Aie aie aie ! Je suis en train de prendre du retard sur mes billets... A force de photographier à tout va et de cuisiner sans cesse, je ne trouve même plus le temps pour publier. Ce week-end, c’est donc rattrapage.
Aujourd’hui, pas de recette mais quelques photos de champignons colorés, pas forcément comestibles, voire toxique pour le premier.
Ils sont tous les trois de la famille des bolets, famille dans laquelle on compte l’un des meilleurs champignons comestible : le très couru cèpe de Bordeaux. Mais contrairement à ce que certains pensent, c’est une famille qui compte quelques toxiques « remarquables ».
A cause de son aspect et de son nom, le bolet satan (boletus satanas) est certainement le plus emblématique. On le croit souvent mortel mais ce n’est généralement pas le cas pour une personne en bonne santé. Il provoque tout de même de graves troubles intestinaux. | |
Les bolets aux couleurs vives sont légions et c’est une des raisons pour laquelle je ne les ramasse pas. Il en existe tellement d’espèces si proches que les distinguer est vraiment une affaire de spécialiste. Le bolet en photo ci-dessous en est un exemple parfait. Il s’agit probablement d’un bolet blafard (boletus luridus). Même si ce champignon est réputé comestible bien cuit (variable selon les références), il resterait incompatible avec l’ingestion d’alcool. Dans le doute, et peut-être à tort, je préfère le laisser de côté... | |
Ceux-ci aussi je les laisse de côté, et cette fois-ci sans hésitation. Ils ne sont pas réellement toxiques mais pas mangeables non plus car très amers. C’est bien dommage car ces bolets radicants (boletus radicans) sont d’une taille conséquente et présentent parfois un pied bulbeux qui pourrait donner envie, comme sur les photos ci-dessous. | |
Le seul bolet "coloré" que je cueille - et consomme ! - est l'amanite rougissante (vineuse), un délice, peut-être mon préféré dans cette famille..., en attendant de goûter à la mythique oronge ! Mais, attention : ne pas confondre la rougissante avec la panthère, très toxique... Le satin, j'en ai vu, une fois, de plus de 40cm de diamètre, dans le Lubéron... Vade retro !
RépondreSupprimerAmusant ton lapsus satin/satan...
RépondreSupprimerMoi aussi j'attends avec impatience le jour où mes pas me mèneront à quelques oronges (amanite des césars). D'un autre côté, je m'en fait une telle idée que je suis presque certain d'être déçu...
Dimanche, je suis allé aux champignons avec des amis en vallée de Chevreuse, quelle déception, le sol était sec et nous sommes rentrés bredouilles, heureusement on s'est rattrapés avec un risotto aux cèpes séchés!
RépondreSupprimerHi, hi, c'est vrai que son côté satIné fait oublier son côté toxique, à ce satAné bolet dont je me méfie comme du diable !!!
RépondreSupprimerCitronvert : les photos ont 3 semaines. J'ai fait comme toi ce we non loin de Dourdan et je croyais moi aussi revenir bredouille quand je suis tombé successivement sur 4 jeunes "crètes de coq" (700g pour la plus grosse). J'en parlerai sans doute dans un prochain billet car c'est un champignon très intéressant.
RépondreSupprimerColibri : tant qu'on ne parle pas de velouté ...