Chénopode blanc, patte d'oie, ansérine ou encore chou gras (chenopodium album) |
Le meilleur des deux (point de vue personnel et totalement subjectif) : le chénopode blanc. Il doit son nom à la couleur des poils recouvrant ses feuilles et se détachant facilement au toucher. Ils donnent un aspect farineux à la plante, surtout sur les parties hautes. « Chénopode » est la racine grecque de « patte d’oie », un autre de ses noms inspiré par la forme de certaines de ses feuilles. Au Québec, on le connait aussi en tant que « chou gras ». Son goût est caractéristique et mériterait un peu plus de reconnaissance. Il fût même un temps où il était cultivé.
Amaranthe réfléchie (amaranthus retroflexus). A noter que les deux orthographes "amaranthe" et "amarante" sont possibles. |
On retrouve souvent l’une et l’autre dans les mêmes endroits (comme la photo de l'amaranthe le montre). Elles ont la fâcheuse tendance à apprécier les lieux peu propices à la cueillette tels que décombres, chantiers, terrains vagues et bordures de champs. Alors quand on les trouve dans un endroit sain, il faut en profiter.
Tarte aux épinards sans épinard
Ingrédients (pour une tarte de 28cm de diamètre) :
- Pâte brisée (2 fois plus de farine que de beurre, de l’eau et un peu de sel)
- 100g de feuilles d’amaranthe
- 150g de feuilles de chénopode blanc
- 3 œufs
- 20cl de crème fraiche
- 10cl de lait entier
- 75g de fromage râpé (type emmental)
- 40g de beurre
- Sel et poivre
- Mettre le four à préchauffer à 180°C
- Hacher grossièrement les feuilles après les avoir lavées et essorées
- Faire fondre le beurre dans une poêle et ajouter les feuilles hachées pour les cuire à feu doux pendant environ 5 minutes
- Saler et poivrer avant de retirer du feu et de laisser tiédir
- Dans un grand bol, mélanger les œufs, la crème, le lait et la moitié du fromage râpé
- Incorporer les herbes pour obtenir un mélange homogène
- Etaler la pâte au fond d’un moule à tarte (chemisé avec un peu de beurre et de farine ou sur une feuille de papier cuisson)
- Marquer quelques trous à la fourchette au fond de la pâte avant d’y verser et de répartir l’appareil
- Saupoudrer du reste de fromage râpé
- Enfourner pour 30 minutes environ
Incroyable, mais vrai, Nicolas, heureusement que mon blog "sauvage" dort un peu en ce moment, on pourrait envisager un jumelage !!! Moi aussi, j'aime beaucoup ces deux "légumes" oubliés. Dans les boutiques exotiques (dans les quartiers indien ou chinois, par exemple, à Paris, on trouve l'amarante sous sa forme cultivée, souvent avec des tiges un peu rougeâtres... Je distingue le goût de celle-ci de celui du chénopode blanc. Je fais, pour les amis, quelquefois des dégustations à l'aveugle pour éduquer leur palais aux sauvages, c'est amusant et gustatif en même temps !
RépondreSupprimerVoilà plusieurs semaines que je soupçonne les chénopodes et amaranthes d'avoir élu domicile dans notre jardin, mais je n'ose pas les cueillir... Peur de me tromper... Malgré les guides botaniques à disposition...
RépondreSupprimerA La Belle au Blé Dormant :
RépondreSupprimerPas grand chose à ajouter par rapport à des guides botaniques. En cas de doute, il vaut mieux effectivement ne pas prendre de risque car même si la probabilité de confusion est faible, elle n'est pas nulle.
Par exemple, avant que ses épis n'aparaissent, les feuilles de l'amaranthe pourraient être confondues avec celles des mercuriales (toxique de la même famille que les euphorbes).
bonjour...je suis comme la belle au blé j'en ai au potager je m'y risquerai bien mais si ce n'en est pas vraiment...j'adore parcourir ton blog...car tu manges vraiment des choses qui me captivent...continues de nous régaler et merci pour tout...à bientôt
RépondreSupprimerA coriandre-et-cie :
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est dommage de passer à côté. N'aurais-tu pas près de chez toi un pharmacien avec quelques connaissances en botanique pour confirmer l'identification ?
bonsoir, nous avons créé un groupe sur face book "halte au lagiat culinaire" afin de faire fermer une page qui copie honteusement des recettes sans mettre de lien et je viens d'y trouver ta photo illustrant une autre recette (oui c'est une autre de ses habitudes !!) http://www.facebook.com/album.php?aid=114458&id=151227246601#!/photo.php?pid=2688063&id=151227246601&fbid=161585431601
RépondreSupprimersi tu veux te joindre à nous sur face book tu es le bienvenu ;-)
Merci pour l'info. Ce n'est pas ma recette, mais c'est effectivement ma photo. Je ne suis pas sur Facebook, mais je vais peut être finir par m'y inscrire...
RépondreSupprimerLa licence CC (Creative Commons) n'est pourtant pas des plus contraignantes. Mais il semble que même faire un simple lien vers la source original semble au dessus des capacités de certains... C'est navrant !
J'ai découvert ce blog aujourd'hui, au fil de recherches sur les champignons qui poussent dans ma Charente d'enfance... J'aime tellement ce blog que je suis en train de remonter les archives, depuis le tout premier billet à nos jours.
RépondreSupprimerEt je suis de plus en plus curieuse du chénopode et de l'amarante...
En saison, je devrais trouver ça autour de chez moi (Hautes Pyrénées).
Bienvenue ici Ségolinette. J'espère que tu trouveras de quoi satisfaire ta curiosité.
RépondreSupprimerje choisis à la vapeur avec un filet d'huile d'olive, tout simplement :-)
RépondreSupprimerPas besoin de rajouter quoi que ce soit pour en faire un plat délicieux, cela se passe parfaitement de produits issus de l'exploitation animale.