dimanche 21 décembre 2008

Mesclun hivernal

Rosette de pimprenelleCa y est, l’automne est terminé, nous voilà officiellement en hiver et les jours vont enfin recommencer à se rallonger. On pense souvent qu’avec le froid les végétaux sont en sommeil (c'était mon cas il y a encore peu de temps), mais ce n’est pas le cas pour tous. Même si la saison idéale pour la cueillette reste le printemps, on peut aussi récolter en hiver autre chose que des tonnes de boue sous ses chaussures.

Il y a tout d’abord quelques rosettes faciles à repérer : laitue sauvage, pissenlit, pimprenelle, plantain et cressonnette (cardamine hirsute). Il y a aussi les classiques comme la moutarde noire dont les fleurs jaunes balisent les bords des chemins champêtres depuis septembre, et la berce dont les repousses ne vont plus résister bien longtemps au froid (mais tant qu'il y en a ...).

Rosette de cressonnette (cardamine hirsute)Dans le lot, je crois que la cressonnette est ma préférée. Malgré sa petite taille (c’est encore un peu tôt, elle n’a pas encore eu l’occasion de grandir) et la difficulté du tri, sa saveur piquante entre le cresson et le radis est un vrai délice. Avec la légère amertume du plantain et du pissenlit, la douceur de la laitue et de la berce, la fraicheur de la pimprenelle et le piquant de la moutarde, ce mesclun hivernal explose dans les papilles.

Et comme les rosettes de cressonnette étaient particulièrement nombreuses, elles auront aussi le droit de donner un peu de piquant à une salade verte beaucoup plus classique.

Mesclun hivernal : berce, cressonnette, laitue, moutarde, pimprenelle, pissenlit, plantain

2 commentaires:

  1. C'est sûr qu'après une explosion de saveurs pareilles dans la bouche, on n'a plus envie de la salade du supermarché du coin ! Heureusement qu'on trouve des salades sauvages toute l'année. Et ce qui est incroyable, c'est que, même mélangées, on distingue le goût de chacune des plantes, à texture et saveurs très différentes pourtant. Jamais trouvé de pimprenelle pour l'instant, je n'arrive pas à l'identifer sûrement. Est-ce qu'il y a une particularité, grand sachem ?

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  2. C'était ma première pimprenelle en région parisienne. Comme je le dis dans l'entête du blog, je ne veux pas donner trop de détails pour l'identification des plantes. D'un message que tu m'as envoyé, je crois me souvenir que tu as acheté "Dégustez les plantes sauvage" de F.Couplan. Tu y trouveras quelques détails intéressants pour l'identifier ou d'autres plus étonnants comme par exemple que la pimprenelle est une rosacée et à ce titre une cousine de la fraise et de la pomme !
    Petite info quand même : la seule fois où j'ai failli me tromper, c'était avec les feuilles basales du petit boucage (pimpinella saxifraga).

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