mercredi 30 octobre 2013

Les extra-terrestres débarquent

Pas de recette aujourd'hui (mais ça ne saurait tarder car j'ai fait le plein de châtaignes), pas de champignon comestible non plus (ou presque)... mais juste une petite collection de formes étranges qu'on croirait tout droit débarquées d'une autre planète...

Scléroderme citron (scleroderma citrinum), non comestible.
Coupé en deux, l'intérieur est très sombre, presque noir. Le cœur a même un aspect très
proche de celui des truffes, ce qui a parfois tenté quelques "commerçants" indélicats....

Xylaires à long pied (xylaria longipes), non comestible.
Elles, c'est un peu l'inverse des sclérodermes : noires à l'extérieur mais blanches à l'intérieur.
Visuellement, leur forme en massue m'avait initialement fait penser à des clavaires
mais leur texture (très dure) m'a fait chercher dans une autre direction.

Clathre archer (clathrus archeri) ou anthurus d'archer, non comestible.
Ça faisait bien longtemps que je n'en avais pas vu, alors même si celui-ci n'a pas bonne
mine, je ne peux m'empêcher de le montrer. J'aurais préféré tomber sur un cœur de sorcière,
encore plus beau. Avant de s'épanouir, l'un comme l'autre se présentent sous la forme d'une
boule blanche lisse au cœur gélatineux.

Satyre puant (phallus impudicus), comestible jeune (alors qu'il est encore en boule).
D'un aspect moins étrange, mais peut-être un peu plus évocateur, son nom dit tout :
on le sent avant de le voir car son odeur a généralement une portée de plusieurs dizaines
de mètres. A noter qu'il est de la même famille que les clathres avec lesquels il
partage cette forme sphérique et gélatineuse lorsqu'ils sont jeunes.

Pied de mouton (hydnum rufescens), comestible.
Plus petit que le grand pied de mouton à la teinte plus claire (hyndum repandum), il présente
souvent des formes étranges et biscornues comme celui-ci, avec ses chapeaux imbriqués....

4 commentaires:

  1. le clathre ... c'est d'une puanteur sans nom ...

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    1. C'est un autre trait de caractère de quelques membres de la famille des phallacées. J'ai toutefois l'impression que la portée et l'intensité des effluves du satyre puant sont nettement un cran au dessus des clathres. Dans un cas comme dans l'autre, on les compare souvent à l'odeur d'une charogne...

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  2. Tu vas les faire comment les châtaignes? j'ai une amie qui m'a offert un bon sac

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    1. Déjà préparées :
      J'en ai fait quelques-unes à la poêle, pour manger nature dans un cornet en papier journal ;-)
      Les autres, je les ai pelées, cuites à l'eau et congelées en purée. J'en ai gardé une partie pour faire un pâté de foies de volailles au chanterelles en tube (il a déjà presque entièrement disparu) et qui sera la recette de mon prochain billet...

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