Billet programmé, rédigé le 26/07/2009
Hier (samedi) : dernière étape du tour de France avant l’arrivée sur les champs. In extremis, Julien est parvenu à convaincre tout le monde de le suivre pour voir passer Lance Armstrong, Alberto Contador et les frères Schleck. Mais en se décidant tout juste 3 heures avant le départ, difficile de trouver un coin où les attendre. Inutile d’espérer une place en bordure de la montée vers le sommet du mont Ventoux. Nous nous sommes donc rabattus sur un col (3ème catégorie, c'est-à-dire une petite bosse), situé à une vingtaine de kilomètre du départ. La route étant bloquée, nous avons repéré sur la carte un coin où garer la voiture et après un peu plus d’une heure de marche au pas de course (c’aurait été vraiment ballot d’arriver après la bataille), nous voilà installés au col de la Citelle. 30 minutes plus tard, les premiers échappés passent en coup de vent, suivis par la meute des poursuivants... Tout ça pour ça !
Sur le retour, nous prenons un peu plus le temps pour repérer un peu d’origan, de la menthe ou encore de l’angélique en bordure de chemin, et beaucoup de chénopode blanc. Après 10 minutes de cueillette, mon sac est plein. Juste avant de partir, alors que je photographiais un pied d’ambroisie (toxique, hyper-allergène et envahissante), un insecte de me laisser un souvenir en me piquant au pied. Guêpe, scorpion (oui, il y en a), araignée, difficile à dire, mais la piqure est beaucoup plus marquée que la dernière fois qu’une guêpe m’a piqué. Pour faire passer la douleur : quelques feuilles de plantain écrasées entre mes doigts puis frottées autour de la piqure. L’effet a été quasi immédiat contre la sensation de brûlure. Mais ça s’arrête là. Contre l’œdème, le plantain n’a pas eu d’effet : deux heures plus tard, j’ai le pied tout enflé. Comme le disait je ne sais plus quel comique : je vais devoir chausser des « Adidas », pas les chaussures, mais les sacs de sport ! Me voila donc probablement immobilisé (au moins partiellement) jusqu’à mardi !
Mais ça ne m’empêche pas pour autant de faire de la cuisine.
Pour commencer :
Panacotta au chénopode blanc
(entrée salée)
Ingrédients (pour 4) :
- 20cl de crème fraiche
- 30cl de bouillon de volaille
- 150g de chénopode blanc
- 1 cuillère à soupe rase de poudre d’agar-agar
- Sel et poivre
Préparation :
- Amener le bouillon à ébullition
- Y ajouter les feuilles de chénopode pour les cuire pendant une dizaine de minutes
- Sortir du feu, ajouter là crème et mixer
- Saler et poivrer (modérément car le bouillon peut être déjà salé)
- Remettre sur le feu
- Ajouter l’agar agar
- Une fois l’ébullition revenue, cuire pendant 2 à 3 minutes tout en remuant régulièrement afin de bien intégrer le gélifiant
- Verser le mélange dans 4 récipients individuels (des tasses par exemple)
- Laisser refroidir à température ambiant avant de mettre au réfrigérateur pendant au moins une heure
- Démouler juste avant de servir avec un peu de coulis de tomate et éventuellement quelques feuilles de basilic
Le lendemain, le chénopode aura aussi permis de faire une tarte un peu comme celle d’un billet précédent mais avec en plus, cette fois-ci, quelques morceaux de saumon fumé et de fromage de chèvre (picodons de la Drôme).
Dans un de ces articles, Foglia a déjà dit que le TDF, c'est à la télé qu'il faut le regarder! Mais si j'en avais eu l'opportunité, j'aurais fait comme toi et je me serait rendue sur place!
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