceront ici que dans un mois ou deux...