mercredi 6 mars 2019

Ne pas confondre ortie et ortie

En Nouvelle-Zélande, une telle confusion pourrait être très douloureuse, très très douloureuse.
J'en veux pour preuve les deux photos ci-dessous, prises toutes les deux en bordure du fleuve Pororari (nord-ouest de l'île sud).

Ortie brûlante (urtica urens), espèce importée en Nouvelle-Zélande. C'est avec la grande ortie (urtica dioica) l'une des principales espèces présentes en France métropolitaine.

Ortie arbustive (urtica ferox) ou « ongaonga » en maori, espèce endémique de Nouvelle-Zélande. Notez les feuilles très allongées, l'orientation des dents et les aiguillons alignés sur leur nervure principale (et il peut y en avoir plus, beaucoup plus) qui sont autant de caractéristiques distinctives de la plante.

La cueillette étant interdite sur place (Punakaiki National Park), je n'y ai pas touché... Grand bien m'a pris, moi qui ai l'habitude de presque systématiquement « tâter de la plante ». Il faut aussi dire que j'en avais déjà entendu parler et que je me méfiais.

Car si tout le monde ou presque a déjà eu l'occasion d'éprouver la piqûre de l'ortie brûlante ou de la grande ortie (qui certes n'est pas agréable, mais reste supportable), ce n'est pas le cas avec l'ortie arbustive.

Connue principalement de gens habitant la Nouvelle-Zélande puisqu'elle y est endémique, elle peut très désagréablement, très très désagréablement surprendre le touriste imprudent avec ses piqûres ultra-douloureuses. Tellement douloureuses qu'elles pourraient même provoquer des décès !

Et pourtant, malgré tout cela, l'« ongaonga » est tout aussi comestible que les bonnes vielles orties de notre ancien continent. Elle a d'ailleurs longtemps été utilisée comme aliment par les Maoris.

Connaissant les risques, je ne sais pas si j'aurais osé en prendre si j'en avais trouvé dans une zone où la cueillette n'est pas interdite. Car même si la technique de ramassage à mains nues doit également être applicable à l'ortie arbustive (qui veut tester ?), elle ne fait qu'éviter la plupart des piqûres et on n'est jamais à l'abris d'un aiguillon rebelle.

Etant donnés les moyens dont je disposais, si j'étais passé à l'acte, j'aurai simplement blanchi une bonne quantité de feuilles sommitales (les 2 ou 3 dernières paires de chaque tige, comme pour les autres orties) pour ensuite les faire en omelette. C'est une préparation très simple, mais qui fonctionne toujours très bien avec les orties !

2 commentaires:

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  2. Bonjour, dans la liste des orchidées sauvages, ce n'est pas un croisement d'orchidée militaire et orchidée pourpre, c'est un orchis singe (O. Simia) avec ses petits bras musclés.

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