lundi 9 mars 2009

Ca aussi, c'est sauvage ...

Avec les baozi du billet précédent, me voilà de retour en Asie. Ca fait maintenant un certain temps que je n'y suis pas retourné...

La première fois, c'était en Malaisie pour mon tout premier déplacement professionnel : une mission de deux mois en solo alors que j'étais un tout jeune ingénieur. Ca marque ! Les gens avec lesquels je travaillais étaient vraiement très accueillant et m'ont fait découvrir Penang et en particulier ses fameux restos de rue. A tester absolument !

Trek dans la forêt Thaïlandaise

La dernière fois, c'était pour un trek dans les montagnes du nord de la Thaïlande.

Racines et autres tubercules locaux, essentiellement médicinaux

Malgré la richesse végétale de la jungle vers Mae Tang, nous n'avons pas eu l'occasion de cueillir pour nous nourrir.

Et oui, en Thaïlande aussi on trouve des bolets

Contrairement à d’autres participants, j'aurais pourtant bien aimé tester quelques pousses, tubercules ou champignons du cru comme ces bolets découverts dans un marché au nord de Chiang Mai.

Découpe de baguettes à la machetteNotre guide Karen (une des tribus locales) avait pourtant bien commencé :

  • Des feuilles de bananier cueillies le matin même pour emballer nos repas de la journée,
  • Les "assiettes" improvisées dans de larges feuilles de ... j'sais plus l'nom,
  • Les baguettes taillées à la machette dans du bambou découpé sur place

Pas de vaisselle à faire, déchets 100% biodégradable : plus écolo que lui tu meurs...

Encore du bambou cette fois-ci en guise de récipient pour stocker les vers de bambou débusqués au cours de notre progression en pleine forêt.

La récolte de vers de bambou, dans quelques heures, ils finiront dans nos estomacs

Sautés au wok le soir même dans notre village étape, ces petites larves se mangeaient comme des biscuits salés à l'apéro, beaucoup plus agréables que les sauterelles et autres blattes trouvées sur les marchés avant le trek. Non que ces autres insectes soient immangeables, mais ceux que j'ai eu l'occasion de déguster avaient essentiellement le goût de la sauce soja avec laquelle ils étaient assaisonnés.

Quelques un des insectes qu'on trouve sur les marchés Thaïlandais. Ceux-ci sont prêts à manger.

Un autre avantage des vers est qu'ils n'ont pas de carapace chitineuse qui vient se ficher entre vos dents !

Après ce flash-back, je me dis que j'y retournerais bien un peu !

4 commentaires:

  1. Question nourriture, je suis de nature très curieuse, toujours prête à goûter à tout.
    Mais là, même si c'est une excellente source de protéines, je deviens végétatienne...

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  2. A Véro : Ces larves sont pourtant très bonnes. C'est vrai qu'après la dégustation à laquelle presque tout le monde s'était prêté de plus ou moins bon cœur, j'étais un peu le seul à en manger pour le plaisir. J’ai aussi pu constater que plus la bestiole était grosse, plus c’était difficile. Et pourtant, en faisant abstraction de la répulsion initiale, on peut même déguster (je n’irais pas jusqu’au terme « apprécier ») d’énormes blattes bien juteuses.

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  3. Quelle faculté d'adaptation, j'admire ! Sais-tu qu'on va avoir nos premiers élevages de criquets de consommation en France, le dépaysement en moins...

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  4. Un apéro karen, ça alors !
    J'avoue que j'aurais sans doute été "petite joueuse" sur le coup des larves, mais ouverte à tout ce qui était végétal :). Mais c'est là une bonne attitude, bravo. A part ça, rien que de lire ces ligne, j'ai des envies incontrôlables de plats thaï (c'est le premier hiver depuis longtemps où je n'y vais pas et ça me manque - je vais aller chez Tang pour compenser.)

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